Onc' Joe, tu n'es qu'un affreux élitiste.Lensman a écrit :Cet aspect spéculation scientifique, ou pseudo-spéculation scientifique, ou spéculation pseudo-scientifique, ou pseudo-spéculation pseudo-scientifique est tout de même (à mon sens) une composante très particulière de la SF, et participe énormément à son charme.
Je dirais plutôt qu'elle a manqué plein de coches à plein de moments donnés. Et aussi qu'il y a eu de tout temps des gens — auteurs, éditeurs, rédac'chefs — chez qui le désir de se démarquer de la SF anglo-saxonne est passé par le rejet de la spéculation scientifique.Lensman a écrit :Mais ces remarques n'enlèvent rien à l'intérêt de cette excellente antho. Elles rappellent juste que la SF, en France, a, d'après moi, raté un certain coche, à moment donné. Elle boite un peu, ou il lui manque un œil, bref, un petit truc qui manque, pour que le tableau soit complet.
Ce qui nous amène au bon vieux désir d'être reconnu par les mundanes, soit dit en passant. À ce sujet, il est amusant de regarder quels auteurs français sont cités dans la préface — et accessoirement de compter combien le sont parmi ceux qui ont participé à Escales sur l'horizon.
La SF est surtout "plurielle", si j'ose dire. Cette antho présente, pour schématiser, un éventail d'angles de vision relativement étroit au regard des potentialités du genre, avec une tonalité générale plutôt morbide. Mais c'est juste une antho, pas une vue en coupe de l'état de la SF en France.Lensman a écrit :Mais tout cela va sans doute évoluer. La SF change tout le temps, par nature.