Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Patrice
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Message par Patrice » lun. mars 01, 2010 1:40 pm

Salut,

Oui, bien sûr. De ce point de vue là, aucune ambiguïté. L'ambiguïté que je relève est juste dans la vision que se fait Kipling des conceptions des Kafirs. En gros, on peut être roi (humain), on peut être dieu, on peut être roi des dieux (qui est lui même du coup le dieu des rois). Mais un dieu-roi humain, non, impossible.
Un roi immortel, par contre, oui.

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Patrice

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Hoêl
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Message par Hoêl » lun. mars 01, 2010 1:43 pm

Mais un dieu-roi humain, non, impossible.
I.N.R.I.
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Patrice
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Message par Patrice » lun. mars 01, 2010 1:55 pm

Salut,

Voui, mais justement, avec le christianisme, il y a rupture avec les sociétés traditionnelles précédentes.

A+

Patrice

Lem

Message par Lem » lun. mars 01, 2010 2:15 pm

Erion a écrit :
Lem a écrit :… j'aurais pu faire cette objection tout de suite : l'avenir et le progrès sont typiquement l'un de ces métarécits auquel le XXème siècle (en Europe en tout cas) s'est chargé de mettre fin.
Comme le prouve parfaitement ton usage spontané de "culte".
Tu aurais pu, mais heureusement que tu ne l'as pas fait, tu aurais dit une très grosse bêtise.
Bon.
On va laisser un vrai crétin stupide la faire, alors…
Dans cette touchante confiance où l'on était sûr de pouvoir entourer sa vie de palissades sans la moindre brèche par où le destin eût pu faire irruption, il y avait, malgré toute la sagesse rangée et toute la modestie des conceptions de vie qu'elle supposait, une grande et dangereuse présomption. Le XIXème siècle, dans son idéalisme libéral, était sincèrement convaincu qu'il se trouvait sur la route rectiligne et infaillible du "meilleur des mondes possibles". On considérait avec dédain les époques révolues, avec leurs guerres, leurs famines et leurs révoltes, comme une ère où l'humanité était encore mineure et insufisamment éclairée. Mais à présent, il ne s'en fallait plus que de quelques décennies pour que les dernières survivances du mal et de la violence fussent définitivement dépassées, et cette foi en un "Progrès" ininterrompu et irrésistible avait véritablement, en ce temps-là, toute la force d'une religion. On croyait déjà plus en ce "Progrès qu'en la Bible, et cet évangile semblait irréfutablement démontré chaque jour par les nouveaux miracles de la science et de la technique.
Et en effet, à la fin de ce siècle de paix, une ascension générale se faisait toujours plus visible, toujours plus rapide, toujours plus diverse. Dans les rues, la nuit, au lieu des pâles luminaires, brillaient les lampes électriques ; les grands magasins portaient des artères principales jusqu'aux faubourgs leur nouvelle splendeur tentatrice ; déjà, grâce au téléphone, les hommes pouvaient converser à distance, déjà ils volaient avec une vélocité nouvelle dans les voitures sans chevaux, déjà ils s'élançaient dans les airs, accomplissant le rêve d'Icare. Le confort des demeures aristocratiques se répandait dans les maisons bourgeoises, o n'avait plus à sortir chercher l'eau à la fontaine ou dans le couloir, à allumer péniblement le feu du fourneau ; l'hygiène progressait partout, la crasse disparaissait. Les hommes devenaient plus beaux, plus robustes, plus sains depuis que le sport trempait leurs corps comme de l'acier ; on rencontrait de plus en plus rarement dans les rues les infirmes, les goitreux, les mutilés et tous ces miracles, c'était l'œuvre de la science, cet archange du progrès.
(…)
On croyait aussi peu à des rechutes vers la barbarie, telle que des guerres entre les peuples d'Europe, qu'aux spectres et aux sorciers ; nos pères étaient tout pénétrés de leur confiance opiniâtre dans le pouvoir infaillible de ces forces de liaison qu'étaient la tolérance et l'esprit de conciliation. Ils pensaient sincèrement que les frontières des divergences entre nations et confessions se fondraient peu à peu dans un humanité commune et qu'ainsi, la paix et la sécurité, les plus précieux des biens, seraient impartis à tout le genre humain.
Il nous est aisé, à nous, les hommes d'aujourd'hui, qui depuis longtemps avons retranché le mot "sécurité" de notre vocabulaire, comme une chimère, de railler le délire optimiste de cette génération aveuglée par l'idéalisme, pour qui le progrès technique de l'humanité devait entraîner fatalement une ascension morale tout aussi rapide. Nous qui avons appris dans le siècle nouveau à ne plus nous laisser étonner par aucune explosion de la bestialité collective, nous qui attendons de chaque jour qui se lève des infamies pires encore que celles de la veille, nous sommes nettement plus sceptiques quant à la possibilité d'une éducation morale de l'homme. Nous avons dû donner raison à Freud, quand il ne voyait dans notre culture qu'une mince couche que peuvent à chaque instant cerver les forces destructrices du monde souterrain, nous avons dû nous habituer peu à peu à vivre sans terre ferme sous nos pieds, sans droit, sans liberté, sans sécurité. Depuis longtemps, nous avons renoncé pour notre existence à la religion de nos pères, à leur foi en une élévation rapide et continue de l'humanité ; à nous qui avons été cruellement instruits, cet optimisme prématuré semble assez dérisoire en regard de la catastrophe qui, d'un seul coup, nous a rejetés en deçà de mille ans d'efforts humains. Mais ce n'était qu'une folie, une merveilleuse et noble folie que servaient nos pères, plus humaine et plus féconde, que les mots d'ordre d'aujourd'hui.
Et chose étrange, malgré toutes mes expériences et toutes mes déceptions, quelque chose en moi ne peut s'en détacher complètement. Ce qu'un homme, durant son enfance, a pris dans son sang de l'air du temps ne saurait plus en être éliminé. Malgré tout ce qui chaque jour me hurle aux oreilles, malgré tout ce que moi-même et d'innombrables compagnons d'infortune avons souffert d'humiliations et d'épreuves, il ne m'est pas possible de renier tout à fait la foi de ma jeunesse en un nouveau redressement, malgré tout, malgré tout. Même de l'abîme de terreur où nous allons aujourd'hui à tâtons, à demi aveugles, l'âme bouleversée et brisée, je ne cesse de relever les yeux vers ces anciennes constellations qui resplendissaient sur ma jeunesse et me console avec la confiance héritée de mes pères qu'un jour, ette rechute ne paraîtra qu'un intervalle dans le rythem éternel d'une irrésistible progression.
Stefan "moron" Zweig,
Le monde d'hier (mémoires d'un Européen)
Autobiographie rédigée en exil, au Brésil, en 1942, peu de temps avant son suicide.

