Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lensman
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Message par Lensman » sam. janv. 30, 2010 3:21 pm

Lem a écrit : Tout est décidément chez Renard.
Y compris le mot "rationnel", qu'il a l'air de priser (une faute de goût: on dirait Versins…)
Hum… je crois surtout que tu y trouves tout ce que tu a envie d'y trouver… Mais Si tu avais trouvé tout cela dans Paul Claudel, j'aurais été plus inquiet (avec tout le respect que nous devons à Paul Claudel…).
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bormandg
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Message par bormandg » sam. janv. 30, 2010 3:41 pm

Je répète mon opinion sur Renard: s'il a échoué à créer un mouvement et à en être le porte-drapeau, c'est sans doute, au moins en partie parce que la Guerre Européenne de 14-18 a pu jouer son rôle, mais quand même de 1918 à 1926 il aurait eu le temps de réessayer si..., parce qu'il ne s'est adressé qu'aux xcritiques et prescripteurs reconnus dans son essai; bref parce qu'il n'était pas un porte-drapeau d'idées nouvelles. 8)
Modifié en dernier par bormandg le sam. janv. 30, 2010 6:27 pm, modifié 1 fois.
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Lensman
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Message par Lensman » sam. janv. 30, 2010 3:53 pm

bormandg a écrit : mais quand même de 1948 à 1926 il aurait eu le temps de réessayer si...,
A rebrousse-temps? Jolie théorie, plus déconcertante encore que celle de Lem!
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Lem

Message par Lem » sam. janv. 30, 2010 4:10 pm

Lensman a écrit :
Lem a écrit : Tout est décidément chez Renard.
Y compris le mot "rationnel", qu'il a l'air de priser (une faute de goût: on dirait Versins…)
Hum… je crois surtout que tu y trouves tout ce que tu a envie d'y trouver… Mais Si tu avais trouvé tout cela dans Paul Claudel, j'aurais été plus inquiet
C'est tout le charme des coïncidences.
On regarde les articles théoriques de l'homme rétrospectivement considéré comme l'auteur de science-fiction français le plus important du début du siècle. On y trouve une déclaration sur "un nouveau genre" et des références à Wells, à Rosny, à Conan Doyle. On y trouve une analyse des processus de création d'un objet SF, des remarques frappantes sur le type de suspension de l'incrédulité que ces textes demandent au lecteur. On y entend déjà un étonnement de ne pas être pris au sérieux par la littérature. On y découvre même une anticipation frappante de la conversation qu'on vient d'avoir : la récusation des textes qui prennent prétexte de la SF pour faire de la satire ou de l'allégorie et aussi celle des textes qui ne sont pas strictement fondés sur la science, pour lesquels Renard propose un classement plus large :
Si la maîtrise de Wells à imaginer et à mettre en valeur des thèmes de merveilleux-scientifique a fait sa gloire, tous ses livres sont loin d’en être autant de types. Je ne retiens comme tels que cinq romans et quelques nouvelles (1). Sans parler des vaticinations socialistes et de certaines œuvres d’un modèle assez quelconque, il y a en effet quelques écrits de Wells où le m-s n’est qu’un prétexte à philosopher, un facteur secondaire de l’intrigue et que, pour cela, nous récuserons. Exemple : Place aux géants. (Ce n’est pas, remarquons-le, que, dans les cinq romans et quelques nouvelles retenus, Wells se prive de satires ou d’enseignements. Au contraire. Mais les hautes leçons qu’il nous y donne se dégagent si naturellement de l’affabulation m-s qu’il n’a même pas besoin de les exprimer et que, d’un bout à l’autre du roman, il poursuit sans une digression, sans une révélation de sous-entendu, l’histoire de la découverte prodigieuse ou de l’événement extraordinaire. Exemple, cet apologue formidable : L’île du docteur Moreau.)
Et il y a aussi d’autres ouvrages – fort curieux du reste, et qui font de Wells un véritable novateur – où ce n’est plus la science, mais la seule logique (considérée non comme une science mais comme habitude de l’esprit) qui vient se mêler au merveilleux. Je les écarte aussi et propose de réserver à ces fables (exemples : La merveilleuse visite), l’épithète de merveilleux-logique, réservant celle de m-s pour celles qui nous présentent l’aventure d’une science poussée jusqu’à la merveille ou d’une merveille envisagée scientifiquement.

