C'est simple, Boudon figure parmi les auteurs les plus féconds, les plus justes, les plus ouverts. Ses écrits n'ont peut-être pas la saveur du verbiage conquérants, il n'y a pas le souffle du complot, de la paranoa (société de contrle), des délires conceptuels ravagées de métaphysique obscure, de galimatias en tout genre mais il est clair et efficace, bref Boudon échappe à ces superficialités d'intellectuels, à ces incantations proto anarchistes, nihiliste dont la science fiction en raffole. Mais avec ce petit ouvrage il est limite parce qu'il vogue sur ce qui est considéré comme une idéologie. Le libéralisme (que l'on confond avec le libertarisme), c'est le diable en France, si les dérives d'extrêmes gauches ne choquent pas dans l'hexagone, le libéralisme lui sent le souffre et je doute que cet ouvrage soit suffisant pour calmer les délires hérétiques qui pullulent dans ce pays. Boudon aurait-d un peu plus appuyer sur les dérives de l'ultralibéralisme, c'est l'un de ses défauts.
Du sense of wonder à la SF métaphysique
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Sur le site de la Fnac, à propos de l'essai de Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme ? (Odile Jacob, 2004), ce commentaire client à qui, pourtant, on ne demandait rien et qui ouvre au détour d'une phrase une fenêtre sur l'hypothèse :
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Nan mais si tu commences à relever toutes les énormités débitées par le premier illettré qui passe, aussi...Lem a écrit :Sur le site de la Fnac, à propos de l'essai de Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme ? (Odile Jacob, 2004), ce commentaire client à qui, pourtant, on ne demandait rien et qui ouvre au détour d'une phrase une fenêtre sur l'hypothèse :
C'est simple, Boudon figure parmi les auteurs les plus féconds, les plus justes, les plus ouverts. Ses écrits n'ont peut-être pas la saveur du verbiage conquérants, il n'y a pas le souffle du complot, de la paranoa (société de contrle), des délires conceptuels ravagées de métaphysique obscure, de galimatias en tout genre mais il est clair et efficace, bref Boudon échappe à ces superficialités d'intellectuels, à ces incantations proto anarchistes, nihiliste dont la science fiction en raffole. Mais avec ce petit ouvrage il est limite parce qu'il vogue sur ce qui est considéré comme une idéologie. Le libéralisme (que l'on confond avec le libertarisme), c'est le diable en France, si les dérives d'extrêmes gauches ne choquent pas dans l'hexagone, le libéralisme lui sent le souffre et je doute que cet ouvrage soit suffisant pour calmer les délires hérétiques qui pullulent dans ce pays. Boudon aurait-d un peu plus appuyer sur les dérives de l'ultralibéralisme, c'est l'un de ses défauts.
- Roland C. Wagner
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C'est sans fin, tout le monde y trouvera son compte, ou en prendra plein la gueule...Pete Bondurant a écrit :Nan mais si tu commences à relever toutes les énormités débitées par le premier illettré qui passe, aussi...Lem a écrit :Sur le site de la Fnac, à propos de l'essai de Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme ? (Odile Jacob, 2004), ce commentaire client à qui, pourtant, on ne demandait rien et qui ouvre au détour d'une phrase une fenêtre sur l'hypothèse :
C'est simple, Boudon figure parmi les auteurs les plus féconds, les plus justes, les plus ouverts. Ses écrits n'ont peut-être pas la saveur du verbiage conquérants, il n'y a pas le souffle du complot, de la paranoa (société de contrle), des délires conceptuels ravagées de métaphysique obscure, de galimatias en tout genre mais il est clair et efficace, bref Boudon échappe à ces superficialités d'intellectuels, à ces incantations proto anarchistes, nihiliste dont la science fiction en raffole. Mais avec ce petit ouvrage il est limite parce qu'il vogue sur ce qui est considéré comme une idéologie. Le libéralisme (que l'on confond avec le libertarisme), c'est le diable en France, si les dérives d'extrêmes gauches ne choquent pas dans l'hexagone, le libéralisme lui sent le souffre et je doute que cet ouvrage soit suffisant pour calmer les délires hérétiques qui pullulent dans ce pays. Boudon aurait-d un peu plus appuyer sur les dérives de l'ultralibéralisme, c'est l'un de ses défauts.
La SF est une culture roturière… ça se paie, et les parvenus peuvent en être les contempteurs les plus zélés.