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Message par bormandg » lun. mars 01, 2010 2:31 pm

Lem a écrit :
Lensman a écrit :C'est plutôt souvent l'inverse: la SF supprime la notion même d'enchantement du monde.
Quelle étrange affirmation.
"L'enchantement" n'est pas une donnée objective – une chose qu'on pourrait observer au microscope. C'est une expérience subjective.
La phrase porte sur le sens 1 de "enchantement", c.a.d. présence de charme, de magie (appliqué au monde". Tu traites (j'avais tapé traitres, j'ai presque envie de le laisser :wink: ) le sens 2, la sensation d'être enchanté que peut éprouver le lecteur.
Bref: on déplace la question et on répond à côté? :twisted:
J'ai failli effacer ce message puisque d'autres avaient fait la remarque avant moi. Et pui un de tes messages après cette contestaion m'impose de la répéter.
Modifié en dernier par bormandg le lun. mars 01, 2010 2:39 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Message par bormandg » lun. mars 01, 2010 2:37 pm

Lem a écrit :
silramil a écrit :mais cet effet va bien, comme le dit Erion, dans le sens d'un désenchantement du monde : ces créatures surpuissantes ne sont la plupart du temps présentées que pour être expliquées.
Je crois que tu superposes beaucoup trop vite scientifisation et désenchantement.

