Du sense of wonder à la SF métaphysique

Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m

Lem

Message par Lem » lun. mars 01, 2010 4:36 pm

MF a écrit :
Lem a écrit :Un texte – et spécialement un texte SF – est un monde clos, qui ne renvoie qu'à lui-même.
Je ne crois pas.
Dans ce cas, nous ne raisonnons pas sur les mêmes bases et la conversation est à peu près impossible.
1°) Dans le cas des deux exemple que tu avais donné (l'Empereur-Dieu de Dune et Les Dieux du Fleuve), je t'ais indiqué pourquoi ton approche me semblait insatisfaisante ; es tu d'accord ?
- L'Empereur-Dieu vient après Le Messie ; l'usage même de "empereur-dieu" déni, comme le dit Léto, tout caractère divin à sa "personne" ; c'est un humain amélioré ; il n'y a ni métaphysique ni religion derrière le concept
- Les Dieux du Fleuve est le 5ème tome et le lecteur de la série sait depuis longtemps (Le Noir Dessin) qu'il n'y a pas de "divin" sur ce monde. Sinon, il faudrait faire du Le Labyrinthe Magique un récit de fantasy ?
Tu es sur la position de Joseph, qui n'est pas la mienne. Tu poses par principe que le statut de Dieu ou dieux dans un texte dépend d'une analyse de sa rationalité alors que c'est pour moi une fonction et une collection d'attributs. Donc, non, je ne suis pas d'accord. Dans le panthéon DC, Superman est un dieu. Il fait partie des superhéros qui sont qualifiés ainsi. Et c'est tout à fait normal quand on considère l'étendue de ses pouvoirs, son origine cosmique, sa capacité de remonter le temps jusqu'au Big Bang, d'inverser le sens de rotation de la Terre, d'avoir plusieurs doubles de lui-même dans plusieurs univers parallèles… Quel rapport entre un être pareil et Spiderman ? Mais selon toi, Superman est un alien tombé de Krypton et n'a donc rien d'un dieu. On ne parle pas de la même chose, hélas.
c'est là que le monde du texte SF n'est pas clos mais se place dans l'univers SF de chaque lecteur.
Je ne comprends pas cette proposition.
Dans le meilleur des cas, il a une structure homologique au monde (c'est ce qu'on dit souvent du roman : il est homologique au monde, il mime sa structure) mais il n'est pas accroché à lui, avec un lien entre chaque mot et son référent dans le monde.
Homologique ? Dans le sens de Lévi-Strauss ? Tu veux dire que la SF n'est pas le lieu d'invention mais de simple ré-interprétation rituelle de mythe ?
Homologique au sens de homologique : sa structure est homologue à celle du monde. C'est ce qui permet à un roman sur une ville – voire même confiné à un appartement –de refléter l'univers entier.
Il ne me semble donc pas adapté de parler d'homologie puisque les caractéristiques "divines" ne sont pas les attributs (pouvoirs) du dieu mais le fait qu'il soit une réponse à la grande question de la Vie, de l'Univers et du Reste.
Edité : je suppose que c'est la suite de ta position du début : l'indice pour attribuer la divinité à un personnage, c'est qu'il doit être "une réponse métaphysique" ? Ce n'est pas mon analyse.
En quoi est-ce une "guerre des dieux" au regard de ce qu'est une divinité dans le champ M ?
Ce qu'est une divinité dans le champ M n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est ce qu'est une divinité dans le champ du texte.

Désaccord épistémologique. Restons-en là. J'ai du travail, de toute façon, je m'arrête. On verra si j'arrive à faire une synthèse de tout ça plus tard.

Edité :
Un lien ?
ici et .

Avatar du membre
MF
Messages : 4466
Enregistré le : jeu. déc. 28, 2006 3:36 pm
Localisation : cactus-blockhaus

Message par MF » lun. mars 01, 2010 5:35 pm

Lem a écrit :Tu es sur la position de Joseph, qui n'est pas la mienne. Tu poses par principe que le statut de Dieu ou dieux dans un texte dépend d'une analyse de sa rationalité alors que c'est pour moi une fonction et une collection d'attributs.
Je ne sais pas si je suis sur la position de Joe (sans doute pas loin).

Mais mon argument reposait principalement sur le fait que tu ne pouvais pas extraire L'empereur-Dieu de Dune du cycle, dans lequel il est précédé par Le Messie de Dune, par Dune et par Les Enfants de Dune, plusieurs tomes dans lesquels FH explique qu'il n'y a aucun caractère divin dans tout cela.
Par contre, une superbe réflexion sur l'usage politique de la religion, alors là oui.

Comme tu ne peux pas extraire Les Dieux du Fleuve du cycle.

