Sur l'onde de choc est-il un livre cyberpunk ?Lem a écrit :Dans ce cas, tu dois aller au bout de ta logique : La guerre des mondes, La machine à explorer le temps, Les navigateurs de l'infini, John Carter ne sont pas de la science-fiction moderne.Roland C. Wagner a écrit :la science-fiction moderne naît de la réunion de ces deux casquettes chez un même individu.
Du sense of wonder à la SF métaphysique
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Merci.sandrine.f a écrit :ChiCon II en 1952, le texte se trouve chez Resnick & Siclari.Roland C. Wagner a écrit :[Je me permets de rappeler que Gernsback, vers la fin des années 30 je crois, avait émis l'idée grotesque que les auteurs de science-fiction devraient pouvoir breveter leurs idées.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
- bormandg
- Messages : 11906
- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
- Localisation : Vanves (300 m de Paris)
- Contact :
C'est aussi le mien. Même si je suis d'acxcoprd avec ta chronologie et plus encore avec les corrections de Sil, je crois indispensable de distinguer entre les différents aspects de la "science-fiction" et de réserver l'appelation, au sens strict et précis, à un courant qui n'a pris sa forme que dans les pulps avant de déferler sur l'Europe en englobant des oeuvres de "proto-SF" (dont il avait déjà intégré certaines dès sa naissance, puisque gernsback se voulait continuateur de Welles et Verne). Ceci étant, les oeuvres intégrées au courant a posteriori n'y jouent pas le même rôle que les oeuvres écrites dès le départ dans le courant.Lem a écrit :Dans ce cas, tu dois aller au bout de ta logique : La guerre des mondes, La machine à explorer le temps, Les navigateurs de l'infini, John Carter ne sont pas de la science-fiction moderne.Roland C. Wagner a écrit :la science-fiction moderne naît de la réunion de ces deux casquettes chez un même individu.
C'est un choix.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Qui a dit ça ?Lem a écrit : (on n'écrit pas pour explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques mais pour le plaisir esthétique et cognitif, pour le sense of wonder).
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Je reviens un instant sur la question de la bonne santé commerciale (plutôt que du succès) de la SF dans les années 70-80 par rapport à aujourd'hui.
J'écarte plusieurs facteurs qui jouent un rôle évident mais que je ne traite pas ici : l'atmosphère de l'époque, l'impression de nouveauté pour toute une génération, la puissance des collections de poche, etc.
Il me semble qu'une des caractéristiques de la SF à cette période, c'est justement que l'étiquette est "large". La fantasy n'est pas encore un label séparé, il y a peu de titres et ceux qui sont publiés le sont pour l'essentiel sous l'étiquette. C'est souvent la même chose pour le fantastique (Bradbury chez Denoël, Matheson chez J'ai lu, pour ne citer que quelques exemples). Quant à la SF elle-même, elle bénéficie à plein de la modernisation par la New Wave. L'antho trimestrielle Univers se situe exactement à cet endroit.
On peut se demander dans quelle mesure l'éclatement de l'entité éditoriale floue qu'est la SF en catégories réputées plus pointues à partir de la fin des années 80 ne joue pas un rôle / n'enregistre pas (les deux propositions sont plausibles) la désaffection.
La somme totale du linéaire en librairie ne baisse pas mais dans ce linéaire, il y a un essort séparé de ce qui était autrefois indistinctement présenté comme de la SF : le fantastique moderne et la fantasy.
Et la subdivision se poursuit même à l'intérieur de la SF, par exemple au Fleuve où on finira par aller au ridicule genre "space fiction" "polar SF" ou "métal" (pour l'anticipation proche).
Par ailleurs, c'est le moment où une certaine fiction spéculative commence à se frayer un chemin vers la littérature blanche : Dick, Wolfe, Ballard, LeGuin, Aldiss, etc.
Comme, en plus, ce processus de subdivision se produit à un moment où la SF renoue avec les sciences dures, peut-être faut-il voir dans tout cela une sorte de retour au réel : beaucoup de lecteurs qui aimaient avant la SF "floue" sont captés par des étiquettes spécifiques.
Pour se dépayser et rêver, il y a désormais la fantasy qui ne fait pas semblant de parler de science ; c'est plus facile.
Pour vibrer, faire des expériences étranges, éventuellement terrifiantes, il y a le fantastique et l'horreur.
Pour savourer des textes ambitieux littérairement, il y a la SF sans étiquette, publiée en blanche.
