Moi aussi: ce livre est un des hélas trop nombreux exemples d'auteurs pseudo-littéraires sans talent imaginatif s'attaquant à un sujet SF (et de plus sans tenir compte des oeuvres de SF qui ont traité le sujet). Y'en a un autre, récemment, paru chez Actes Sud, que j'ai aussi laché en route écoeuré par le style autiste et le manque de raisonnement profond.GillesDumay a écrit :Une anecdote : Philippe Garnier a publié Le Dernier Monde de Céline Minard et considère toujours que ce livre n'est pas de la science-fiction (ah ah ah). J'ai trouvé ce très gros roman post-apo totalement horripilant.
GD
La différence entre roman d'imagination "étiqueté SF" ou non étiqueté reste, trop souvent, le fait que l'étiquette exige de la part de l'auteur une certaine réflexion sur le sujet abordé, et la prise en compte des oeuvres déjà existantes sur ce sujet, avec ou sans intertextualité effective. Est-il besoin de dire que le refus de cette exigence rend l'oeuvre totalement vide ?
Que certains éditeurs estiment que la présence de telle réflexion rend le livre trop difficile à lire pour un lecteur non-SF prouve leur refus d'accepter des lecteurs adultes...