Si on prend les choses de cette façon, quelle critique touche plus de 500 personnes? Et encore, atteindre ce niveau supposerait que tous les lecteurs d'une revue lisent les critiques...Patrice a écrit :Salut,
Je crois que tu tiens le bon bout, là. Bifrost et Galaxies, c'est 700-900 personnes à tout casser. Ca n'est pas avec ça qu'on bâtit un lectorat.il y a des gens qui lisent Bifrost ou Galaxies Shocked
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Patrice
Kurt STEINER - Ortog et les ténèbres
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Y'en a qui lisent les 2, ce n'est pas pour ça qu'il faut les compter en double.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Salut,
Et quoi qu'il en soit c'est de toute manière très loin de représenter le bassin de lectorat qu'avait par exemple Fiction il y a encore trente ans (et même à sa disparition...).
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Patrice
Disons que c'était une estimation à la très grosse louche des lecteurs fidèles (dont beaucoup effectivement lisent les deux). Je sais bien que Bifrost tire à plus que ça, mais le tirage ne représente pas le nombre d'abonnés.PierrePaul a écrit :Patrice, tu sous-estimes le lectorat de Bifrost (ou alors tu comptes les lecteurs de Galaxies en négatif, ce qui est concept).
Blague à part, les deux revues combinées, c'est facile 3000 personnes. Minimum.
Et quoi qu'il en soit c'est de toute manière très loin de représenter le bassin de lectorat qu'avait par exemple Fiction il y a encore trente ans (et même à sa disparition...).
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Patrice
Le nombre d'abonnés ne suffit pas pour déterminer l'audience d'une revue. On ne sait pas combien de personnes lisent un numéro de Bifrost ou Galaxies (nombre d'abonnés =/= lecteurs ).Patrice a écrit : Disons que c'était une estimation à la très grosse louche des lecteurs fidèles (dont beaucoup effectivement lisent les deux). Je sais bien que Bifrost tire à plus que ça, mais le tirage ne représente pas le nombre d'abonnés.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Certes, mais partons du principe qu'il y a 700-900 abonnés aux deux revues. Si deux personnes lisent, ça fait 1400-1800, et si ce sont trois, 2100-2700. Cela donne des écarts très importants.Patrice a écrit :Salut,
C'est bien pour ça que j'ai parlé de très grosse louche. Je me garderais bien d'avancer une certitude.
En revanche, ce qu'on peut dire, c'est que la parution trimestrielle de ces revues limite la portée des critiques. Une critique qui paraît trois mois après la sortie du livre, alors que ce dernier n'est plus sur les étals mais dans les rayonnages, c'est un peu inutile. Le renouvellement de plus en plus rapide des étals dans les librairies devient de plus en plus problématique avec des revues qui ne peuvent pas s'organiser autrement.
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Salut,
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Patrice
Je ne peux qu'être d'accord... Mais lesdites revues n'ont plus le bassin de lecteurs nécessaire pour devenir mensuelles.En revanche, ce qu'on peut dire, c'est que la parution trimestrielle de ces revues limite la portée des critiques. Une critique qui paraît trois mois après la sortie du livre, alors que ce dernier n'est plus sur les étals mais dans les rayonnages, c'est un peu inutile. Le renouvellement de plus en plus rapide des étals dans les librairies devient de plus en plus problématique avec des revues qui ne peuvent pas s'organiser autrement.
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Patrice
En tant que lecteur je ne peux qu'être d'accord... moi qui ait gardé l'habitude d'acheter quand j'ai envie de lire (et de ne pas grossir démesurément les PAL), il me faut beaucoup d'autodiscipline pour ne pas oublier les livres qui m'ont fait envie il y a six mois.Erion a écrit :Certes, mais partons du principe qu'il y a 700-900 abonnés aux deux revues. Si deux personnes lisent, ça fait 1400-1800, et si ce sont trois, 2100-2700. Cela donne des écarts très importants.Patrice a écrit :Salut,
C'est bien pour ça que j'ai parlé de très grosse louche. Je me garderais bien d'avancer une certitude.
En revanche, ce qu'on peut dire, c'est que la parution trimestrielle de ces revues limite la portée des critiques. Une critique qui paraît trois mois après la sortie du livre, alors que ce dernier n'est plus sur les étals mais dans les rayonnages, c'est un peu inutile. Le renouvellement de plus en plus rapide des étals dans les librairies devient de plus en plus problématique avec des revues qui ne peuvent pas s'organiser autrement.
Sauf qu'avec ce raisonnement, on en revient vite à la surproduction littéraire... question qui ne mène nulle part.
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
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Là la question de la présence en librairie est cruellement rappelée. Même si il faudrait du temps pour que la dite présence génère les ventes nécessaires pour la rentabiliser, l'abandon garantit la disparition à (moyen?) terme du lectorat.Patrice a écrit :sente pas le nombre d'abonnés.
Et quoi qu'il en soit c'est de toute manière très loin de représenter le bassin de lectorat qu'avait par exemple Fiction il y a encore trente ans (et même à sa disparition...).
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Accessoirement, tous les lecteurs ne lisent pas toutes les critiques. Certains n'en lisent peut-être d'ailleurs aucune (et ce devait être vrai aussi du temps de Fiction).
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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Le monde a peut-être juste changé...
Quand ma mère était petite fille, trouver de la SF était un vrai challenge et elle dévorait tout ce qu'elle trouvait, faute de choix.
Aujourd'hui, les gens peuvent manquer de moyens (est-ce que les lecteurs font partie des classes aisées ? en difficulté ?) et la SF est une toute petite niche, un village...
Il y a beaucoup d'éditeurs, beaucoup de livres... pour un public assez réduit.
Entre les blogs, les articles sur quelques sites qu'on a l'habitude de suivre, les forums, les copains qui partagent leurs lectures sur les réseaux sociaux... on a plus de titres à lire qu'on ne peut le faire, dans un monde où il y a aussi des jeux vidéo, des séries télé, des films...
Tout ce que ma mère n'avait pas quand elle était petite fille...
Oui, les SP ne rapportent plus de ventes parce que le lecteur est saturé donc qu'une critique va toucher une ou deux personnes, à la marge...
('fin, on est bien d'accord que je ne fais que formuler des hypothèses.)
Bref, tout ça pour dire qu'il n'y a pas trop de supports (blogs, forums...), mais tout simplement trop de titres.
Et, perso, ce n'est qu'un constat, pas un regret.
Quand ma mère était petite fille, trouver de la SF était un vrai challenge et elle dévorait tout ce qu'elle trouvait, faute de choix.
Aujourd'hui, les gens peuvent manquer de moyens (est-ce que les lecteurs font partie des classes aisées ? en difficulté ?) et la SF est une toute petite niche, un village...
Il y a beaucoup d'éditeurs, beaucoup de livres... pour un public assez réduit.
Entre les blogs, les articles sur quelques sites qu'on a l'habitude de suivre, les forums, les copains qui partagent leurs lectures sur les réseaux sociaux... on a plus de titres à lire qu'on ne peut le faire, dans un monde où il y a aussi des jeux vidéo, des séries télé, des films...
Tout ce que ma mère n'avait pas quand elle était petite fille...
Oui, les SP ne rapportent plus de ventes parce que le lecteur est saturé donc qu'une critique va toucher une ou deux personnes, à la marge...
('fin, on est bien d'accord que je ne fais que formuler des hypothèses.)
Bref, tout ça pour dire qu'il n'y a pas trop de supports (blogs, forums...), mais tout simplement trop de titres.
Et, perso, ce n'est qu'un constat, pas un regret.