Oncle Joe
Tu as mal analysé ces commentaires, sans doute déposés par un lecteur habituel de GD.Lem a écrit :Sur le site de la Fnac, à propos de l'essai de Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme ? (Odile Jacob, 2004), ce commentaire client à qui, pourtant, on ne demandait rien et qui ouvre au détour d'une phrase une fenêtre sur l'hypothèse :C'est simple, Boudon figure parmi les auteurs les plus féconds, les plus justes, les plus ouverts. Ses écrits n'ont peut-être pas la saveur du verbiage conquérants, il n'y a pas le souffle du complot, de la paranoa (société de contrle), des délires conceptuels ravagées de métaphysique obscure, de galimatias en tout genre mais il est clair et efficace, bref Boudon échappe à ces superficialités d'intellectuels, à ces incantations proto anarchistes, nihiliste dont la science fiction en raffole. Mais avec ce petit ouvrage il est limite parce qu'il vogue sur ce qui est considéré comme une idéologie. Le libéralisme (que l'on confond avec le libertarisme), c'est le diable en France, si les dérives d'extrêmes gauches ne choquent pas dans l'hexagone, le libéralisme lui sent le souffre et je doute que cet ouvrage soit suffisant pour calmer les délires hérétiques qui pullulent dans ce pays. Boudon aurait-d un peu plus appuyer sur les dérives de l'ultralibéralisme, c'est l'un de ses défauts.
D'un coté, le verbiage conquérant, le souffle du complot, la paranoia , les délires conceptuels ravagées de métaphysique obscure et de galimatias en tout genre qui relèvent des superficialités d'intellectuels.
De l'autre, les incantations proto anarchistes et nihilistes dont la science fiction raffole.
Conclusions :
Prédicat 1 : les auteurs de science fiction ne sont pas des intellectuels.
Prédicat 2 : Les épiciers de Tarnac écrivent de la science fiction.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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J'ai peur, hélas, que ce ne soit "inattendu" que si l'on sous-estime l'attrait qu'exerce l'honorabilité de la littérature "légitimée" sur bien des esprits, et pas les moins brillants. Il y a un petit sacrifice à faire, quand on est un écrivain doué, pour pouvoir manger à la table des gens bien élevés : effacer ce vilain tatouage, la science-fiction. Humain, trop humain, comme disait l'autre…
Oncle Joe
Oncle Joe
Dans un genre classique aussi, j'ai trouvé ça:
"La première de couverture de l’édition de décembre 2003 du magazine Wired rend hommage à la vision audacieuse de l’auteur : « A une époque où la plupart des auteurs de science-fiction semblent désespérément démodés , Dick nous donne une vision du futur qui capture nos sensations actuelles » De sa premiere nouvelle en 1952 à ses derniers travaux de 1982, Dick a employé les techniques et les idées de la science-fiction afin d'explorer, avec compassion et humour, psychologie, religion, politique et technologie. Aujourd'hui, la plupart de sa prodigieuse production de nouvelles et romans est publiée autant aux Etats-Unis que dans une douzaine de pays étrangers."
C'est extrait du site:
http://www.philipkdick.com/media_pr-031128-French.html
C'est une posture bien connue: pour mettre en avant les mérites d'un auteur de SF devenu honorable, on rappelle que le genre dont il vient est ringard, ou démodé, ou en perte de vitesse, etc, ce qui augmente sa qualité, par comparaison. C'est même un véritable miracle que ce génie ait pu s'épanouir chez ces minables, dans des magazines aux couleurs criardes à deux sous. Merci, "Wired"!
Il est vrai que l' humour, la psychologie, la religion, la politique et la technologie, à part Dick, je ne vois pas trop quel auteur de SF peut traiter de ces sujets… Ils sont sans doute trop occupés par la métaphysique…
Oncle Joe
"La première de couverture de l’édition de décembre 2003 du magazine Wired rend hommage à la vision audacieuse de l’auteur : « A une époque où la plupart des auteurs de science-fiction semblent désespérément démodés , Dick nous donne une vision du futur qui capture nos sensations actuelles » De sa premiere nouvelle en 1952 à ses derniers travaux de 1982, Dick a employé les techniques et les idées de la science-fiction afin d'explorer, avec compassion et humour, psychologie, religion, politique et technologie. Aujourd'hui, la plupart de sa prodigieuse production de nouvelles et romans est publiée autant aux Etats-Unis que dans une douzaine de pays étrangers."
