Bouse Bleuâtre a écrit :Nébal a écrit :Et surtout, surtout - car c'était quand même l'essentiel ! -, je parle de la SF à "images", jouant à fond la carte du sense of wonder. Dans Le Livre des Ombres, "Le Chasseur dans l'escalier" en est un exemple frappant. Et dans la production française de ces dernières années, je n'en vois pas vraiment d'exemples, là où c'est fréquent ailleurs. Tant pis : je n'en déduis aucun jugement de valeur, là n'est pas la question...
Non, la question, c'est celle du support. Et aussi celle de l'imitation.
Quels
supports éditoriaux sont actuellement
demandeurs de space opera français ?
Quand on commence à écrire avec l'
intention de publier, est-ce qu'on n'a pas tendance à
imiter ce qui se publie
déjà ?
Et, corollaire amusant :
Le
sense of wonder n'a-t-il pas été considérablement
dévalorisé dans notre pays ?
Voilà. Déjà, ça m'intéresse davantage. Surtout le corollaire qui me paraît essentiel.
Et quand bien même je formulerais ça peut-être différemment, dans la mesure où mon intention n'était certainement pas d'établir des responsabilités.
@ Fabien Lyraud : oui, Johan Heliot, effectivement ; Xavier Mauméjean aussi, parfois, Thomas Day, etc., et j'aime bien voire beaucoup tout ça. Mais j'ai quand même le sentiment qu'on ne peut pas trop parler en ce qui les concerne de SF (ou autre, d'ailleurs) à "images".
Par
space op' réac, oui, Aubenque... Mais aussi, en plus confidentiel certes, une bonne part du catalogue d'Eon ou de Rivière Blanche (posture quand même particulièrement assumée par ce dernier éditeur par ailleurs fort sympathique : encore une fois, je ne juge pas la qualité et encore moins le travail des auteurs ; simplement, on reconnaîtra que l'originalité n'est pas au coeur des préoccupations, il s'agit de faire une littérature populaire et passablement codifiée, à l'aune des vieux FNA).