Du coup je l'ai zappé puisque c'était noyé au milieu du reste.Bruno a écrit :Voilà. Cela suffisait pour exprimer votre point de vue. Le reste était superflu.Gérard Klein a écrit :je lui rappellerai de façon sommaire les trois niveaux de la critique dès qu’elle se rend publique et qu’elle a un peu d’ambition: situer l’œuvre dans son contexte historique et social, fournir au lecteur (par définition fort divers) une appréciation aussi peu biaisée que possible qui lui permette de s’orienter dans ses choix, et enfin souligner, si l’on s’estime suffisamment expérimenté, les qualités et les défauts d’une œuvre singulière, sachant que ces approches comportent nécessairement une part de subjectivité, que la confrontation d’autres opinions aide à réduire.
Kurt STEINER - Ortog et les ténèbres
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L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- bormandg
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Ce qui était superflu ou HS, c'était le long développement sur AAVV, auquel je souscrirais s'il était soit dans un fil concernant VV, soit dans un fil "Règles de la critique" (donc dans la section Ecriture de ce forum). Je sais que le présent fil a commencé à assumer ce rôle d'étude générale sur ce qui est acceptable dans une critique et les différents modes de critique possibles. Si jamais un modérateur courageux arrivait à créer le fil "De la critique" et y déplacer les messages théoriques généraux, ce serait un bien.
Sinon pour parler spécifiquement de l'application d'icelles règles au livre sujet de ce fil, il est aussi nécessaire de rappeler que les règles rappelées par NotreDieu pourraient ne pas s'appliquer à un blog d'amateur, mais que Nébal, par sa position de critique professionnel dans une revue, ne saurait les ignorer même sur son blog de "ressenti". Même si, pour reprendre une comparaison à mon avis impropre avec le cycliste professionnel, le dit cycliste a non seulement le droit, mais même le devoir, de ne pas s'impliquer à fond dans une compétition amateur sous peine de la tuer, le critique professionnel a, lui, obligation de conserver sur son blog "amateur" les mêmes règles de travail qu'en revue, parce que le lecteur du blog conserve son statut de critique professionnel à l'esprit quand il lit le dit blog.
Sinon pour parler spécifiquement de l'application d'icelles règles au livre sujet de ce fil, il est aussi nécessaire de rappeler que les règles rappelées par NotreDieu pourraient ne pas s'appliquer à un blog d'amateur, mais que Nébal, par sa position de critique professionnel dans une revue, ne saurait les ignorer même sur son blog de "ressenti". Même si, pour reprendre une comparaison à mon avis impropre avec le cycliste professionnel, le dit cycliste a non seulement le droit, mais même le devoir, de ne pas s'impliquer à fond dans une compétition amateur sous peine de la tuer, le critique professionnel a, lui, obligation de conserver sur son blog "amateur" les mêmes règles de travail qu'en revue, parce que le lecteur du blog conserve son statut de critique professionnel à l'esprit quand il lit le dit blog.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
C'était évidemment fait exprès: c'est l'aspect qui pourrait être mal pris par quelqu'un de susceptible, il valait mieux que ce ne soit pas trop visible au premier coup d'œil.....Herbefol a écrit :Du coup je l'ai zappé puisque c'était noyé au milieu du reste.Bruno a écrit :Voilà. Cela suffisait pour exprimer votre point de vue. Le reste était superflu.Gérard Klein a écrit :je lui rappellerai de façon sommaire les trois niveaux de la critique dès qu’elle se rend publique et qu’elle a un peu d’ambition: situer l’œuvre dans son contexte historique et social, fournir au lecteur (par définition fort divers) une appréciation aussi peu biaisée que possible qui lui permette de s’orienter dans ses choix, et enfin souligner, si l’on s’estime suffisamment expérimenté, les qualités et les défauts d’une œuvre singulière, sachant que ces approches comportent nécessairement une part de subjectivité, que la confrontation d’autres opinions aide à réduire.