Et le noyau SF "strict" découvre finalement qu'il n'intéresse que deux ou trois mille lecteurs, avides de spéculations scientifiques. Et même dans ce domaine, on commence à trouver des ouvrages de vulgarisation qui montrent que la SF n'a pas de monopole et que si on s'intéresse vraiment à ces sujets, on peut y avoir accès sans avoir à passer par une fiction avec personnages et intrigues.
Ce n'est qu'une proposition ; je ne sais pas si elle est juste. Je pose simplement la question.
Edité : l'apparition de ce qu'il faut bien appeler un super-label, "l'imaginaire", pour englober toutes les subdivisions à partir de la fin des années 80 est évidemment à replacer dans ce contexte.
J'écarte plusieurs facteurs qui jouent un rôle évident mais que je ne traite pas ici : l'atmosphère de l'époque, l'impression de nouveauté pour toute une génération, la puissance des collections de poche, etc.
Il me semble qu'une des caractéristiques de la SF à cette période, c'est justement que l'étiquette est "large". La fantasy n'est pas encore un label séparé, il y a peu de titres et ceux qui sont publiés le sont pour l'essentiel sous l'étiquette. C'est souvent la même chose pour le fantastique (Bradbury chez Denoël, Matheson chez J'ai lu, pour ne citer que quelques exemples). Quant à la SF elle-même, elle bénéficie à plein de la modernisation par la New Wave. L'antho trimestrielle Univers se situe exactement à cet endroit.
On peut se demander dans quelle mesure l'éclatement de l'entité éditoriale floue qu'est la SF en catégories réputées plus pointues à partir de la fin des années 80 ne joue pas un rôle / n'enregistre pas (les deux propositions sont plausibles) la désaffection.
La somme totale du linéaire en librairie ne baisse pas mais dans ce linéaire, il y a un essort séparé de ce qui était autrefois indistinctement présenté comme de la SF : le fantastique moderne et la fantasy.
Et la subdivision se poursuit même à l'intérieur de la SF, par exemple au Fleuve où on finira par aller au ridicule genre "space fiction" "polar SF" ou "métal" (pour l'anticipation proche).
Par ailleurs, c'est le moment où une certaine fiction spéculative commence à se frayer un chemin vers la littérature blanche : Dick, Wolfe, Ballard, LeGuin, Aldiss, etc.
Comme, en plus, ce processus de subdivision se produit à un moment où la SF renoue avec les sciences dures, peut-être faut-il voir dans tout cela une sorte de retour au réel : beaucoup de lecteurs qui aimaient avant la SF "floue" sont captés par des étiquettes spécifiques.
Pour se dépayser et rêver, il y a désormais la fantasy qui ne fait pas semblant de parler de science ; c'est plus facile.
Pour vibrer, faire des expériences étranges, éventuellement terrifiantes, il y a le fantastique et l'horreur.
Pour savourer des textes ambitieux littérairement, il y a la SF sans étiquette, publiée en blanche.
Et le noyau SF "strict" découvre finalement qu'il n'intéresse que deux ou trois mille lecteurs, avides de spéculations scientifiques. Et même dans ce domaine, on commence à trouver des ouvrages de vulgarisation qui montrent que la SF n'a pas de monopole et que si on s'intéresse vraiment à ces sujets, on peut y avoir accès sans avoir à passer par une fiction avec personnages et intrigues.
Ce n'est qu'une proposition ; je ne sais pas si elle est juste. Je pose simplement la question.
Edité : l'apparition de ce qu'il faut bien appeler un super-label, "l'imaginaire", pour englober toutes les subdivisions à partir de la fin des années 80 est évidemment à replacer dans ce contexte.
Modifié en dernier par Lem le lun. févr. 01, 2010 5:29 pm, modifié 1 fois.
Je ne vois pas le rapport. Les quelques classiques que je cite sont-ils de la SF moderne ou des précurseurs ? George vient de répondre à la question : pour lui, ce sont des précurseurs. C'est la position stricte. A toi de voir quel choix tu fais.Roland C. Wagner a écrit :Sur l'onde de choc est-il un livre cyberpunk ?Lem a écrit :Dans ce cas, tu dois aller au bout de ta logique : La guerre des mondes, La machine à explorer le temps, Les navigateurs de l'infini, John Carter ne sont pas de la science-fiction moderne.
