ça nous manquait
trop de politique
trop d'intrigue policière
trop de rock
trop de notes monsieur Mozart.

Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Hé ! C'est MON idée !!!dracosolis a écrit :humLensman a écrit :[
Bref, je soupçonne toujours un peu (c'est mon côté "théorie du complot", à un niveau personnel...) les soi-disant "indifférents" qui le proclament d'avoir en réalité d'autres idées en tête. Mais j'admets que c'est une attitude un poil paranoïaque de ma part...
Oncle Joe
je savais que j'étais parano
zut
Encore un point pour toi ! Le goût affiché de Cioran pour la paresse et l'inaction ne l'a pas empêché d'écrire une quinzaine de livres...Lensman a écrit : A mon sens, les gens qui publient des livres ne peuvent pas être indifférents. Les indifférents, on n'en entend pas parler.
Mais ce n'est qu'une remarque en passant sur ma manière de voir les choses...
Bref, je soupçonne toujours un peu (c'est mon côté "théorie du complot", à un niveau personnel...) les soi-disant "indifférents" qui le proclament d'avoir en réalité d'autres idées en tête.
Cioran avait beaucoup plus à se faire pardonner. Comme je l'ai indiqué, mon propos sur le cynisme ne portait pas sur l'oeuvre de Cioran, mais sur le fait de le présenter comme un modèle face à Albert Camus.Pete Bondurant a écrit : Un Houellebecq ou un Bret Easton Ellis peuvent avoir ce cynisme-là. Pas Cioran, à mon avis.
Aaaaaaaaaarrrrrrrrrrggggggghhhhhhhh !!!!!!Lensman a écrit :C'est pas qu'il y a TROP de rock, c'est qu'il y a DU rock... Il faudrait réécrire tout ça avec en vedette Pierre Boulez.Oncle Joedracosolis a écrit :Ah je viens d'apprendre qu'il y a trop de rock dans Rêve de Gloire
Boulez n'a pas trop travaillé dans le sérialisme pur et dur, qu'il a vite abandonné (voir son article « Schönberg is dead » au début des années 50), mais plutôt dans le travail de texture sonore et dans la structuration d'une géométrie musicale ouverte. Pour l'avoir très brièvement rencontré dans les années 70, c'était quelqu'un d'extraordinairement stimulant, passionnant dans son discours, et dont une partie de l'héritage a percolé dans le trip-hop, la house music, le rock alternatif (Beck, entre autres).Hoêl a écrit :Aaaaaaaaaarrrrrrrrrrggggggghhhhhhhh !!!!!!Lensman a écrit :C'est pas qu'il y a TROP de rock, c'est qu'il y a DU rock... Il faudrait réécrire tout ça avec en vedette Pierre Boulez.Oncle Joedracosolis a écrit :Ah je viens d'apprendre qu'il y a trop de rock dans Rêve de Gloire
S'il vous plait ! pas la musique sérielle , balancez (le mot est juste) plutôt Gégenne Hendrix et ses six cordes électriques :
http://www.dailymotion.com/video/x5prlf ... -vers_news
Evidemment, vu mes goûts, j'imaginai bien qu'il y avait une bande son en lisant le livre, mais c'était pour moi une bande son complètement virtuelle, au sens où la musique n'existait enfin... bon...) pas (ça vaut mieux pour moi, d'ailleurs...). Cependant, en creux, je me sifflotais tout de même de temps à autre des airs des Beatles, parce que...Jean-Claude Dunyach a écrit : Cela dit, je n'imagine même pas Rêve de Gloire sans sa bande son actuelle. Ce fut un des plaisirs de ce livre, l'impression que, de temps en temps, on allume la radio et que des morceaux se succèdent pendant la lecture. Ou alors on se retrouve immergé dans une séance de studio avec des musiciens fantômes qui balancent des riffs entre les phrases... C'est un livre dans lequel tout le monde ou presque joue de quelque chose - instrument, platine, voix... Et ça donne une véritable épaisseur sonore à l'histoire, un wall of sound façon Spector !
Il y a une expression de Pete que j'aime, c'est "contre-histoire de la contre-culture". Il y aurait beaucoup à dire sur cette expression, bien sûr, mais je la trouve très évocatrice. Je pense que RCW a vraiment une connaissance en profondeur de certains mouvements, et un vécu personnel qui participe au côté "vivant"(*) de ses personnages. Le "glissement", la "transposition", si j'ose dire, du monde réel dans le monde uchronique, se fait avec un naturel confondant.silramil a écrit : Je n'ai jamais lu une uchronie aussi étoffée, aussi vivante que celle-là (je n'ai pas tout lu, mais je crois que les procédés de RCW sont très originaux malgré tout) : je me suis passionné pour les trajectoires de vie de personnages presque sans visage, dont en temps normal j'aurais peu apprécié les choix de vie ; en leur donnant le temps et l'espace pour s'exprimer, RCW présente des personnages profondément humains, dont j'ai eu l'impression qu'il suffirait de faire un pas de côté pour les rencontrer
.
yep, tu ferais bien d'y penser d'ailleurs silsilramil a écrit : ; en leur donnant le temps et l'espace pour s'exprimer, RCW présente des personnages profondément humains, dont j'ai eu l'impression qu'il suffirait de faire un pas de côté pour les rencontrer
.
pareilIl y a une expression de Pete que j'aime, c'est "contre-histoire de la contre-culture".
ben vi, hein ?J'ai failli écrire "authentique", mais tout le monde aurait rigolé...