(1) Cinq romans : La guerre des mondes, L’île du docteur Moreau, Les premiers hommes dans la lune, L’homme invisible, La machine à explorer le temps. Quelques nouvelles : Dans l’abîme, Le nouvel accélérateur, Le corps volé, La vérité concernant Pyecraft, etc.
Claudel ou Valéry auraient pu le faire, c'est vrai.
Quant à moi, j'ai du bol que Renard ait écrit Le péril bleu et Le brouillard du 26 octobre (et que Gernsback ait traduit Le voyage immobile dans la petite collection Amazing) sinon il se serait sans doute trouvé quelques esprits retors ici pour soutenir que ce dont il parle n'a absolument rien à voir avec la science-fiction.

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silramil
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Message par silramil » sam. janv. 30, 2010 4:14 pm

Lem a écrit : On regarde les articles théoriques de l'homme rétrospectivement considéré comme l'auteur de science-fiction français le plus important du début du siècle.
considéré par qui ?
(désolé d'être lapidaire)

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Erion
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Message par Erion » sam. janv. 30, 2010 4:22 pm

silramil a écrit :
Lem a écrit : On regarde les articles théoriques de l'homme rétrospectivement considéré comme l'auteur de science-fiction français le plus important du début du siècle.
considéré par qui ?
(désolé d'être lapidaire)
Je crois que Serge n'a pas précisé de quel siècle il s'agissait. Visiblement, vu les bientôt 500 pages de thread, pour le XXIe siècle, Maurice Renard l'emporte haut la main.
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Lensman
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Message par Lensman » sam. janv. 30, 2010 4:27 pm

Lem a écrit : Claudel ou Valéry auraient pu le faire, c'est vrai.
Quant à moi, j'ai du bol que Renard ait écrit Le péril bleu et Le brouillard du 26 octobre (et que Gernsback ait traduit Le voyage immobile dans la petite collection Amazing) sinon il se serait sans doute trouvé quelques esprits retors ici pour soutenir que ce dont il parle n'a absolument rien à voir avec la science-fiction.
Je vois plus Valéry que Claudel, je ne sais pas pourquoi…
Les esprits retors, j'en connais qui trouvaient que Jules Verne, ça n'était au fond pas si important que ça… un auteur repris par Gernsback, aussi...
Tout le monde adore Maurice Renard. Il est bien inutile de lui prêter plus qu'il n'a fait, et juste poignant de rêver sur ce qu'il aurait voulu faire... uchronie, quand tu nous tiens! C'est le refuge, un peu triste, des naufragés, j'en ai peur. La littérature française, pays des naufragés de la SF? (en hommage à une expression employée par Lacassin pour désigner Le Rouge…)
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Lem

Message par Lem » sam. janv. 30, 2010 4:33 pm

silramil a écrit :
Lem a écrit : On regarde les articles théoriques de l'homme rétrospectivement considéré comme l'auteur de science-fiction français le plus important du début du siècle.
considéré par qui ?
Sadoul : ouverture de la "partie française" de son Histoire :
Les précurseurs de la SF évoqués au cours de l'Introduction de cet ouvrage ont donné dans notre pays une descendance bien différente de celle d'outre-Atlantique. D'une certaine manière, on pourrait même prétendre que la science-fiction moderne, telle que nous l'avons défnie, ne commence en France que dans les années 50 à l'imitation des auteurs américains. Ce serait à la fois injuste et faux : injuste car l'anticipation scientifique française d'avant-guerre fut une des plus riches du monde ; et faux car certains de ses membres, Maurice Renard en particulier, eurent une influence non-négligeable sur les auteurs anglo-saxons.
Versins à l'article correspondant de l'Encyclopédie :
L'activité conjecturale de cet écrivain français considéré comme le meilleur auteur d'anticipation scientifique français des années 1900-1930 entre Jules Verne et J.-H. Rosny d'une part, Jacques Spitz et René Barjavel d'autre part…
Bleiler, à l'article correspondant de Science fiction, the early years :
French writer, author of many science-fiction books that have not been translated. According to Versins, the most significant french writer in the genre between the Victorians and the moderns.
Clute & Nicholls, vous savez où :
French writer, generally regarded in France as the most important native sf writer for the period 1900-1930.
Autrement dit: il est "injuste et faux" de prétendre que la SF moderne ne commence que dans les années 50 à l'imitation des auteurs américains car "l'anticipation scientifique française de l'entre-deux-guerres est très riche". Si Sadoul écrit ça, c'est que l'anticipation scientifique (ou le merveilleux-scientifique, ou le roman scientifique) est l'un des noms de la science-fiction – exactement comme la scientific romance – et pas une chose différente. Et dans cette SF française du début du siècle, Renard est l'un des auteurs les plus importants, sinon le plus important.