C'est extrait du site:
http://www.philipkdick.com/media_pr-031128-French.html
C'est une posture bien connue: pour mettre en avant les mérites d'un auteur de SF devenu honorable, on rappelle que le genre dont il vient est ringard, ou démodé, ou en perte de vitesse, etc, ce qui augmente sa qualité, par comparaison. C'est même un véritable miracle que ce génie ait pu s'épanouir chez ces minables, dans des magazines aux couleurs criardes à deux sous. Merci, "Wired"!
Il est vrai que l' humour, la psychologie, la religion, la politique et la technologie, à part Dick, je ne vois pas trop quel auteur de SF peut traiter de ces sujets… Ils sont sans doute trop occupés par la métaphysique…
Oncle Joe
Avec retard mais on ne peut pas être partout :
Je rappelle de mon côté la véritable définition de "cartésien" (celle du dictionnaire) en signalant dans quel sens je l'ai employé (le plus usuel) :bormandg a écrit :Je rappelle le sens français de cartésien: quelqu'un qui croit au "bon sens", s'abstenir de toute réflexion critique ou spéculative, et, par dessus tout, des critiques de ce fou de René Descartes contre la scholastique et le manque de réflexion.. Un cartésien croit que la Terre est plate, que la Bible a été écrite par le BON dieu, le seul, et que la science et la science-fiction ne sont que des sornettes. Par contre il adore la métaphysique, pôurvu qu'elle soit "inspirée" et "littéraire".Lem a écrit : Le milieu littéraire français n'a pas été seulement hostile à la science et méprisant à l'égard des genres ; il a été aussi (majoritairement, si pas massivement) cartésien, athée et anti-M.
Je ne vois aucune raison de ne pas explorer cette piste.
cartésien, enne adj. et n. -1 De Descartes ; relatif à la philosophie, aux œuvres d Desartes. -2 Méthodique et rationnel : esprit cartésien. -3 Coordonnées cartésiennes, etc.
- bormandg
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Le sens usuel est celui que je caricature à peine. Un Français cartésien se fout bien de Descartes, considère le doute analytique et les considérations métapysiques de Descartes comme des élucubrations de philosophe irrationnel (en fait, pour lui, est irrationnel tout ce qui demande une réflexion).Lem a écrit : Je rappelle de mon côté la véritable définition de "cartésien" (celle du dictionnaire) en signalant dans quel sens je l'ai employé (le plus usuel) :
cartésien, enne adj. et n. -1 De Descartes ; relatif à la philosophie, aux œuvres d Desartes. -2 Méthodique et rationnel : esprit cartésien. -3 Coordonnées cartésiennes, etc.
Le mot "cartésien" est loin d'être le seul qui ait pris en françis courant un sens radicalement opposé à son sens d'origine, et que, pour cette raison, j'insupporte totalement.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Ça n'en constitue pas moins une catégorie classiquement perçue comme opposable à la SF. Sur un site consacré à la télévision, par exemple, je trouve à propos d'une série française, Le voyageur des siècles, ceci :bormandg a écrit :Le sens usuel est celui que je caricature à peine. Un Français cartésien se fout bien de Descartes…
Et voilà comment ce que nous percevons comme extrapolation rationnelle se trouve disqualifié au nom de la pensée rationnelle (cartésienne).s'inspirant des romans de BARJAVEL et de Maurice RENART plus que d'H. G WELLS, NOEL-NOEL, connu surtout pour ses rôles au cinéma (la série des ADEMAI, LE PERE TRANQUILLE, LES CASSE-PIEDS ou encore LES VIEUX DE LA VIEILLE) propose une aventure de science-fiction bon enfant, une "julvenerie moderne " comme il l'appelle, bien qu'elle se termine de manière plutôt tragique. Cette Uchronie est une réussite, le scénario est de belle facture et l'interprétation de qualité. Comme le regrettait NOEL-NOEL, sa diffusion en pleines vacances d'été n'allait pas servir le feuilleton. On peut remarquer que la même mésaventure était arrivée à LA BRIGADE DES MALEFICES. Les programmateurs de l'époque se méfiaient des œuvres fantastiques ou de science-fiction, le public français étant considéré comme trop cartésien pour les apprécier.