Le propre de la SF, c'est de procéder à une scientifisation qui préserve l'enchantement.
Quel enchantement? Tu joue sur la polysémie et les deux sens, distincts, du mot.
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Message par Erion » lun. mars 01, 2010 2:41 pm

Lem a écrit : Stefan "moron" Zweig,
Le monde d'hier (mémoires d'un Européen)
Autobiographie rédigée en exil, au Brésil, en 1942, peu de temps avant son suicide.
Ce que je crois surtout, c'est que tu n'as aucune idée de ce qu'est la notion de "grands récits". Sinon, tu n'aurais pas fait une citation totalement à côté de la plaque.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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Message par bormandg » lun. mars 01, 2010 2:42 pm

Lem a écrit :
Erion a écrit :Leto II n'a rien de merveilleux, tout au contraire.
En fait, vous êtes assez sinistres comme lecteurs.
Un homme-ver-géant-doué-de-prescience-qui-règne-sur-la-galaxie, tu ne trouves pas ça merveilleux ? Je ne peux rien pour toi.
Là encore, polysémie: Merveilleux = d'origine supernaturelle vs. merveilleux= qui suscite une réaction d'émerveillement. 8)
Le débat va aller au moins jusqu'à l'incendie de Londres (1666), si on part comme ça. :wink:
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Lem

Message par Lem » lun. mars 01, 2010 2:43 pm

George, tu devrais tout lire avant de commenter. J'ai précisé puisque c'était nécessaire :
En fait, j'employais intuitivement l'expression – sans le savoir ; je viens de l'apprendre sur wikipedia – comme le symétrique du désenchantement analysé par Max Weber :
L'idée que l'avénement de la science moderne est la cause du sentiment de désenchantement repose sur un principe de substitution des énoncés : dès lors qu'un phénomène naturel ou humain est explicable scientifiquement, on ne lui attribue plus d'explication divine ou mystique. Un certain prosaïsme rationnel vient remplacer les énoncés produits par les mythes et par l'imagination des hommes. Le désenchantement du monde serait l'effet engendré par ce prosaïsme. Max Weber désigne clairement l'avénement de la science moderne comme cause du désenchantement du monde : le progrès de la science, en abrasant toute possibilité d'explication surnaturelle, semble atrophier la place accordée au rêve et à l'imagination humaine et, conséquemment, créer une certaine souffrance.
Il me semble que l'imaginaire scientifique est la contre-mesure spontanée de ce processus : au fur et à mesure que le travail scientifique vide le monde de ses merveilles surnaturelles ou magiques, l'imaginaire scientifique les réintègre sous forme de merveilles plausibles. Evidemment, on retrouve la distinction nécessaire entre fiction et réalité – entre SF et pseudosciences, paranormal & trucs barjos.
De même quand tu t'interroges :
Là encore, polysémie: Merveilleux = d'origine supernaturelle vs. merveilleux= qui suscite une réaction d'émerveillement.
Tu oublies (après 600 pages, c'est désespérant) le rôle que le merveilleux-scientifique, le sense of wonder, joue dans mon analyse de la SF ; il suffit d'un peu de suite dans les idées pour comprendre qu'il n'y a aucune polysémie : c'est de l'émerveillement cognitif qu'il s'agit.

Par ailleurs, tu n'as pas réagi à cette longue page sur la peinture que j'ai conçue et documentée avec soin, entre autres pour te montrer que ta protestation systématique "le XXème siècle adore la métaphysique" n'était pas tenable.

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Message par bormandg » lun. mars 01, 2010 2:52 pm

Lem a écrit : Une œuvre née devant des gravures mi-fantastiques, mi-scientifiques, influencée par les surréalistes, visant "la merveille, l'étonnement" par "l'union de l'inconciliable" : voilà un discours qui me paraît d'autant plus transposable à toute une partie de la SF que l'œuvre en question en semble l'expression visuelle.
Mais qui, à part quelques spécialistes de la SF, dont toi, fera cette transposition? Et en quoi conforte-t-elle ta thèse comme quoi ce genre de réaction aurait pu être celle devant la SF quand tous les dénieurs prennent bien soin de nier l'applicabilité de ce mode de jugement la SF?
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Message par MF » lun. mars 01, 2010 2:55 pm