Oncle Joe
Justement, en l'absence de statut (contrat) et de rémunération au titre de "critique", le "statut de critique professionnel" des critiques/chroniqueurs de Bifrost prête à discussion, alors que dire de l'exportation des règles de la critique vers les blogs !bormandg a écrit :Même si, pour reprendre une comparaison à mon avis impropre avec le cycliste professionnel, le dit cycliste a non seulement le droit, mais même le devoir, de ne pas s'impliquer à fond dans une compétition amateur sous peine de la tuer, le critique professionnel a, lui, obligation de conserver sur son blog "amateur" les mêmes règles de travail qu'en revue, parce que le lecteur du blog conserve son statut de critique professionnel à l'esprit quand il lit le dit blog.
Par ailleurs, le lecteur dudit blog est parfaitement capable de distinguer les positions de son auteur selon le support (sans compter tous ceux lisent ce blog sans avoir connaissance des interventions de son auteur dans Bifrost): en réifiant l'identité de "critique" tu prescris au lieu de décrire.
On offre de face la vérité à son égal : on la laisse entrevoir de profil à son maître.
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
tu veux que l'on parle de la recension que tu viens de faire d'Utopiales 2012 ? là on est tranquille, les règles sont biens appliquées, les textes bien énumérés et on (je) ne sait pas ce que l'auteur de cette "critique" pense des textesbormandg a écrit :Sinon pour parler spécifiquement de l'application d'icelles règles au livre sujet de ce fil, il est aussi nécessaire de rappeler que les règles rappelées par NotreDieu pourraient ne pas s'appliquer à un blog d'amateur, mais que Nébal, par sa position de critique professionnel dans une revue, ne saurait les ignorer même sur son blog de "ressenti". Même si, pour reprendre une comparaison à mon avis impropre avec le cycliste professionnel, le dit cycliste a non seulement le droit, mais même le devoir, de ne pas s'impliquer à fond dans une compétition amateur sous peine de la tuer, le critique professionnel a, lui, obligation de conserver sur son blog "amateur" les mêmes règles de travail qu'en revue, parce que le lecteur du blog conserve son statut de critique professionnel à l'esprit quand il lit le dit blog.
et si vous foutiez un peu la paix audit nébal ? si vous arrêtiez d'essayer de le modeler à votre image et de lui inculquer des bonnes manières dont il n'a peut-être pas l'ambition d'en disposer ?
parce que Bruno a déjà tout dit sur l'exercice auquel s'est livré Gérard
ce qui revient à se poser la question suivante : l'auteur de la chronique D'Ortog et les ténèbres, ici mis en cause, avait-t-il, en l'écrivant, une ambition critique ?Bruno a écrit :Voilà. Cela suffisait pour exprimer votre point de vue. Le reste était superflu.Gérard Klein a écrit :je lui rappellerai de façon sommaire les trois niveaux de la critique dès qu’elle se rend publique et qu’elle a un peu d’ambition: situer l’œuvre dans son contexte historique et social, fournir au lecteur (par définition fort divers) une appréciation aussi peu biaisée que possible qui lui permette de s’orienter dans ses choix, et enfin souligner, si l’on s’estime suffisamment expérimenté, les qualités et les défauts d’une œuvre singulière, sachant que ces approches comportent nécessairement une part de subjectivité, que la confrontation d’autres opinions aide à réduire.
et tiens, puisque l'on parle d'ambition comme si tout le monde devait avoir la même...
pensez à remplacer humoriste par chroniqueur...Criticon (19 février 1986) a écrit :Un critique de films, dont je tairai le nom afin qu'il n'émerge point du légitime anonymat où le maintient son indigence, écrivait dans un hebdomadaire dans lequel, de crainte qu'ils n'y pourrissent, je n'enfermerais pas mes harengs, un critique de films, disais-je donc avant de m'ensabler dans les méandres sournois de mes aigreurs égarées entre deux virgules si éloignées du début de ma phrase que voila-t-il pas que je ne sais plus de quoi je cause, un critique de films écrivait récemment, à propos, je crois, d'un film de Claude Zidi, deux points ouvrez les guillemets avec des pincettes :«C'est un film qui n'a pas d'autre ambition que celle de nous faire rire.»
