Certes, mais c'est aujourd'hui accepté (le terme de toléré est décidément trop vague). Et je ne sais toujours pas bien quelle est l'autorité qui en décide et à laquelle il faut se référer...Eons a écrit :Ce n'est pas une question d'orthographe, les deux formes ayant à la base un sens différent (autant = la même quantité, rien à voir avec le fait de reconnaître une erreur). Doinc tolérance vis-à-vis d'une homophonie sur un sens friguré.
Dans un domaine proche (la vie des "expressions populaires"), je trouve cela sur Wiki. C'est intéressant, cela montre la complexité de l'évolution des expressions, que l'on n'explique pas si facilement par un décorticage logique (indispensable, certes, mais qui est tout autre chose que la vie réelle de l'expression, beaucoup plus étonnante, qui fait évoluer la langue, en bien, ou en mal, ou ni l'un ni l'autre, selon l'appréciation de chacun...):
L'idée que l'expression « remède de bonne femme » proviendrait de « remède de bonne fame », où fame serait employé pour renommée (latin fama)[1], s'est répandue depuis quelques années[2]. Cette étymologie n'a jamais été avérée, et semble être une hypothèse très récente. Elle est contestée par les linguistes[3] qui lui préfèrent largement le sens donné par Pierre Larousse : « des remèdes populaires ordonnés et administrés par des personnes étrangères à l'art de guérir »[4]. Cet emploi historique se retrouve dans les dictionnaires depuis le XVIIIe siècle et dans un texte de Nicolas Alexandre publié en 1714, La Médecine et la Chirurgie des Pauvres ; il correspond bien au sens bonne femme que l'on retrouve aussi dans « conte de bonne femme »[5]. Une autre piste en faveur de cette étymologie est la correspondance avec les expressions comparables dans des langues étrangères. L'anglais dit ainsi old wives' remedy[6].
Oncle Joe