Lem a écrit :
MF a écrit :J'ai de plus en plus l'impression que la notion de "dieu" est totalement inadaptée...
C'est évidemment un point très délicat. Mais je pense qu'avant toute discussion sur les critères objectifs – ou disons : hypothétiquement consensuels – d'attribution du nom "dieu" à telle ou telle entité, il faut garder en tête que la SF, c'est de la littérature. Qu'il y a des auteurs qui choisissent soigneusement leur lexique. La remarque de Clute & Nicholls ne peut pas être ignorée : "Le nom Dieu ou dieux est l'un de ceux dont la fréquence d'apparition dans les titres des œuvres SF est la plus élevée." On ne peut pas dire : tous ces auteurs se sont trompés ou ont manipulé le vocabulaire à mauvais escient. Herbert aurait dû titrer : "L'homme-ver de Dune" au lieu de "L'empereur-Dieu de Dune". Farmer aurait dû titrer : "Les extraterrestres omnipotents du Fleuve" au lieu de etc. (Je ne reprends pas l'exemple de Dick puisque le Dieu centaurien est une invention française. Par contre, il a bien écrit "Deus Irae" et non "Atomic wrath" ).
Il y a un effet qui est délibérément recherché ici et cet effet fait partie intégrante de la SF – ne serait-ce que parce que le mainstream n'y recourt pour ainsi dire jamais.
Tu oublies, me semble-t-il, dans les exemples que tu cites, que les auteurs les ont placés dans une logique et une continuité qui "impose" de passer par ce concept :

- L'Empereur-Dieu vient après Le Messie ; l'usage même de "empereur-dieu" déni, comme le dit Léto, tout caractère divin à sa "personne" ; c'est un humain amélioré ; il n'y a ni métaphysique ni religion derrière le concept

- Les Dieux du Fleuve est le 5ème tome et le lecteur de la série sait depuis longtemps (Le Noir Dessin) qu'il n'y a pas de "divin" sur ce monde. Sinon, il faudrait faire du Le Labyrinthe Magique un récit de fantasy ?

L'usage du terme "dieu" par les auteurs de SF ne me semble ainsi pas avoir un caractère R ou M ; c'est un moyen simple de désigner des êtres ayant des "pouvoirs" inconnus de l'humanité ; l'inhumain ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par Lem » lun. mars 01, 2010 2:55 pm

Erion a écrit :Ce que je crois surtout, c'est que tu n'as aucune idée de ce qu'est la notion de "grands récits". Sinon, tu n'aurais pas fait une citation totalement à côté de la plaque.
Il est vrai que je n'ai pas fait science-po.
Eh bien explique-moi, alors.

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Message par bormandg » lun. mars 01, 2010 2:59 pm

MF a écrit : L'usage du terme "dieu" par les auteurs de SF ne me semble ainsi pas avoir un caractère R ou M ; c'est un moyen simple de désigner des êtres ayant des "pouvoirs" inconnus de l'humanité ; l'inhumain ?
Au moins une exception: Calculating God de Robert J Sawyer. IL Y A des textes de SF qui font référence explicite à R: "Car je suis un Peuple jaloux", de Lester del Rey, non?
De là à la thèse M, il y a plusieurs univers de distance, mais.... :twisted:
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Message par Lem » lun. mars 01, 2010 3:03 pm

MF a écrit :L'usage du terme "dieu" par les auteurs de SF ne me semble ainsi pas avoir un caractère R ou M ; c'est un moyen simple de désigner des êtres ayant des "pouvoirs" inconnus de l'humanité ; l'inhumain ?
Un tel réductionnisme n'a pas de sens à mes yeux.
Je ne peux que répéter ce que j'ai dit en commençant. Un écrivain n'emploie pas des mots au hasard, comme ça, pour faire joli. Pour dire "inhumain", il y a "inhumain". Pour dire "grand" ou "puissant" il y a les mots correspondants. Et par ailleurs, je te renvoie à nouveau vers les deux papiers théologiques qui eux, discernent parfaitement – professionnellement – le sens de cet usage du lexique MR. Ainsi qu'aux innombrables papiers critiques déjà cités sur l'intensité M de la SF.
Si tu t'en tiens à la position avunculaire – les dieux scientifiques, c'est pas des dieux, c'est de la science – nous n'avons aucun point de discussion. Tant pis pour moi.

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Message par MF » lun. mars 01, 2010 3:07 pm

bormandg a écrit :IL Y A des textes de SF qui font référence explicite à R: "Car je suis un Peuple jaloux", de Lester del Rey, non?
Une différence avec un extraterrestre (dans le champ R ou M) ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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