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Allez, la brève de la semaine.Katioucha a écrit :Non mais elle est bien, la brève de la semaine, allez quoi.
Sinon, il fait un peu gris sur Paris. Un ciel à la chantilly, blanc sur bleu. Fond de l'air plutôt frais. Les PC ronronnent, un étudiant égaré passe...
Merci, Nébal. T'es un copain.Nébal a écrit :Allez, la brève de la semaine.
Absolument pas.Erion a écrit :
Ben voyons, le commentaire de systar que je cite, selon lequel Damasio a ramené des lecteurs cultivés vers les littératures de l'imaginaire, c'est pas implicitement reconnaître que ne pas aimer Damasio, c'est ne pas être cultivé ?
Perso, je n'en ai rien à carer, du "salut" de l'imaginaire.Erion a écrit : Ce qui est fascinant, c'est la propension de certains à estimer que le salut de "l'imaginaire" ne peut venir que par une démarche "à la Damasio".
Un grand écrivain. Et un type en or. Et un modèle, à bien des égards.systar a écrit :Brunner.
Oui, mais l'ésotérisme, qu'il connaissait vraiment, est pris avec tellement d'humour, de second degré, que ça passe tout seul!Don Lorenjy a écrit :Ah oui, Charrière, je l'avais oublié : excellent ! (à part peut-être certains trucs très ésotériques)
).Ah ben voilà, on se sera enfin mis d'accord sur qqch!Bouse Bleuâtre a écrit :Un grand écrivain. Et un type en or. Et un modèle, à bien des égards.systar a écrit :Brunner.
Peu de gens ont su pousser la science-fiction aussi loin avec autant de rigueur.
Quand il parlait du métier et/ou du genre, il était non seulement parfaitement intelligible, mais aussi d'une pertinence rare, même s'il devait baragouiner en trois langues avec un gamin de quinze ans. Ses paroles avaient du sens, et ses conseils étaient clairs, précis, lumineux.
Je pense qu'il avait vraiment compris quelque chose de très profond au sujet de la nature même de la science-fiction, et j'en suis d'autant plus convaincu depuis que j'ai lu, l'année dernière à Peyresq, sa préface aux nouvelles de SF de Kipling : ça a fait remonter du fond de ma mémoire des trucs auxquels je n'avais pas pensé depuis des lustres, des bouts de phrase, des réflexions.
Il faut lire Brunner. C'est un auteur parfois ardu et souvent complexe, mais ses meilleurs romans méritent vraiment qu'on fasse un effort pour appréhender leur richesse.
Ouais, enfin, là, c'est comme si deux amateurs de théâtre anglais, l'un branché élizabéthain et l'autre pas seulement, tombaient d'accord sur Shakespeare, hein ?systar a écrit :Ah ben voilà, on se sera enfin mis d'accord sur qqch!
Oserai-je te rappeler que son dernier bouquin vient de sortir ?systar a écrit :Et, allez, juste pour te faire plaisir: je conseille AUSSI Jack Barron et l'éternité...
Argh ! Je t'envie salement de l'avoir rencontré. Ce monsieur a façonné grandement mon approche de la SF, j'aurai adoré avoir l'occasion de converser avec Brunner.Bouse Bleuâtre a écrit :
Un grand écrivain. Et un type en or. Et un modèle, à bien des égards.
/agree total.Bouse Bleuâtre a écrit : Il faut lire Brunner. C'est un auteur parfois ardu et souvent complexe, mais ses meilleurs romans méritent vraiment qu'on fasse un effort pour appréhender leur richesse.
