ce n'est pas ce que je voulais dire, il faut prendre en compte la suite de mon post.Lem a écrit :Si les causes connues d'un effet ne suffisent pas à l'expliquer, on peut en déduire qu'une autre cause, encore inconnue, est à l'œuvre. C'est une déduction. "Donc", quoi.Sand a écrit :Pourquoi ce "donc" ?Lem a écrit :Ces arguments auraient pu être retournés. Il faut donc qu'il y ait une variable cachée.
(A qui d'autre demande-t-on ici d'expliquer le sens de "donc" dans ses phrases ?)
je ne comprends pas d'où sort ce donc car je ne comprends pas que le seul fait que les arguments, pris séparément, puissent être retournés, signifie qu'ils ne sont pas suffisants, pris ensemble, pour expliquer le rejet/déni de la SF.
je me répète, mais le tout est supérieur à la somme des parties.
D'une façon générale, de mon expérience, les gens "pardonnent" une ou deux "imperfections" (j'ai parlé de tares plus haut), qui individuellement sont estimées "pas si graves que ça".
Par exemple, sur un livre, s'il reste deux coquilles sur 300 pages, OU une inversion flagrante de noms de personnage, OU une veuve et une orpheline, OU deux phrases maladroitement traduites, on grince des dents, mais bon, pas dramatique.
Mais un livre qui a des coquilles, ET des inversions de noms, ET des veuves et des orphelines, ET une trad' de merde, il est descendu en flammes.
Pourtant, je peux trouver des tas d'exemples de livres avec des coquilles que personne n'a relevées, des livres avec des inversions très bien accueillis, etc.
Je me répète encore : la SF cumule les "tares" : d'origine américaine (réelle ou supposée, c'est comme ça que la SF est perçue), ET avec de la métaphysique, ET avec du techno-blabla, ET avec tout un pan mal séparé de l'ésotérisme (et un auteur qui a fondé une secte), ET avec aussi tout un pan pas très bien écrit, ET [insérer ici arguments moultement développés]