Pour une approche quantique de la SF par Claude Ecken

[jeandive]

En somme, on ne sait toujours pas en quoi l'article de Claude est "formidable" et "remarquable". Peut-être que la vraie raison de la crise du domaine, ce n'est pas son incompatibilité physique avec le reste de la littérature ? Peut-être que la vraie raison, c'est que sa production intellectuelle est proche du néant ?

pas encore lu non plus mais sa taille ( consequente qd meme ) et son interet ( apparent pour moi pour l'instant ) , vu la rapidité de diffusion d'une info aujourd'hui et vu la quantité ( relative evidement ) de blog-site- etc sur la SFF sur le net , je trouve aussi assez revelateur ce peu de presence de commentaires , positif ou négatif , meme si effectivement un article polémique - ce que n'a pas l'air d'etre l'ecrit de ecken- fournirait sans doute un plus gros buzz
Bifrost n'est pas vendu a 3 millions d'exemplaires ( ceci explique aussi cela )mais vu la rareté d'articles de ce genre , je serais curieux de savoir si les ventes sont differentes pour ce no ( sans doute moins racoleur que les vampires ...)

sinon rapport aux articles " intellectuels " (!) en général sur notre sujet de predilection , toute proportion gardé , est-il un peu ou beaucoup superieur aux USA , et en GB ?

[Jacques Ah !]

Tous ce qu'écrit Claude Ecken n'est pas forcément formidable : il y a des choses que je n'aime pas, par contre je viens de relire une belle nouvelle de lui qui était parue dans "La grande anthologie de la science-fiction française" au livre de poche (n°7265), c'est dans le volume 1996-2000 "Les Passeurs de millénaire" (le sixième volume de "La grande anthologie...") et le titre de cette nouvelle est "La fin du big bang"...

Pour ce qui est de Claude Ecken, je trouve que ça bouge un peu trop vite dans ses nouvelles et que c'est souvent à la limite du délire paranoïaque, même si dans notre monde réel, il y a de quoi avoir de telles réactions... Bonne journée. ludwig van.

[Soleil vert]

En somme, on ne sait toujours pas en quoi l'article de Claude est "formidable" et "remarquable". Peut-être que la vraie raison de la crise du domaine, ce n'est pas son incompatibilité physique avec le reste de la littérature ? Peut-être que la vraie raison, c'est que sa production intellectuelle est proche du néant ?

En fait on est écrasé par la production intellectuelle et la multiplicité des allégeances de Claude Ecken. Comment soulever un pareil couvercle ?

Je ne suis pourtant pas vraiment convaincu que la mécanique quantique puisse m' apporter un éclairage sur une définition de la SF.
Verroterie mise à part, je préfère m'en tenir à une reflexion peut-être simpliste mais qui me convient bien concernant une similitude entre la démarche scientifique expérimentale et la démarche du lecteur de SF :
Le scientifique accepte d'entrée la réalité et l'irrationnalité apparente d'un phénomène, moyennant l'élaboration d'une hypothèse promesse d'une vérité scientifique ultérieure. C' est une espèce de monnaie d'échange qui permet à l'expérimentateur de voyager en toute sécurité (mentale) dans un univers inconnu.
De la même façon, le lecteur de science-fiction suspend (selon une formule bien connue) toute incrédulité et s'immerge dans un univers sans repère dont il accepte de différer la compréhension. C'est celà qui le différencie d'un lecteur de mainstream.

[Jacques Ah !]

Claude Ecken fait parfois du bon travail, mais il écrit aussi des tas de choses très bêtes, c'est comme ça. Rappelons-nous que personne n'a jamais parlé de la 73ème vierge... Bonne journée. ludwig van.