Je dis merci.
Merci à toi, incontinent crétin justement ignoré, merci d'avoir fait sous toi, permettant ainsi à l'humble chroniqueur radiophonique quotidien de trouver matière (je pèse mes mots) à entretenir sa verve misanthropique que les yeux tendres des enfants et la douceur de vivre en ce pays sans barreaux aux fenêtres des dictateurs en fuite font encore trop souvent chanceler (c'est la verve qui chancelle.)
Merci, sinistrissime ruminant, pour l'irréelle perfection de ta bouse, étalée comme un engrais prometteur sur le pré clairsemé de mon inspiration vacillante où je cherchais en vain ce soir le trèfle à quatre griffes de ma haine ordinaire qui s'épanouit jour après jour au vent mauvais qui l'éparpille sur 1852 mètres grandes ondes avant la publicité pour le GAN et l'UAP et le journal de Patrice Bertin, mais pour écouter dans les tunnels essayez la FM...
Relisons ensemble cette sentence digne de figurer au fronton de mausolée à la gloire du connard inconnu mort pour la transe : «C'est un film qui n'a pas d'autre ambition que celle de nous faire rire.»
D'abord, je passerai sur l'écrasante fadeur du lieu commun. On a justement mis le doigt récemment sur l'immense ennui distillé à longueur de discours par la fameuse langue de bois des politichiens et des politicons. Mais tirez donc celle de certains journalistes, et vous verrez qu'elle est chargée : "On se perd en conjonctures sur les causes de l'accident, et on murmure dans les milieux généralement bien informés qu'on laisse entendre de source sûre, mais devant l'amas de tôles froissées et de poutres calcinées l'innocente victime ne fait que répéter "C'est affreux, c'est affreux", et gageons que cette soirée n'engendrera pas la mélancolie." Nous y revoilà.
Je sens qu'ils vont bien dormir au sommet de la francophonie.
Ce qui (sans génie, je vous l'accorde) me fait bouillir, c'est qu'un cuistre ose rabaisser l'art, que dis-je l'artisanat dur rire au rang d'une pâlotte besognette pour façonneur léthargique de cocottes en papier.
Qu'on me comprenne. Je ne plaide par pour ma chapelle. D'ailleurs, je ne cherche pas à vous faire rire, mais seulement à nourrir ma famille en ébauchant ici, chaque jour, un grand problème d'actualité : ceci est une chronique qui n'as pas d'autre prétention que celle de me faire manger.
Mais qui est-tu, zéro flapi, pour te permettre de penser que le labeur du clown se fait sans la sueur de l'homme ? Qui t'autorise à croire que l'humoriste est sans orgueil ? Mais elle est immense, mon cher , la prétention de faire rire. Un film, un livre, une pièce, un dessin qui cherchent à donner de la joie (à vendre de la joie, faut pas déconner), ça se prépare, ça se découpe, ça se polit. Une œuvre pour de rire, ça se tourne, comme un fauteuil d'ébéniste, ou comme un compliment, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire avec ce trou béant dans ta boîte crânienne... Molière, qui fait toujours rire le troisième âge, a transpiré à en mourir. Chaplin a sué. Guitry s'est défoncé. Woody Allen et Mel Brooks sont fatigués, souvent, pour avoir eu, vingt heures par jour, la prétention de nous faire rire. Claude Zidi s'emmerde et parfois se décourage et s'épuise et continue, et c'est souvent terrible, car il arrive que ses films ne fassent rire que lui et deux charlots sur trois. Mais il faut plus d'ambition, d'idées et de travail pour accoucher des Ripoux que pour avorter des films fœtus à la Duras et autres déliquescences placentaires où le cinéphile lacanien rejoint le handicapé mental dans un même élan d'idolâtrie pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la merde.