- bormandg
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Pour en revenir à la citation de Boudon dont on a déjà écrit qu'elle séparait i,tellectuels métaphysiciens et gauchistes lecteurs de SF, je remarque qu'elle est bourrée de fautes de français ou, d'emplois d'"hexagonal" langue qui imite l'américain voire le slang new-yorkais (je corrige les fautes de frappe qui, elle, sont innocentes). Je note deux des pires, je réagis en silence à plusieurs autres en rejetant le texte comme illisible.
En passant aussi sur le fait que le "néo-libéralisme" économique peut se résumer en retour des méthodes qui, en politique, s'appeleraient féodalisme, et est rigoureusement à l'opposé des idées appellées libérales par Adams et ses contemporains, qui voulaient défendre, avec l'aide de l'Etat, les petits contre les monopoles. Alors que la lutte contre l'Etat, la dérégulation, n'est pas autre chose que la défense des monopoles contre la société.C'est simple, Boudon figure parmi les auteurs les plus féconds, les plus justes, les plus ouverts. Ses écrits n'ont peut-être pas la saveur du verbiage conquérant, il n'y a pas le souffle du complot, de la paranoîa (société de contrôle), des délires conceptuels ravagés de métaphysique obscure, de galimatias en tout genre mais il est clair et efficace, bref Boudon échappe à ces superficialités d'intellectuels, à ces incantations proto anarchistes, nihilistes dont la science fiction en raffole. Mais avec ce petit ouvrage il est limite parce qu'il vogue sur ce qui est considéré comme une idéologie. Le libéralisme (que l'on confond avec le libertarisme), c'est le diable en France, si les dérives d'extrêmes gauches ne choquent pas dans l'hexagone, le libéralisme lui sent le souffre et je doute que cet ouvrage soit suffisant pour calmer les délires hérétiques qui pullulent dans ce pays. Boudon aurait un peu plus appuyé sur les dérives de l'ultralibéralisme, c'est l'un de ses défauts.
Modifié en dernier par bormandg le mer. févr. 24, 2010 3:28 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- bormandg
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Par un emploi à contre-sens du mot rationnel: le "cartésien" appelle "rationnel" ce qui ne fait AUCUN appel à la raison et à la réflexion. Tu donnes effectivement un exemple d'emploi usuel (donc à contre-sens) des deux mots..Lem a écrit : Et voilà comment ce que nous percevons comme extrapolation rationnelle se trouve disqualifié au nom de la pensée rationnelle (cartésienne).
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Tu crées toi-même l'injure, Oncle.Lensman a écrit :C'est une posture bien connue: pour mettre en avant les mérites d'un auteur de SF devenu honorable, on rappelle que le genre dont il vient est ringard, ou démodé, ou en perte de vitesse, etc, ce qui augmente sa qualité, par comparaison. C'est même un véritable miracle que ce génie ait pu s'épanouir chez ces minables, dans des magazines aux couleurs criardes à deux sous. Merci, "Wired"!
C'est comme l'insistance d'Erion à voir des reptiles machin là où il n'y en a pas.
Le texte mis en lien commence par qualifier Dick d'auteur de SF sans aucune connotation négative et parle de son impact sur "le cinéma, la littérature et la culture populaire" sans problème :
Dans tout le texte, le seul mot (éventuellement désagréable ; éventuellement lucide) est mis en gras :L’un des Grands Noms de la Science-Fiction, l’Auteur Philip K. Dick, bénéficie d’une présence “Officielle“ à www.PhilipKDick.com;
Pour la première fois, documents rares et inédits sont révélés.
Le Philip K. Dick Trust est heureux d'annoncer le lancement de www.PhilipKDick.com, le web-site officiel consacré à l’œuvre, la vie et la vision du prolifique auteur de science-fiction dont les histoires ont inspiré les films “Blade Runner”, "Total Recall", “Minority Report” et le film, prochainement en salle, “Paycheck”, dirigé par John Woo avec, en tête d’affiche, Ben Affleck. Première de couverture de l’édition de décembre du magazine Wired, un dossier éclaire l’influence de Philip K. Dick au cinéma, en littérature et dans la culture populaire.
Aucune mention nulle part d' "un véritable miracle que ce génie ait pu s'épanouir chez ces minables, dans des magazines aux couleurs criardes à deux sous" ?A une époque où la plupart des auteurs de science-fiction semblent désespérément démodés , Dick…