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Pour ma part, je ne me révoltais pas du tout (à part un peu le sport, et encore, j'essayais de faire ce que je pouvais...), et j'avais cette tournure d'esprit un peu candide qui consistait à faire plaisir aux profs. Allez comprendre! Et d'ailleurs, le travail en lui-même (enfin, le modeste travail de gamin à l'école!) que je menai en lisant et commentant ces textes ennuyeux ne me déplaisait pas. Par contre, ce n'était pas associé, pour moi, au plaisir de la lecture. Ce qui fait que, très vite, j'ai distingué ce que l'on appelait la culture générale, et qui constituait une sorte de fond à connaître (comme l'histoire,la géographie, les différentes sciences, etc), et la culture que l'on se faisait soi-même, uniquement guidé par des goûts dont il est, d'ailleurs, toujours passionnant d'essayer de comprend qd, comment et pourquoi ils se manifestent.
De mon point de vue, il n'y a pas une culture, mais DES cultures, même si, bien sûr, elles entretiennent des liens et des échanges intenses, se nourrissent les unes des autres, sont emboîtées les unes dans les autres, naissent les unes des autres, etc. Mais il se crée des pôles de fixation,si j'ose dire, et une fois que l'on s'investit dedans d'un point de vue affectif, on se met à considérer avec plus de distance le reste(!!!) de la culture vers lequel on ne s'est pas senti attiré pour de bonnes, de mauvais, e d'explicables ou de difficilement explicables raisons.
Oncle Joe
De mon point de vue, il n'y a pas une culture, mais DES cultures, même si, bien sûr, elles entretiennent des liens et des échanges intenses, se nourrissent les unes des autres, sont emboîtées les unes dans les autres, naissent les unes des autres, etc. Mais il se crée des pôles de fixation,si j'ose dire, et une fois que l'on s'investit dedans d'un point de vue affectif, on se met à considérer avec plus de distance le reste(!!!) de la culture vers lequel on ne s'est pas senti attiré pour de bonnes, de mauvais, e d'explicables ou de difficilement explicables raisons.
Oncle Joe
- Virprudens
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Yes, et c'est même Jorge Luis Borges qui l'a dit.Eons a écrit :La SF, c'est LA littérature en général, tous les autres domaines étant finalement des cas particuliers
"La littérature n'est qu'une branche de la littérature fantastique"
Oui, bon, lui, parlait du fantastique, mais c'est tout comme.
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- Eons
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Eh bien, on est déjà deux JLB à le dire, ça devient sérieux.Virprudens a écrit :Yes, et c'est même Jorge Luis Borges qui l'a dit.Eons a écrit :La SF, c'est LA littérature en général, tous les autres domaines étant finalement des cas particuliers
"La littérature n'est qu'une branche de la littérature fantastique"
Oui, bon, lui, parlait du fantastique, mais c'est tout comme.

- Roland C. Wagner
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La science-fiction, c'est d'abord de la science-fiction.Papageno a écrit :En tout cas, en général, leurs Credo c'est - La Science-fiction c'est d'abord de la littérature
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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- Transhumain
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Après une énième tentative infructueuse avec ces deux étrons que sont Les armureries d'Isher et Les fabricants d'armes, j'ai enfin décidé de ne plus jamais lire de Van Vogt.
Plus jamais ça.

Plus jamais ça.


Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
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Etrons, comme tu y va ! pour venger l'honneur du vieux Van, je vais te faire un cadeau empoisonné 
Une belle citation de Jacques Sadoul tirée de son "Histoire de la Science-fiction moderne"
Bon, maintenant je vais me coucher, surtout que j'en ai sué pour la retrouver, la citation, rien que pour toi - à la page 186 de l'édition de poche de l'histoire de la SF


Une belle citation de Jacques Sadoul tirée de son "Histoire de la Science-fiction moderne"
Voila, l'honneur est sauf et le vieux van ne va plus se retourner dans sa tombe...- José Sanz (....) en mars 1969, répondait devant moi à un jeune auteur qui affirmait que Van Vogt était dénué de talent: "Oui, c'est exact, les autres ont du talent, lui a du génie"
Bon, maintenant je vais me coucher, surtout que j'en ai sué pour la retrouver, la citation, rien que pour toi - à la page 186 de l'édition de poche de l'histoire de la SF



Eh eh...
Bon d'accord, j'aurais dû être plus pondéré,
mais j'en sortais tout juste et franchement, non, je ne comprends pas la réputation enviable du Monsieur.
Tiens, je connaissais cette citation, mais je croyais qu'elle était de Jacques Goimard (qui parlait de "génie sans talent" dans un article de Critique de la science-fiction) ; au temps pour moi... N'empêche, jusque-là, j'étais assez d'accord... mais là c'était la lecture de trop.
Mais bon, il reste bien assez de fans de VV pour qu'il puisse reposer en paix...