Quand on veut "explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques", on écrit un essai de prospective. Quand on veut explorer la vie de nos ancêtres à telle ou telle époque, on écrit un livre d'histoire. Quand on veut explorer la psychologie des tueurs en série, on écrit un essai de criminologie. Ecrire une fiction, c'est un autre régime littéraire (et cognitif). C'est admettre qu'en premier et dernier ressort, la question de la valeur est du domaine de l'esthétique.Erion a écrit :Qui a dit ça ?Lem a écrit :on n'écrit pas pour explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques mais pour le plaisir esthétique et cognitif, pour le sense of wonder).
Si on écrit pour le plaisir esthétique et cognitif, on écrit de la littérature générale, pas de la SF.Lem a écrit :Quand on veut "explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques", on écrit un essai de prospective. Quand on veut explorer la vie de nos ancêtres à telle ou telle époque, on écrit un livre d'histoire. Quand on veut explorer la psychologie des tueurs en série, on écrit un essai de criminologie. Ecrire une fiction, c'est un autre régime littéraire (et cognitif). C'est admettre qu'en premier et dernier ressort, la question de la valeur est du domaine de l'esthétique.Erion a écrit :Qui a dit ça ?Lem a écrit :on n'écrit pas pour explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques mais pour le plaisir esthétique et cognitif, pour le sense of wonder).
Je ne vois pas pourquoi tu opposes l'un et l'autre. On peut tout autant explorer rationnellement ET avoir du plaisir esthétique. Sinon pourquoi se faire chier à faire l'un et l'autre ? Je pourrais même dire que la SF naît de la tension entre l'un et l'autre.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
Inverse la proposition, elle est juste aussi : l'auteur d'un essai de prospective ou d'un livre d'histoire peut se soucier d'esthétique. N'y a-t-il pour autant aucun régime dominant ? N'y a-t-il aucune différence entre un document et une fiction ? Roland visait-il en écrivant les Futurs Mystères la même chose que Gaudin, l'auteur de 2100, récit du prochain siècle ? Pourquoi Robert Forward a-t-il pris la peine de qualifier d'essai La magie du futur ? Que visais-tu en écrivant Strutura maxima ?Erion a écrit :Je ne vois pas pourquoi tu opposes l'un et l'autre.
Si j'étais pervers, je suggérerais que nier la différence de nature entre un document et une fiction n'est peut-être pas la chose à faire dans un domaine où on trouve tant d'écrits hétéroclites qui jouent la carte de l'ambiguité. La SF est de la fiction. Un roman futuriste peut faire des prédictions complètement pourries et être quand même un chef-d'œuvre alors que l'inverse n'est jamais vrai.
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Réponds donc d'abord à ma question.Lem a écrit :Je ne vois pas le rapport. Les quelques classiques que je cite sont-ils de la SF moderne ou des précurseurs ? George vient de répondre à la question : pour lui, ce sont des précurseurs. C'est la position stricte. A toi de voir quel choix tu fais.Roland C. Wagner a écrit :Sur l'onde de choc est-il un livre cyberpunk ?Lem a écrit :Dans ce cas, tu dois aller au bout de ta logique : La guerre des mondes, La machine à explorer le temps, Les navigateurs de l'infini, John Carter ne sont pas de la science-fiction moderne.
Non.Lem a écrit :Quand on veut "explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques", on écrit un essai de prospective. Quand on veut explorer la vie de nos ancêtres à telle ou telle époque, on écrit un livre d'histoire. Quand on veut explorer la psychologie des tueurs en série, on écrit un essai de criminologie. Ecrire une fiction, c'est un autre régime littéraire (et cognitif). C'est admettre qu'en premier et dernier ressort, la question de la valeur est du domaine de l'esthétique.Erion a écrit :Qui a dit ça ?Lem a écrit :on n'écrit pas pour explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité à partir des progrès scientifiques mais pour le plaisir esthétique et cognitif, pour le sense of wonder).
Non.
Non.
Oui.
Non.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
-
- Messages : 2278
- Enregistré le : mer. oct. 24, 2007 10:35 am
- Localisation : St Léonard
- Contact :
Sur la conversion d'une démarche individuelle en courant collectif j'ai un autre exemple. Les cyberpunks. Le courant naît avec Gibson, mais très vite d'autres auteurs (Williams, Sterling, Swanwick, Effinger...) lui emboîte le pas. Mais on trouve déjà dix ans avant de nombreux éléments du cyberpunk chez Jeury (le virtuel, les multinationales toutes puissantes, les IA, la drogue) chez Jeury. Certes l'esthétique est différente, plus politique dans le sens noble du terme, chez l'auteur français, mais on trouve presque tout. Or Jeury n'a pas donné naissance à un courant majeur de la SF française, il demeure une voix individuelle forte.
