Dommage, c'est là (dans la discussion sur l'histoire) que nous sommes d'accord.Lem a écrit :MF >
J'ai dit que j'étais ok pour sortir l'Histoire du fil.

Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Dommage, c'est là (dans la discussion sur l'histoire) que nous sommes d'accord.Lem a écrit :MF >
J'ai dit que j'étais ok pour sortir l'Histoire du fil.
Une anecdote me revient à ce sujet. Au Lycée, j'étais déjà très immergé dans la bande dessinée, j'essayais encore de dessiner moi-même, je m'étais inscrit à un cursus de dessin. Un jour, à Paris, je vais à une séance de dédicace de Siudmak et j'achète son premier recueil d'illustrations. Je ne le connaissais que par les couvertures de Pocket et là, en grand format et bien reproduit, je trouve ça encore plus fort. Une sorte d'hyperréalisme fin. Candide, j'amène le bouquin à mon prof de dessin qui le feuillette avec un sourire sinistre et me le rend illico, infiniment méprisant : "Ouais… Dans le genre académique et pompier, ce type sait dessiner, si on veut."Erion a écrit :Ah mais je parlais de l'Académie, enfin, le vrai terme, pas ce qu'on a dit ensuite. Il y a eu une paire d'années un bouquin qui remettait en perspective la peinture académique et l'art pompier.
Perso, mais ça n'intéresse peut-être que moi, je relancerais bien la question de savoir pourquoi il faudrait donner à la SF un théoricien fondamental qui s'intéresse si peu au futur? Il me semble que c'est vraiment le minimum syndical...Lem a écrit : De quoi parle-t-on en attendant la suite du feuilleton K ? Du futur ? Du sense of wonder ? De ce que la métaphysique a à voir dans ces deux concepts ?
Voui, enfin, pour en revenir au sujet, j'espère que tu es conscient que l'Académisme de l'époque n'avait pas le statut ridicule qu'il a maintenant, au moment même où la proto-SF se constitue.Lem a écrit : Pas forcément besoin d'une tribune dans les journaux ou d'une émission de télé pour jouer un rôle de prescripteur.
Je pense que ta question biaise le débat avant qu'il ait pu commencer.Lensman a écrit :je relancerais bien la question de savoir pourquoi il faudrait donner à la SF un théoricien fondamental qui s'intéresse si peu au futur? Il me semble que c'est vraiment le minimum syndical...
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Lem a écrit:
jeandive a écrit:
perso , pas trop naivement je pense ( ?) , je trouve qu'il reste pas mal de choses a faire , et que , meme si TRES lentement et TRES peu , les choses bougent et qu'il faut donc amener encore du grain au moulin ( pas celui de don quichotte )
apres , peut etre lem dans 20 ans , en viendra là aussi ...
Sans aucun second de gré : tu trouves que ma contribution du jour – une histoire, trois ou quatre citations, des suggestions de lignes historiques, des références bilbiographiques – n'est pas assez consistante ? J'ai plutôt l'impression d'amener assez régulièrement du grain à moudre.
Pareil; Jeandive laisse entendre qu'on est de grosses faignasses! Il ne manque pas culot! hé hé!
Oncle Joe
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.....mais il ne faut pas hésiter à se jeter à l'eau (si j'ose écrire), et à nous rédiger quelques articles. Cela ne se fait pas par l'opération du Saint-Esprit, il faut le faire soi-même, à moment donné (on peut être inspiré par ce dernier, dans les grands moments...). Perso, c'est en trouvant des livres que je ne voyais pas dans les références que j'ai commencé à écrire des articles...
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Je ne me souviens plus si Renard a écrit un texte se passant dans l'avenir.
Mine de rien, le roman (1911) de Gernsback se passe dans l'avenir. Lui, en tout cas, ça le passionnait, même s'il n'avait pas la belle plume théorique de Renard.