Tiens, je connaissais cette citation, mais je croyais qu'elle était de Jacques Goimard (qui parlait de "génie sans talent" dans un article de Critique de la science-fiction) ; au temps pour moi... N'empêche, jusque-là, j'étais assez d'accord... mais là c'était la lecture de trop.
Mais bon, il reste bien assez de fans de VV pour qu'il puisse reposer en paix...

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- Eons
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- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
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Il faut replacer ses oeuvres dans leur contexte : Les armureries d'Isher et Les fabricants d'armes sont originellement parus en 1951 et 1952.Nébal a écrit :Eh eh...Bon d'accord, j'aurais dû être plus pondéré,
mais j'en sortais tout juste et franchement, non, je ne comprends pas la réputation enviable du Monsieur.
Si, comparés à la SF moderne, énormément d'oeuvres cinquantenaires et plus ne valent effectivement plus rien (y compris Jules Verne

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- Messages : 2270
- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
.
Alors quand j'entends disserter, plus de 60 ans après, sur la philosophie, qui serait nauséabonde des "Fabriquants d'armes",ça m'agace,
Quelques un de ces inquisiteurs politiquement correct et donneurs de leçons, feraient bien de se regarder dans une glace .
PS : je lis toujours très facilement et même avec un grand plaisir, Jules Verne
Pour les versions complètes oui, mais se sont des fix-up et certains des éléments qui les composent date je crois de 1942 ou 1943...parus en 1951 et 1952.
Alors quand j'entends disserter, plus de 60 ans après, sur la philosophie, qui serait nauséabonde des "Fabriquants d'armes",ça m'agace,
Quelques un de ces inquisiteurs politiquement correct et donneurs de leçons, feraient bien de se regarder dans une glace .
PS : je lis toujours très facilement et même avec un grand plaisir, Jules Verne

- sandrine.f
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- Enregistré le : mer. juil. 05, 2006 6:04 pm
de 1941 à 1949 pour les nouvelles & novellas sources. Mais comme les révisions ont été intensives lors du travail de fix-up, il n'est pas non plus inexact de considérer comme juste les dates de 1951 & 1952.Pour les versions complètes oui, mais se sont des fix-up et certains des éléments qui les composent date je crois de 1942 ou 1943.
Pour changer, des versions Ace (avec titre différent pour la première qui est The weapon makers)

(Ace Double D-94, 1955, couverture de Valigursky)

(Ace Double D-53, 1954, couverture anonyme)
Heu... à tout hasard : même si, dans mon compte-rendu miteux, j'ai "disserté, plus de 60 ans après, sur la philosophie, qui serait nauséabonde des "Fabricants d'armes" ", j'ose espérer ne pas être "un de ces inquisiteurs politiquement correct et donneurs de leçons" ; ce n'est pas tant le caractère nauséabond de l'idéologie présentée qui m'a agacé (après tout, et encore une fois, Lovecraft est à mes yeux un génie et je me régale en ce moment avec Etoiles, garde à vous !), que l'incapacité de Van Vogt à présenter un système politique cohérent et crédible, quand bien même il pue sacrément de la gueule.Papageno a écrit :.Pour les versions complètes oui, mais se sont des fix-up et certains des éléments qui les composent date je crois de 1942 ou 1943...parus en 1951 et 1952.
Alors quand j'entends disserter, plus de 60 ans après, sur la philosophie, qui serait nauséabonde des "Fabriquants d'armes",ça m'agace,
Quelques un de ces inquisiteurs politiquement correct et donneurs de leçons, feraient bien de se regarder dans une glace .
PS : je lis toujours très facilement et même avec un grand plaisir, Jules Verne
Et ça, à mon avis, ça n'a rien à voir avec le fait que ça date d'une soixantaine d'années (ça a par contre probablement un lien avec le côté fix-up) ; je crois être en mesure de replacer les oeuvres dans leur contexte (vaudrait mieux, en même temps), et je ne suis pas vraiment d'accord avec ce problème du vieillissement ; il y a d'innombrables oeuvres antérieures aux années 1950 que je lis toujours avec grand plaisir (dont Jules Verne, oui


Hop : Cédric FERRAND, Wastburg