Pauvre petit censeur de joie, tu sais ce qu'il te dit monsieur Hulot ?
Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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- dracosolis
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Desprosges^^
mais bon, là c'est vraiment drôle, alors... j'avoue ça passe
sans compter que desproges nageait pas dans le même bain que son interlocuteur et ça pour moi ça change des choses, le fait de connaitre perso nébal fera que je serais toujours plus sensible à une chro de sa part que celle d'un abruti inconnu (je veux dire un type qui reconnaitrait pas mon génie et mon talent novateur, pas que nébal soit un abruti, pas que nébal reconnaisse mon génie et mon talent novateur, nonple, enfin suivez merde !)*
c'est un aspect du probloc qui échappe souvent dans la conversation sur la critique dans le fandom, la promiscuité de la mare fait que les boulets tirés de plus près font plus mal.
* je déconne hein ?
mais bon, là c'est vraiment drôle, alors... j'avoue ça passe
sans compter que desproges nageait pas dans le même bain que son interlocuteur et ça pour moi ça change des choses, le fait de connaitre perso nébal fera que je serais toujours plus sensible à une chro de sa part que celle d'un abruti inconnu (je veux dire un type qui reconnaitrait pas mon génie et mon talent novateur, pas que nébal soit un abruti, pas que nébal reconnaisse mon génie et mon talent novateur, nonple, enfin suivez merde !)*
c'est un aspect du probloc qui échappe souvent dans la conversation sur la critique dans le fandom, la promiscuité de la mare fait que les boulets tirés de plus près font plus mal.
* je déconne hein ?
- bormandg
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Perso, j'entends qu'il soit bien entendu que mes remarques visaient EXCLUSIVEMENT UN TEXTE de critique et non l'auteur, ni aucune autre critique de sa "plume". Mais que je me POSAIS DES QUESTIONSsur la façon avec laquelle CE TEXTE sera reçu par un lecteur qui n'a pas déjà lu le texte en cause, et qui sait que l'auteur a une certaine connaissance de la SF... J'écrivais DES QUESTIONS, pas des commentaires impératifs. Peut-être aurais-je dû m'abstenir, et surtout quitter le débat quand il s'est, excessivement AMA, élargi. 

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
ça ne concerne que les grenouilles...dracosolis a écrit :c'est un aspect du probloc qui échappe souvent dans la conversation sur la critique dans le fandom, la promiscuité de la mare fait que les boulets tirés de plus près font plus mal.
... les lézards (avec ou sans gros seins) ont développé depuis longtemps une panoplie de scutelles qui les rend insensibles aux boulets (1)
(1) non, rien...
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- dracosolis
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C'est fait. Gérard vient d'acquérir la nationalité russe.Lensman a écrit :... surtout s'il y a un risque de rétrécissement (et non d'élargissement...) du cercle des amis... mais pour perdre des amis, il y a des méthodes bien plus efficaces!bormandg a écrit : surtout quitter le débat quand il s'est, excessivement AMA, élargi.
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Parce que ce Gérard faisait partie de TES amis?Soleil vert a écrit :C'est fait. Gérard vient d'acquérir la nationalité russe.Lensman a écrit :... surtout s'il y a un risque de rétrécissement (et non d'élargissement...) du cercle des amis... mais pour perdre des amis, il y a des méthodes bien plus efficaces!bormandg a écrit : surtout quitter le débat quand il s'est, excessivement AMA, élargi.
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
ont-ils couché avec elle ?Gérard Klein a écrit : ainsi pour le gang qui s’exprime dans le fanzine Bigel (ou quelque chose comme ça) à propos des illustrations de Jackie Paternoster. Ont-ils examiné et comparé sérieusement plus d’un demi-siècle d’illustrations de couverture? Ont-ils distingué dans cette œuvre certes inégale des points forts et des points faibles?