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durant les années 50, la BD est considérée comme un enfantillage -- aucune influence sur le développement de la SF
,Erion a écrit :j'espère que tu es conscient que l'Académisme de l'époque n'avait pas le statut ridicule qu'il a maintenant, au moment même où la proto-SF se constitue.
Même si on se limite à la proto-SF francaise, il me semble que l'anticipation, l'utopie aussi, font "partie de la définition" et ne sauraient en être exclus. Que la SF ne se limite pas au futur est une autre chose.Lem a écrit :Je pense que ta question biaise le débat avant qu'il ait pu commencer.Lensman a écrit :je relancerais bien la question de savoir pourquoi il faudrait donner à la SF un théoricien fondamental qui s'intéresse si peu au futur? Il me semble que c'est vraiment le minimum syndical...
La poser dans ces termes implique que la SF a intrinsèquement quelque chose à voir avec le futur – que celui-ci fait partie de la définition.
Mais là il y a un problème; quand? N'y a-t-il pas déjà déni pour la partie "populaire" de la proto-SF, i.e. La Hire, Renard, Moselli, Spitz? c.a.d. avant que la SF nous arrive des USA? Et, bien sûr, le déni annexe à la littgen Huxley et Orwell sans même discuter du caractère "merveilleux scientifique" ou "anticipation" de leurs oeuvres....Lem a écrit :,Erion a écrit :j'espère que tu es conscient que l'Académisme de l'époque n'avait pas le statut ridicule qu'il a maintenant, au moment même où la proto-SF se constitue.
Fais-moi crédit : oui, je suis conscient. Quand la proto-SF se constitue, il n'y a pas de déni. C'est pour ça que Balzac en écrit, que Nodier en écrit, qu'Hugo en écrit… Le déni ne se produit qu'au XXème siècle.
Attention, il y a peut-être un risque de confusion ici.bormandg a écrit :Même si on se limite à la proto-SF francaise, il me semble que l'anticipation, l'utopie aussi, font "partie de la définition" et ne sauraient en être exclus. Que la SF ne se limite pas au futur est une autre chose.
ben la sf = futur ....entre autre , mais pas seulement .Apres c'est " UN " theoricien fondamental " , pas " LE " , il a donc sa place , apres l'importance qu'on lui donne ....le type de debat sans fin ou personne n'a tort ou raison , ou tout est plutot question de point de vue .Comme le fait de parler de M pour tout et n'importe quoi , ou trouver de la sf partoutLem a écrit :Je pense que ta question biaise le débat avant qu'il ait pu commencer.Lensman a écrit :je relancerais bien la question de savoir pourquoi il faudrait donner à la SF un théoricien fondamental qui s'intéresse si peu au futur? Il me semble que c'est vraiment le minimum syndical...
La poser dans ces termes implique que la SF a intrinsèquement quelque chose à voir avec le futur – que celui-ci fait partie de la définition.
On a plus ou moins tranché cette question de méthode avec Oncle et d'autres pas mal plus haut. On est d'accord pour ne parler du déni de la SF qu'à partir du moment où elle existe ici en tant que label éditorial, c'est à dire 1950. C'est une simplification provisoire mais pour le débat, elle est sans doute utile.bormandg a écrit :N'y a-t-il pas déjà déni pour la partie "populaire" de la proto-SF, i.e. La Hire, Renard, Moselli, Spitz? c.a.d. avant que la SF nous arrive des USA? Et, bien sûr, le déni annexe à la littgen Huxley et Orwell sans même discuter du caractère "merveilleux scientifique" ou "anticipation" de leurs oeuvres....
Cher Jeandivejeandive a écrit :.Et du coup je ressent aussi comme un manque d'enthousiasme par exemple a l'élaboration d'une histoire de la sf : venant de personne l'aimant , cette sf , c'est..bizarre ( j'ai dit bizarre quid de rosny ? du verne " La journée d'un journaliste américain en 2890 "