Transhumain a écrit :
Mais cette "présence", qui d'ailleurs n'est jamais évoquée que comme possibilité, voire comme expression symbolique ou métaphorique d'autre chose, n'est pas une "hypothèse de travail" : elle fait simplement partie du paysage, de l'univers du livre. Dans La Route, en quelque sorte, Dieu est parti, ne laissant sur terre qu'une infime parcelle de lumière, ce "feu" que portent le père et l'enfant.
Comme je n'ai pas lu La route, je suis objectif...
Mais rien qu'une expression comme "Dieu est parti" me fait rigoler. Pour être parti, il faudrait qu'il ait été là, et de toute façon, je ne comprends pas vraiment de que ça veut dire (le fait d'être "parti" me semble contradictoire avec la notion de dieu, mais je ne suis pas connaisseur).
Je n'ai rien contre la religiosité, ou le mysticisme de tet ou tel personnage, évidemment, c'est un élément comme un autre, parfaitement courant et qui peut être très intéressant. Mais pour un LIVRE en lui-même, comme tu écris, ça me paraît farfelu.
Par ailleurs, comme dit Roland, c'est le genre de domaine où il vaut mieux préciser quand on plaisante ou quand on parle sérieusement, vu le nombre de timbrés (peut-être majoritaires dans l'espèce humaine, d'ailleurs, qui sait?) qui sont dans ce genre de trip. Pour moi, non merci, je préfère rester dans mon lit douillet... Ce n'est que mon opinion, mais je la partage. Et c'est d'ailleurs, mine de rien, un des éléments qui me plaisent dans la SF, le fait qu'elle soit souvent (je ne dis pas toujours, mais souvent, et assez fondamentalement) d'expression matérialiste.
Oncle Joe
PS: à part ça, oui, j'aime pas mal de textes fantastiques, y compris écrits par des gens qui sont spiritualistes. Mais là, je parlais de SF.