Disons plutôt qu'il est parfois utile de développer. Mais "discuter" résume bien la situation.Aldaran a écrit :T'es quand même un sacré bavard, Sil...silramil a écrit :Sylvaner : les questions que tu poses sont un peu extrêmes. Sans aller jusqu'à régenter le type de critique acceptable sur un forum, disons qu'il y a quelques principes sains à avoir en tête :
- ne pas mélanger les critiques sur les oeuvres et les critiques sur les auteurs en tant que personnes ;
- accepter la symétrie des réactions (une critique peu élaborée du type "jaime/jaimepas" peut recevoir une réaction viscérale de type "situnaimespasnendégoûtepaslesautres") ;
- essayer de comprendre la position des interlocuteurs plutôt que d'essayer d'imposer sa vérité ;
- garder à l'esprit que tous les êtres humains ont tendance à tout mélanger, à s'appliquer une autre règle que celle qu'ils appliquent aux autres et à défendre leur point de vue au mépris de celui des autres.
C'est pas "discuter", le mot que tu cherches ?
Narcogenèse d'Anne Fakhouri
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
Oui, je t'ai traité de collabo concernant tes accointances avec les bisounours, je crois (flemme de chercher dans 15 pages) et c'était une blague.silramil a écrit :Hein, quoi ? quand ? moi ? qu'est-ce à dire?Anne a écrit :Simaril, je t'ai traité de collabo et je m'en excuse.
Sorti de son contexte, ce mot prend soudain des allures d'insulte grave... Donc je m'en excuse (surtout si tu n'as jamais couché avec un bisounours...)
- dracosolis
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Heu... Je suis largué. ça va un peu trop vite pour moi.alors en fait, non finalement.
je croyais que tu avais compris mon propos mais il est évident que non. Tes positions n'ont pas bougé d'un iota, tu n'as pas écouté. Tant pis.
http://forums.belial.fr/viewtopic.php?f ... 950#p16950
ce que je lis là c'est que tu ne veux pas réellement partager une discussion sur la littérature de transfiction mais avoir raison. Par conséquent aucun intérêt, tenons-nous-en à "soyons polis en présence des enfants".
Mes positions à propos de quoi ?
Je rappelle que mon message initial était celui-ci :
Par la suite, tu réponds ceci :Ouaip !
Ben moi, je me suis ennuyé. Ferme.
Avec tout le respect que l'on doit à l'auteur, aux lecteurs ayant apprécié l'ouvrage, à la famille et à leurs animaux de compagnie, je confesse avoir trouvé ce "thriller fantastique" terne et factice. Mais, je reconnais ne pas être un fan de thriller.
Passons.
Adonc, on s'extasie sur la multifocalisation du récit. Toutefois, certaines voix n'apportent rien au récit, elles sont juste là pour meubler ou pour servir de prétexte à une amourette, un brin sirupeuse (c'est mon impression, tout à fait contestable, je le concède).
Certes, la narration est fluide*, on passe d'une époque à l'autre, du rêve à la réalité, sans trop de heurts. De là, à faire de Narcogénèse une grande réussite d'un "nouvel imaginaire"**, entre mainstream et fantastique comme j'ai pu le lire ailleurs*** (faut pas pousser mémé dans les orties avec le bébé et l'eau du bain).
Par ailleurs, j'ai cru rêver en découvrant qu'une des héroïnes, infirmière dévouée et un peu naïve, dormait pendant son service pour entrer en contact avec les patients dans le coma. Je ne sais pas dans quelle institution hospitalière elle travaille... C'était sans doute à une époque où la Gauche encourageait la fainéantise...
Pour le reste, l'ambiance province m'a laissé de marbre. J'ai sans doute trop regardé les films de Claude Chabrol. Les pièces du puzzle familial sont un tantinet téléphonées et puis, bon dieu de merde, je n'ai pas frémi comme dans un bon Stephen King des familles (autre auteur auquel on a comparé Anne Fakhouri).
Bref, désolé. On va dire que je suis passé complètement à côté. Faut dire, en même temps je lisais Dead Kennedy de Sean Stewart, de la transfiction autrement plus subtile, dramatique et marquante.
* Terme passe partout.
** De la transfiction en quelque sorte... De la littérature interstitielle pour se la jouer hype.
*** J'aime lu que l'on comparait Narcogénèse à Drood. Du coup, je n'ai plus envie de lire le nouveau roman de Simmons. Gasp !