Il me semble qu'avec cet exemple là on a l'impression que l'histoire bégaie. Pourquoi la démarche de Jeury n'a pas donné naissance à un courant tandis que celle de Gibson, oui ? Je ne pense pas que Jeury recherchait la reconnaissance des "doctes". Donc pourquoi en France dans la SF on arrive pas à transformer les démarches individuelles en démarches collectives ? Je pense qu'il faut se poser la question.
Il me semble qu'avec cet exemple là on a l'impression que l'histoire bégaie. Pourquoi la démarche de Jeury n'a pas donné naissance à un courant tandis que celle de Gibson, oui ? Je ne pense pas que Jeury recherchait la reconnaissance des "doctes". Donc pourquoi en France dans la SF on arrive pas à transformer les démarches individuelles en démarches collectives ? Je pense qu'il faut se poser la question.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
"Prédire" est-il synonyme d'"explorer rationnellement l'évolution future de l'humanité" ?Lem a écrit :Un roman futuriste peut faire des prédictions complètement pourries et être quand même un chef-d'œuvre alors que l'inverse n'est jamais vrai.
Qu'est-ce qu'un "chef-d'œuvre" ?
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
C'est une expérience en laboratoire. J'ai formulé une hypothèse, et j'ai cherché jusqu'où je pouvais aller, en en suivant les conséquences. En plus, j'ai utilisé mes recherches de thèse sur les minorités en tchécoslovaquie.Lem a écrit :Que visais-tu en écrivant Strutura maxima ?
Après, le reste, c'est que je voulais m'adresser à quelqu'un (en gros, le lecteur), et j'ai employé les moyens pour le faire. L'avantage de la fiction, c'est que je pouvais sortir du particularisme, et monter en généralité, et faire vivre ce qui n'étaient que des discours et des statistiques.
Encore une fois, en tant qu'auteur, je ne fais pas d'opposition entre l'aspect esthétique et l'extrapolation, les deux me sont nécessaires. Je ne vois pas où tu veux en venir.
Et, en tant que lecteur, si c'est pour lire une histoire sentimentale ou un roman psychologique dans l'espace, ben je préfère lire un roman de littérature générale. J'y trouve plus de satisfactions.
C'est pour ça que la problématique des transgenres m'a toujours laissé de marbre, la plupart des oeuvres qui en ressortaient me donnaient moins de satisfaction et de plaisir qu'une oeuvre issu de chacun des genres fusionnés. Ce n'était pas assez de l'extrapolation pour titiller mon esprit SF, et pas assez engageant, psychologiquement, pour combler mes besoins en littérature blanche.
C'est mon parti pris et mon ressenti, c'est pourquoi ma question était "qui a dit ça ?". Ce que tu as proposé me semble pas être si évident que ça.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Je voudrais quand même rappeler que l'influence de Jeury a été profonde et durable — je veux dire en fait qu'elle dure toujours — dans notre pays.Fabien Lyraud a écrit :Pourquoi la démarche de Jeury n'a pas donné naissance à un courant tandis que celle de Gibson, oui ?
Maintenant, il ne faut pas considérer seulement l'auteur-phare, mais aussi ses contemporains. Si Gibson a écrit Neuromancien, il me semble que Bruce Sterling, par exemple, a joué un rôle majeur dans l'apparition du mouvement cyberpunk. Qu'en est-il en France au milieu des années 70 ? Je connais la réponse, mais je la pose à la cantonade.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Lem a écrit :Voyons… Je te pose une question et ta réaction est "je t'en pose une autre, réponds-y d'abord" ? Je passe.Roland C. Wagner a écrit :Réponds donc d'abord à ma question.Lem a écrit :Je ne vois pas le rapport. Les quelques classiques que je cite sont-ils de la SF moderne ou des précurseurs ? George vient de répondre à la question : pour lui, ce sont des précurseurs. C'est la position stricte. A toi de voir quel choix tu fais.Roland C. Wagner a écrit :Sur l'onde de choc est-il un livre cyberpunk ?Lem a écrit :Dans ce cas, tu dois aller au bout de ta logique : La guerre des mondes, La machine à explorer le temps, Les navigateurs de l'infini, John Carter ne sont pas de la science-fiction moderne.Roland C. Wagner a écrit :la science-fiction moderne naît de la réunion de ces deux casquettes chez un même individu.

Sinon, pour répondre à ta question, "de la science-fiction" me semble tout à fait approprié.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب