Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. janv. 14, 2010 12:01 am

bormandg a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :
Shalmaneser a écrit :Peut-être le terme d'évolution conviendrait-il mieux pour la SF ?
Dans ce cas, une évolution vers plus de complexité et de sophistication, que j'aurais bien du mal à ne pas appeler un "progrès".
Roland, je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde (je ne cite pas les mails précédents avec lesquels je suis d'accord).
Je suis d'accord aussi, je pense...
Cela dit, les problèmes de complexification et de sophistication, en matière culturelle, sont des problèmes… compliqués. Et sophistiqués!
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » jeu. janv. 14, 2010 12:03 am

Shalmaneser a écrit :
bormandg a écrit : Exact, mais aussi lontemps qu'un débat n'est pas tranché (et, en littérature, je vois mal quand il pourrait l'être de façon définitive), l'accumulation ne permet pas l'élimination d'une idée qui n'a pas encore été abandonnée. Il n'y a donc pas nécessité d'opinion unique (de "pensée unique") pour qu'il y ait accumulation et progrès.
Tu veux dire qu'il peut y avoir plusieurs accumulations ?
Mouais. Il y aurait donc des corporations d'auteurs qui bosseraient ensemble dans de petits ateliers, comme les lutins du père Noël, et chacun d'entre eux espèrerait secrètement fabriquer un jouet plus perfectionné que celui de son voisin ?
Plutôt des auteurs qui se lisent les uns les autres, s'empruntent des trucs, et font collectivement évoluer le genre à la fois grâce à leur propre imagination et à ce qu'ils peuvent piocher chez le voisin.

C'est peut-être pour ça qu'une idée nouvelle peut très vite devenir un cliché. Lehman avait jadis une théorie de la variation sur le thème qui marchait plutôt bien et qui permettait, je crois, d'expliquer ça.

Quand j'ai écrit Poupée aux yeux morts, j'avais dès le départ quelques idées et lignes directrices qui me fournissaient une superposition de trames.

Ainsi, l'inversion du paradoxe des jumeaux de Langevin est sans doute l'idée fondatrice du livre. (Pourquoi celui qui est parti dans l'espace a-t-il vieilli ?) Que le phénomène concerne un couple m'a ensuite fourni la principale ligne directrice. (Pourquoi celle qui est restée sur Terre n'a-t-elle pas vieilli ?)

À la base, le roman, c'est ça : une idée de pure science-fiction consistant à renverser un paradoxe archi-connu, et deux êtres humains confrontés à un problème humain. Une histoire qui « n'aurait pas pu se produire sans son contenu scientifique ».

Sauf que, ça, c'est un point de départ. Ensuite, le roman vit sa vie. Mais le point de départ en question me paraît bon exemple de ce que permet cette accumulation des thèmes et des solutions caractéristique de la science-fiction.
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » jeu. janv. 14, 2010 12:04 am

JDB a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :
Lensman a écrit :Enfin, Homère et Dan Simons, c'est pas évident à cause de la langue, déjà...
Et puis Dan Simmons, ça serait plutôt une régression par rapport à Homère.
Si j'osais...
J'ose.
... je dirais que, comme commentaire, c'est glauque.
Pardon aux familles, toussa.
JDB
J'ai pas pu m'en empêcher.

Désolé.
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Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » jeu. janv. 14, 2010 2:04 am

Shalmaneser a écrit :
bormandg a écrit : Hegel et ceux qui pensaient ainsi chez les scientifiques (on parle de l'idéal de Lagrange, non?) ont été contredits par l'évolution de la science, et cete conception du progrès a certainement été abandonnée depuis, au moins, un siècle.
Ah, mais je n'ai pas dit que le concept de progrès n'avait pas pris un coup de vieux depuis la grande époque du positivisme...
En revanche, il me semble évident que la science n'a toujours pas abandonné l'Absolu comme finalité : depuis quand ne s'agit-il plus pour les scientifiques de comprendre le fonctionnement de l'univers dans son ensemble, par exemple ?
Depuis environ 1920. Peut-être un peu avant pour les plus fins.
Et le progrès, par exemple médical pour faire simple, n'a pas de but ultime défini sauf comprendre et soigner ici et maintenant.
Mon immortalité est provisoire.

Lem

Message par Lem » jeu. janv. 14, 2010 2:29 am

Un certain David Bergeron, dans sa critique de[i] The Box[/i] de Richard Kelly (d'après une nouvelle de R. Matheson) a écrit :Un inconnu vous offre 1 000 000 $ si vous appuyez sur le bouton d'une boîte. En contre partie, une personne meurt dans le monde. Que faites vous ?

Se prêtant bien plus à une adaptation télévisuelle (ce qu’elle fut dans les années 80 dans la série Twilight Zone) qu’à un long métrage, la nouvelle de Matheson permet à Richard Kelly de poser les bases d'une histoire beaucoup plus complexe. Ainsi, motivé par son imagination débordante et son talent d’écriture indéniable, Kelly invente ce que Matheson avait laissé volontairement sans réponse (Les origines de la boite) et développe les enjeux dramatiques et psychologiques d'une telle proposition sur une famille Américaine moyenne.

Bien évidemment, univers de Richard Kelly oblige, cette extrapolation n’a pour but de faire converger le récit vers, je cite: «un développement de la recherche cosmique en réponse à des angoisses existentielles».

Non ne partez pas en courant ! Loin des délires métaphysiques colorés et absurdes de Southland Tales, Kelly nous rassure que The Box demeure son film «le plus personnel» et «le plus accessible» !

Bon d’accord; «Personnel» et «Accessible» demeurent 2 qualificatifs assez incompatibles chez Kelly. Mais malgré ses sempiternelles digressions philosophico-fantastiques à base d’apocalypse, de science-fiction, de voyage dans le temps, de dimensions parallèles et d’identités multiples, il est évident que The Box demeure plus accessible et plus personnel que Southland Tales

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. janv. 14, 2010 3:13 am

Lem a écrit :
Un certain David Bergeron, dans sa critique de[i] The Box[/i] de Richard Kelly (d'après une nouvelle de R. Matheson) a écrit :Un inconnu vous offre 1 000 000 $ si vous appuyez sur le bouton d'une boîte. En contre partie, une personne meurt dans le monde. Que faites vous ?

Se prêtant bien plus à une adaptation télévisuelle (ce qu’elle fut dans les années 80 dans la série Twilight Zone) qu’à un long métrage, la nouvelle de Matheson permet à Richard Kelly de poser les bases d'une histoire beaucoup plus complexe. Ainsi, motivé par son imagination débordante et son talent d’écriture indéniable, Kelly invente ce que Matheson avait laissé volontairement sans réponse (Les origines de la boite) et développe les enjeux dramatiques et psychologiques d'une telle proposition sur une famille Américaine moyenne.

Bien évidemment, univers de Richard Kelly oblige, cette extrapolation n’a pour but de faire converger le récit vers, je cite: «un développement de la recherche cosmique en réponse à des angoisses existentielles».

Non ne partez pas en courant ! Loin des délires métaphysiques colorés et absurdes de Southland Tales, Kelly nous rassure que The Box demeure son film «le plus personnel» et «le plus accessible» !

Bon d’accord; «Personnel» et «Accessible» demeurent 2 qualificatifs assez incompatibles chez Kelly. Mais malgré ses sempiternelles digressions philosophico-fantastiques à base d’apocalypse, de science-fiction, de voyage dans le temps, de dimensions parallèles et d’identités multiples, il est évident que The Box demeure plus accessible et plus personnel que Southland Tales
Ce brave garçon écrit donc:
"malgré ses sempiternelles digressions philosophico-fantastiques à base d’apocalypse, de science-fiction, de voyage dans le temps, de dimensions parallèles et d’identités multiples"
C'est dans la même liste, mais il faut croire que ce sont des choses distinctes pour lui, même si redoutables (on est heureux d'apprendre que la science-fiction n'est pas exactement superposable aux "sempiternelles digressions philosophico-fantastiques à base d’apocalypse", c'est déjà ça!)
Pas mal, cette cour des miracles des prescripteurs ! ils font très fort!
Oncle Joe, hilare

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Message par Lensman » jeu. janv. 14, 2010 3:26 am

Tiens, trouvé ça à l'instant sur un blog (il suffit de taper "science-fiction métaphysique "sur Google" et on se marre bien):

"La metaphysique par definition c'est l'explication de l'au-dela: comme dieu, la morale, la conscience, les entites et forces naturelles qui agissent dans notre monde...etc
si je me rappelle bien, elle a ete definie premierement par Aristote, et puis apres par Kant qui lui a change un peu le sens.
la science fiction peut etre de la metaphysique si elle applique a des sujets existentiels (par exemple le film Matrix). et pour bien apprecier comme quelques explications metaphysiques fournies par les religions bibliques sont en sorte, de la science fiction, compare la Scientologie a l'Islam: tout les deux donnent des explications extraordinaires, mais les gens se moquent de la Scientologie et ne veulent pas admettre que l'Islam l'est aussi."

Les religions bibliques sont en sorte de la science-fiction... pas mal non plus!
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le jeu. janv. 14, 2010 3:35 am, modifié 1 fois.

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Message par Lensman » jeu. janv. 14, 2010 3:29 am

Un roman entier:

http://seuil.free.fr/

Oncle Joe

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Message par Lensman » jeu. janv. 14, 2010 3:35 am

Ah, un blog dont l'auteur n'a pas tout compris…

"La route est ce que j'appellerais un roman métaphysique, non un récit de science fiction"

http://blog.cavesa.ch/index.php/2008/03 ... taphysique

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Papageno
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Message par Papageno » jeu. janv. 14, 2010 9:19 am

Depuis environ 1920. Peut-être un peu avant pour les plus fins.
Voila !

Shalmaneser
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Message par Shalmaneser » jeu. janv. 14, 2010 11:04 am

Gérard Klein a écrit :
Shalmaneser a écrit : Ah, mais je n'ai pas dit que le concept de progrès n'avait pas pris un coup de vieux depuis la grande époque du positivisme...
En revanche, il me semble évident que la science n'a toujours pas abandonné l'Absolu comme finalité : depuis quand ne s'agit-il plus pour les scientifiques de comprendre le fonctionnement de l'univers dans son ensemble, par exemple ?
Depuis environ 1920. Peut-être un peu avant pour les plus fins.
Et le progrès, par exemple médical pour faire simple, n'a pas de but ultime défini sauf comprendre et soigner ici et maintenant.
Mais dans ce cas, le progrès a toujours une finalité, même hors de l'histoire : soigner ici et maintenant. Et j'ai bien du mal à ne pas croire que les médecins se donnent pour objectif, aussi, de mieux soigner demain. Et quid de l'immortalité, ou de l'éternelle jeunesse, dont on nous rebat les oreilles ? Ne serait-ce pas l'ultime étape, purement théorique, je vous l'accorde, de l'allongement progressif de la durée de vie ?
Ce que j'essaie de dire, c'est qu'on progresse toujours vers quelque chose de clairement identifiable, dans les domaines liés à la connaissance positive, que cette finalité soit accessible ou non. Le progrès est un concept d'ordre téléologique.

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dracosolis
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Message par dracosolis » jeu. janv. 14, 2010 11:36 am

Roland C. Wagner a écrit :
Shalmaneser a écrit :
bormandg a écrit : Collectif ne veut pas dire dirigiste, voix de son maître et Cie. Je ne vois rien dans ce thread qui contredise le fait que les auteurs de SF se répondent entre eux. pas toujours par des acquiescements, mais je rappel que collectif ne veut pas dire unissonique.
Donc, ici, quand Untel écrit un bouquin, il le fait pour faire mieux que tel autre ?
Face à ça, je ne peux que répondre pour mon cas personnel. Alors, sauf exception, j'essaye toujours d'écrire un bouquin meilleur que le précédent. Et si je traite un thème, j'essaye soit de trouver une nouvelle manière de le faire, soit d'aller plus loin dans sa déclinaison.
idem
edit :
euh bémol...
en jeunesse, je ne pars pas du principe que le thème est supposé connu, donc j'ai tendance à coller "plus" aux sources
mais seulement tendance.
en adulte je me permets tout ce" dont je suis capable

(tiens d'ailleurs, Ro', la nouvelle pour laquelle je t'avais emprunté la transparence touillée à ma sauce devrait sortir incessamment^^)

Lensman a écrit : Les religions bibliques sont en sorte de la science-fiction... pas mal non plus!
Oncle Joe
j'ai tendance à le penser (ça et la névrose obsessionnelle) mais pas fort
je veux pas vexer non plus
Modifié en dernier par dracosolis le jeu. janv. 14, 2010 11:43 am, modifié 3 fois.
Antéchrist N°4
Idéologue Relativiste à mi-temps
Antéchrist N°4 :

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Message par Lensman » jeu. janv. 14, 2010 11:37 am

Shalmaneser a écrit : Ce que j'essaie de dire, c'est qu'on progresse toujours vers quelque chose de clairement identifiable, dans les domaines liés à la connaissance positive, que cette finalité soit accessible ou non. Le progrès est un concept d'ordre téléologique.
Enfin, c'est toujours un peu audacieux de définir des finalités clairement identifiables. Ces finalités même peuvent se modifier, parfois assez radicalement, au fur et à mesure. Je veux bien qu'on dise que ce soit téléologique, mais dans un contexte relativement limité. Un concept de "téléologie" en soi (c'est-à-dire ou la finalité serait clairement définie) quand on y réfléchit, ce n'est pas évident, du fait du caractère vague de la finalité. Mais bon... peut-être que le concept même de téléologie qui n'est pas très opérant, et fait partie de ces idées faussement facile à comprendre, et qui en fin (sic) de compte n'aident pas à comprendre grand chose… mais tout le monde ne sera pas d'accord… Je suis sans doute très déformé par la lecture de la SF (voir l'observation du monde, dans une moindre mesure, bien sûr…)
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Message par marypop » jeu. janv. 14, 2010 12:44 pm

Shalmaneser a écrit :
bormandg a écrit : Collectif ne veut pas dire dirigiste, voix de son maître et Cie. Je ne vois rien dans ce thread qui contredise le fait que les auteurs de SF se répondent entre eux. pas toujours par des acquiescements, mais je rappel que collectif ne veut pas dire unissonique.
Donc, ici, quand Untel écrit un bouquin, il le fait pour faire mieux que tel autre ?
Il le fait en sachant que tel autre a été écrit.

C'est intéressant en effet, mais on a bien un sentiment d'anciens textes de SF qui ont vieilli, ce qui par exemple se produit peu en Fantasy.
C'est comme si tu écris un policier, tu ne peux pas faire comme si Agatha Christie n'avait jamais existé.

Là l'auteur s'adresse à un milieu, il sait que le lecteur partage des références.
Il y a encore des copies sues ou pas par l'auteur concerné, conscientes ou inconscientes, mais globalement le récit "progresse" dans les idées.

Exemple récent qui me vient à l'esprit : si aujourd'hui un bouquin me parle de réduction du paquet d'ondes, comme j'ai déjà lu du Egan, je n'ai pas besoin qu'on m'explique toute la théorie en long en large et en travers.
L'auteur va quand même en général mettre une explication sommaire pour garder le texte accessible, mais ne détaillera pas autant que les premières fois que le sujet a été abordé.
Idem si tu parles de génie génétique aujourd'hui.

Ceci est également vrai sur les techniques de narration, sur certaines idées philosophiques (et je pense par exemple à la critique récemment remise sur ce fil de la vieille anglaise Le thème du transfert de personna a été utilisé de nombreuses fois, cela ne me choque donc pas qu'un texte récent utilise l'idée sans s'apesantir sur les mécanismes).

Par comparaison, je crois que c'est Sand qui a parlé dans ce fil de "chick litt" les règles du genre sont connues, mais en effet n'évoluent pas, les ficelles sont simplement reprises d'un bouquin à l'autre.

Globalement, pour moi, ce mécanisme d'enrichissement explique le déni de certaines formes de SF par les lecteurs SF, souvent déçus de trop de simplicité par rapport à leur référentiel.
Exemple : déception en voyant Matrix si on a lu Dick, en voyant Avatar si on est familiers avec beaucoup de concepts qui y sont à peine évoqués, etc etc

edit : juste un poil de corrections orthographiques
Modifié en dernier par marypop le jeu. janv. 14, 2010 1:14 pm, modifié 1 fois.
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

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Message par Erion » jeu. janv. 14, 2010 1:11 pm

A propos du film Inception de Christopher Nolan, sur un blog du LA Times :
http://latimesblogs.latimes.com/herocom ... n-on-.html

"Is it an international thriller? A story of madness and lost love? Or Hollywood’s very first metaphysical heist movie? The answer is “all of the above,” according to writer-director Christopher Nolan, whose follow-up to “The Dark Knight” seems to have Ian Fleming, the Wachowski Brothers and Sigmund Freud as its spiritual advisors."

Premier film de braquage métaphysique ?????
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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