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Lensman
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Message par Lensman » sam. janv. 30, 2010 4:36 pm

Lem a écrit : Et dans cette SF française du début du siècle, Renard est l'un des auteurs les plus importants, sinon le plus important.
L'auteur français le plus important, dans cette période, c'est Wells… Et je ne plaisante pas vraiment…
Oncle Joe

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » sam. janv. 30, 2010 4:43 pm

Quand on parle du déni de quoi parle - t- on ? On vient de m'apprendre sur un autre forum qu'il existait en 1984 une émission quotidienne sur la SF nommé Intersidéral qui était diffusé sur France Inter. Toujours sur Inter Jean Marc Terrasse parlait de SF de temps en temps dans son émission en 1984/ 1885(surtout de BD, mais bon). Je me souviens qu'autour de 1981 / 82 France Culture diffusait des dramatiques de SF. Temps X sur TF1 a duré de 1979 jusqu'en 1983 ou 84. JP Dionnet avait créé une émission nommé Fantasy consacrée aux littératures de l'imaginaire qui contrairement à son titre parlait plus de SF que de fantasy (il y a eu me semble- t - il une interview d'Asimov).
Si l'on ajoute que la TV française a produit des téléfilms ou des feuilletons SF jusqu'au milieu des années 80 (Noires sont les Galaxies, Les Visiteurs, il y a même eu une adaptation d'une nouvelle d'Andrevon en téléfilm).
Le déni n'existait pas à l'époque. La SF littéraire n'était pas présentée à Apostrophe (sauf quand des people s'y essayaient comme le chanteur Francis Lalanne ou le philosophe Michel Casenave). Le déni commence à la fin des années 80. Pourquoi ?
- L'apparition de la TV commercial. Un responsable de TF1 avait dit à Alain Névant à l'époque où il était redac chef de SFmag que les amateurs de SF étaient des publiphobes et que ce n'était donc pas un public pour une chaîne commerciale.
- A partir de 1988 un groupe de presse catholique, Média Participation se livre à un croisade pour la moralisation de la BD. Il rachète notamment Dargaud qui à l'époque était le principal concurrent des Humanos pour la BD de SF. Justement c'est la SF, le fantastique et la fantasy qui vont faire les frais de l'opération. Les victimes de cette purge s'appellent Druillet, Bilal, Godard et Ribera (le Vagabond des Limbes). Les seuls à y échapper curieusement seront Méziére et Christin (mais à partir de 90 il y a une forte baisse de qualité dans les Valérian). Les premières attaques contre les dessins animés japonais concerneront des animes de SF (Albator, Cobra ou Ken le Survivant) comme si la violence génait plus dans un contexte imaginaire que dans un contexte réel.
On voit que deux phénomènes entrent en jeu. D'une part la mercantilisation des médias prélude à celle de la société et d'autre part la volonté d'un retours à l'ordre moral. Le déni s'il existe il est lié au fait que la SF fait réfléchir, la SF comme la fantasy fait rêver (le rêve est considéré comme une forme de subversion), bref n'entre pas dans le moule. Le moule de ceux qui ont décidé d'avoir la peau des idéaux de mai 68 et qui pensent que tout se vend et tout s'achètent.
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Message par Erion » sam. janv. 30, 2010 4:44 pm

Lensman a écrit :
Lem a écrit : Et dans cette SF française du début du siècle, Renard est l'un des auteurs les plus importants, sinon le plus important.
L'auteur français le plus important, dans cette période, c'est Wells… Et je ne plaisante pas vraiment…
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"le docteur Lerne" ?
"Renard remet en scène les thématiques des Rosny, Wells et Verne