J'en déduis que tu fais allusion à mon compte-rendu de Fiction 12 sur le forum du Bélial. Comme tu as dit que tu ne le fréquentais plus (je ne sais plus où), c'est que quelqu'un te l'a rapporté. D'où mon allusion au microcosme, fandom, tout ce que tu veux, qui m'a rattrapé à un moment où je ne m'y attendais pas.tu pouvais t'en tenir là et c'était bon^^
"le masochisme littéraire, je capte pas, à moins qu'il s'agisse d'un genre torturé de posture ironique" disait la sensation francophone à notes de bas de page ^^
enfin, il y a une logique : tu t'emmerdes quand c'est moi, tu te fais chier quand c'est Anne, la parenté de raison me parait évidente, bizarrement alors que nous jouons pas du tout dans les mêmes cases, elle et moi.*
En fait, je me demande si ce n'est pas cette phrase :
qui a été mal interprétée. J'aurais dû écrireJ'ai juste laissé un avis sur Narcogenèse d'Anne Fakhouri.
Mais bon, j'étais à la bourre, et il fallait que je réponde sur deux forums à des interlocuteurs différents.j'ai laissé un avis sur le roman d'Anne Fakhouri en égratignant au passage Jeanne-A Debats qui établissait sur son blog un parallèle entre Drood et Narcogenèse pour illustrer un "nouvel Imaginaire".
On va peut-être me laisser le bénéfice du doute, non ?
Maintenant, on va arrêter la guéguerre par forum interposé et seconds couteaux. Je veux bien avoir cette discussion sur les transfictions. Sérieusement, cordialement, et je ne cherche pas à avoir raison à tout prix. Merde alors ! On arrête le flood !
ps : Je ne suis pas là ce WE et je ne garantis pas la fiabilité de ma connection actuellement.
Une dernière chose, puisqu'il paraît que cela sous-tend mon discours.
J'ai bien lu ta réponse :
J'ai bien lu ta réponse :
Donc j'ai eu tort.Copinage ?
mais bien sur mon chou que c'en est, c'est pour ça que j'ai lu Narco, parce que c'est MON amie qui l'a écrit, le seul copinage il est là, me faire passer mon peu de goût pour le fantastique (je te rappelle que je suis plutôt sfiste) pour lire un truc de fantastique.
(Et dan simmons parce que j'aime Dickens)
- dracosolis
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Alors en ce moment je suis dans un hôtel à Bezançon, ma connexion n'est pas assez flambante pour jouer aux citations donc faisons vite et bien :
oui certes c'est ton resume rapide de ton intervention qui m'a fait bondir car oui ce qui m'ecorche (et non m'egratigne ) c'est d'avoir été accusée de malhonnêteté.
Tu couines non sans raison au bénéfice du doute mais me l'as-tu laissé, toi, avant cela?
Alors cela dit, admettons et reportons la rencontre sous d'autres cieux quand il pleuvra moins. CAD sur mon blog.
oui certes c'est ton resume rapide de ton intervention qui m'a fait bondir car oui ce qui m'ecorche (et non m'egratigne ) c'est d'avoir été accusée de malhonnêteté.
Tu couines non sans raison au bénéfice du doute mais me l'as-tu laissé, toi, avant cela?
Alors cela dit, admettons et reportons la rencontre sous d'autres cieux quand il pleuvra moins. CAD sur mon blog.
- Eons
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- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
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« collabo » = « colle à bo » = « colle à bois » en patois picard.silramil a écrit :Hein, quoi ? quand ? moi ? qu'est-ce à dire?Anne a écrit :Simaril, je t'ai traité de collabo et je m'en excuse.

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Un ami écrivain décédé, contacté par table tournante, me transmet ce message:
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Les champs couverts de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit,
C'était un espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide et mort plus qu'à moitié,
Et qui disait : A boire, à boire par pitié !
Mon père ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : Tiens donne à boire à ce pauvre blessé
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme une espèce de Maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant " Caramba " !
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière,
- Donne-lui quand même à boire, dit mon père.
Après la bataille
Oncle Joe
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Les champs couverts de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit,
C'était un espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide et mort plus qu'à moitié,
Et qui disait : A boire, à boire par pitié !
Mon père ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : Tiens donne à boire à ce pauvre blessé
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme une espèce de Maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant " Caramba " !
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière,
- Donne-lui quand même à boire, dit mon père.
Après la bataille
Oncle Joe
- bormandg
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- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
- Localisation : Vanves (300 m de Paris)
- Contact :
Sur un forumde SF, ce serait certainement le point Hugo. D'ailleurs, comme le rappelait Kim Newman en 2005, le prix Hugo a été nommé en l'honneur du fondateur de la SF dans une histoire parallèle....Anne a écrit :Non mais la morale via Victor, c'est déloyal.
On devrait inventer le point Victor, après le point Godwin et le point Tolkien.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."