Je ne vois pas en quoi c'est simpliste. Veppers n'est pas l'ennemi de la Culture, ici. Il est même protégé par la Culture. Il est l'ennemi d'une femme qui a une vendetta personnelle.Hoêl a écrit :silramil"Heu , le discours de Banks sur le plan politique est clair et a été diffusé à maintes reprises lors d'interviews , il veut , avec la Culture , proposer un modèle hors du capitalisme .Le discours politique de Banks reste simple, parce qu'il s'appuie sur une évidence, qui fait loi dans son univers : le respect d'autrui amène des résultats plus féconds et plus stables que la peur, la violence et la cupidité.
Cela peut faire sourire, ou déplaire, dans l'un de ses romans. A l'échelle de sa série, cela me semble plutôt convaincant.
On adhère à cette vision du futur ou pas , mais , dans cet opus , il a clairement désigné le "Méchant" qui , outre ses propensions à faire de l'argent "très sale" , est un assassin , traitre à ses amis , et à propensions sadiques de surcroit !
Le propos n'est pas simple , il est simpliste .
Le fait qu'à côté de ça il représente une forme de capitalisme poussé à ses limites ne me dérange pas plus que ça.
On est loin d'une tribune politique : il y a plein de persos négatifs, dans tous les camps (en fait, aucun perso positif, à part les niais pavuléens), le fait de désigner Veppers comme Le Méchant de cette histoire est simpliste, au contraire.
Qu'est-ce que ça dit sur le capitalisme que les imitateurs de la Culture fassent des saloperies en croyant leur rendre service ? Qu'est-ce que ça dit sur la gentille anarchie que des vaisseaux de la Culture soient conçus pour aimer la guerre et la destruction?
Là, j'estime avoir été en face d'une bonne fiction, qui donne une image intéressante d'un futur possible, même si un peu fantasmatique. C'est ce que j'attends de la science-fiction.
J'ai trouvé ça aussi chez Hamilton, d'ailleurs, dont j'ai beaucoup aimé tant l'Aube de la Nuit que le cycle de Pandore et sa suite. Du moment que les opinions politiques ne parasitent pas le processus créatif (comme dans Flashback de Simmons, par exemple), j'ai l'esprit ouvert.