Hum... un exemple ? applicable à la littérature en question ?MF a écrit :OK.silramil a écrit :Pas le temps de répondre de manière détaillée, désolé. Je suis conscient que c'est une évaluation de la SF qui engage un système d'analyse tout entier, mais cela me paraît assez simple et défendable dans son ensemble. Il peut exister des cas limites difficiles à analyser.MF a écrit :Car, vu de ma fenêtre, c'est a peu près aussi hétérogène que la métaphysique (ça varie dans le temps et l'espace).
En deux mots, la surnature est un principe sous-jacent d'organisation du monde qui invalide toute approche scientifique de la réalité. C'est, en gros, un synonyme de magie, à mes yeux.
Tu as donc bien une définition statique (spatiale -i.e. culturelle- et temporelle) tant de la SF que de la nature et, partant, de la surnature.
Il n'est donc pas impossible que dans ton référentiel de pensée, ça marche.
Si tu en sors, tu risques d'être étonné par la manière dont les évolutions scientifiques remettent en cause les frontières.
Je ne vois pas en quoi ma définition est statique. Elle est positionnelle : est surnaturel tout ce qui n'est pas naturel. Or, par naturel s'entend ici tout ce qui existe dans la réalité. Par surnaturel, tout ce dont il est impossible de rendre compte, tout ce qui sort des cadres, mais a une action quand même. Si la frontière bouge, pas de problème : ce qui était auparavant identifié comme surnaturel, dont on n'arrivait pas à rendre compte rationnnellement, cesse de l'être, et peut être appelé naturel.
Mais dans ce cas, comme dans le cas de la licorne qui se révèle vraie, il n'y a pas une correspondance exacte entre ce qui était dit du phénomène surnaturel et la réalité naturelle.
Dans mon "référentiel de pensée" (mes convictions personnelles ?), il n'existe rien de surnaturel et tout ce qui est considéré comme surnaturel peut recevoir une explication rationnelle. Ce n'est que par erreur de perspective et impuissance que l'idée de surnaturel peut prendre corps.
j'ai la faiblesse de penser que ce reférentiel de pensée correspond à celui de la science-fiction également.
Après, si tout ce qu'il s'agit de soulever est une éventuelle querelle terminologique, il vaut mieux ne pas s'égarer trop avant.
Je précise au cas où qu'il n'est pas question pour moi de mélanger surnaturel (illusoire : il y a un dieu pour expliquer tout ce qui existe) et métaphysique (à la limite de la connaissance, par ex la nature de l'espace et du temps).