Renard se place lui-même dans une tradition littéraire et la parodie ou l'imite.
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Message par Fabien Lyraud » sam. janv. 30, 2010 4:49 pm

bormandg a écrit :Je répète mon opinion sur Renard: s'il a échoué à créer un mouvement et à en être le porte-drapeau, c'est sans doute, au moins en partie parce que la Guerre Européenne de 14-18 a pu jouer son rôle, mais quand même de 1948 à 1926 il aurait eu le temps de réessayer si..., parce qu'il ne s'est adressé qu'aux xcritiques et prescripteurs reconnus dans son essai; bref parce qu'il n'était pas un porte-drapeau d'idées nouvelles. 8)
Après 1925 ce n'était plus possible. Le procès Moselli était passé par là et la condamnation des Offenstadt marque à mon avis un coup d'arrêt à l'anticipation française de l'époque. Entre 1918 et 1925 c'est vrai qu'un courant aurait pu naître. Mais je connais assez peu la période pour voir ce qui a freiné les choses.
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Message par Erion » sam. janv. 30, 2010 4:49 pm

Fabien Lyraud a écrit :Les premières attaques contre les dessins animés japonais concerneront des animes de SF (Albator, Cobra ou Ken le Survivant) comme si la violence génait plus dans un contexte imaginaire que dans un contexte réel.
Faux. La SF n'avait rien à voir là-dedans.

Les attaques étaient sur Dragon Ball (on y voit le sexe d'un enfant), sur les Chevaliers du Zodiaque (décapitation et membre découpé) et Ken le survivant (mais bon, c'est plutôt les combats que l'aspect SF qui compte). Et il y avait même de la censure dans City Hunter (Nicky Larson) parce qu'on parlait de love hotel, que ca se bagarrait. (Et je parle même pas de Maison Ikkokku, où les locataires de la pension se saoulaient à la .... limonade).

Qu'on vienne pas mêler la SF à tout ça. Certes les attaques contre les anime recouvraient des tas de choses, mais clairement, la SF était pas en ligne de mire.
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Lem

Message par Lem » sam. janv. 30, 2010 4:53 pm

Au fait, puisque j'ai cité Sadoul, je donne à tout hasard la page qu'il écrit sur le problème de la définition au début de son Histoire :
Il n'existe, en vérité, aucune définition satisfaisante du genre et je me garderai d'en proposer. Ce n'est d'ailleurs pas là, me semble-t-il, le rôle de l'historien. Le mot lui-même est trompeur car il semble supposer l'existence obligatoire d'éléments scientifiques dans tout texte de SF. Il n'en a jamais rien été. Certes, dans les années 20, on mettait plus facilement l'accent sur la science que sur les autres éléments du récit, mais ce n'était pas là une règle absolue. Aujourd'hui (1974), c'et même l'inverse : un récit où la science joue une part prépondérante devient rarissime. A tel point que Robert Heinlein a proposé de remplacer le vieux terme SF par speculative fiction qui a l'avantage d'avoir les mêmes initiales. Le mot français anticipation est tout aussi dangereux, car il est très fréquent de les récits de SF se déroulent à notre époque et même parfois dans le passé. Le plus simple me semble encore de garder le terme science-fiction qui a l'avantage d'avoir aujourd'hui droit de cité et d'être compris par tous les amateurs.
Personnellement, je n'ai jamais récusé cette approche et c'est comme ça que j'ai abordé le fil. Finalement, quand on met bout à bout Sadoul, Versins, Bleiler, Clute et Nicholls, la revue Foundation… j'en arrive à me dire que je ne suis pas si minoritaire.

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silramil
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Message par silramil » sam. janv. 30, 2010 5:00 pm

Lem : OK, merci de me rafraîchir la mémoire. Je ne voulais pas suggérer que Renard était un illustre inconnu, mais revoir ces références.

Ma question demeure : Versins dit qu'il "est considéré" comme le meilleur auteur d'anticipation scientifique entre 1900 et 1930. Mais je lui demanderais volontiers par qui... à part lui... (classique, chez Versins)

Quant à Sadoul, il se contente de dire que Maurice Renard a eu une influence.

(les citations des auteurs anglo-saxons sur Renard sont redondantes avec les autres, puisqu'ils s'appuient essentiellement sur Versins, si j'ai bien suivi).

Mais je n'ai pas suivi : on est reparti sur le débat "quand commence la science-fiction?", là ?

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