Donc, non, je ne suis pas d'accord. Dans le panthéon DC, Superman est un dieu.
Si tu utilises "panthéon", tu biaises l'approche en la positionnant, volontairement, sur le plan "divinité".
Superman fait partie des superhéros qui sont qualifiés ainsi. Et c'est tout à fait normal quand on considère l'étendue de ses pouvoirs, son origine cosmique, sa capacité de remonter le temps jusqu'au Big Bang, d'inverser le sens de rotation de la Terre, d'avoir plutôt doubles de lui-même dans plusieurs univers parallèles… Quel rapport entre un être pareil et Spiderman ?
Aucune différence, ils ont les mêmes motivations : le Bien contre le Mal.
Mais selon toi, Superman est un alien tombé de Krypton et n'a donc rien d'un dieu. On ne parle pas de la même chose, hélas.
N'ayant pour ma part jamais prononcé la première phrase, je constate juste que tu ne parles pas de la même chose que toi ^^
c'est là que le monde du texte SF n'est pas clos mais se place dans l'univers SF de chaque lecteur.
Je ne comprends pas cette proposition.
J'y reviendrai dès que j'aurai du temps
Homologique... c'est ce qui permet à un roman sur une ville – voire même confiné à un appartement –de refléter l'univers entier.
Ce qui ne marche pas en SF.
Parce qu'il n'y a pas d'"univers" présupposé.
Ce que tu appelles "l'univers entier" c'est notre "réalité" consensuelle ; ça ne marche donc pas avec la SF

Il ne me semble donc pas adapté de parler d'homologie puisque les caractéristiques "divines" ne sont pas les attributs (pouvoirs) du dieu mais le fait qu'il soit une réponse à la grande question de la Vie, de l'Univers et du Reste.
Ici, non plus, je ne comprends pas. Tu changes ton système d'interprétation par rapport à ce que tu disais sur Herbert et Farmer. L'indice pour attribuer la divinité à un personnage, c'est qu'il doit être "une réponse métaphysique".
Herbert et Farmer, je t'opposais surtout la place dans un cycle qui explique que le mot "dieu" est juste une facilité de langage.
Mais je suis preneur de ton avis sur caractéristique vs. attribut.

Ce qu'est une divinité dans le champ M n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est ce qu'est une divinité dans le champ du texte.
Là, tu plantes ton postulat ^^
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

Avatar du membre
Erion
Messages : 5025
Enregistré le : sam. oct. 21, 2006 10:46 am

Message par Erion » lun. mars 01, 2010 5:45 pm

Hm, imaginons qu'un auteur de SF, rationaliste, pour démontrer l'inanité de la religion, montrer qu'elle n'a aucun sens et est basée sur le mensonge écrive un récit sur un individu qui se fait passer pour un dieu, en utilisant tous les attributs, jusqu'à ce qu'on découvre qu'il n'était en rien un dieu et que tous ses prétendus pouvoirs étaient liés à la technologie et à la science.

Et il intitule son ouvrage : le faux-dieu.

Est-ce que, dans l'hypothèse Lem, cela signifierait que cet auteur fait la promotion des divinités et des religions parce qu'il a utilisé le mot "dieu" ?
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

Avatar du membre
silramil
Messages : 1836
Enregistré le : sam. oct. 18, 2008 8:45 am

Message par silramil » lun. mars 01, 2010 6:04 pm

Lem a écrit :
silramil a écrit :le divin est présent dans la SF, mais il est une escroquerie intellectuelle, comme une insuffisance du langage. A mon sens, il faudrait partir de là.
Ah, désolé.
Si tu donnes ta conclusion comme point de départ, il ne sert à rien de discuter. (Moi au moins, j'ai précisé que M était une hypothèse.)
Publie simplement ton papier : La présence massive du divin dans la science-fiction : une escroquerie intellectuelle.
Je le lirai avec intérêt.
Pas le temps de me brancher sur le reste du fil, je précise juste que je ne pensais pas régler la question de ce qu'il y a dire du divin dans la SF en parlant d'escroquerie / d'insuffisance du langage.
A mes yeux, le divin repris par la SF est une des manières de désigner la béance dans nos connaissances : il y a des êtres, des pouvoirs, des situations, qui dépassent l'entendement ; tout en indiquant qu'il reste une possibilité de résolution : malgré tout, ce divin n'est qu'un effet d'optique, le résultat d'une insuffisance temporaire des capacités d'entendement.
C'était une tentative pour proposer un moyen terme sur le divin et passer à la question principale : quel est le rapport (s'il y en a un) entre la présence du divin dans la SF et le rejet éventuel d'icelle.

Avatar du membre
Roland C. Wagner
Messages : 3588
Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am

Message par Roland C. Wagner » lun. mars 01, 2010 6:18 pm

Lem a écrit :[Un écrivain n'emploie pas des mots au hasard, comme ça, pour faire joli. Pour dire "inhumain", il y a "inhumain". Pour dire "grand" ou "puissant" il y a les mots correspondants.
Il faut appeler un con, un chat.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

الكاتب يكتب

Avatar du membre
Patrice
Messages : 3535
Enregistré le : jeu. mai 04, 2006 10:26 am
Contact :

Message par Patrice » lun. mars 01, 2010 9:02 pm

Salut,

Il est vrai que les chats, c'est souvent très con...
Les vrais chats, je veux dire.

A+

Patrice

Avatar du membre
bormandg
Messages : 11906
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
Localisation : Vanves (300 m de Paris)
Contact :

Message par bormandg » lun. mars 01, 2010 10:10 pm

Erion a écrit :Hm, imaginons qu'un auteur de SF, rationaliste, pour démontrer l'inanité de la religion, montrer qu'elle n'a aucun sens et est basée sur le mensonge écrive un récit sur un individu qui se fait passer pour un dieu, en utilisant tous les attributs, jusqu'à ce qu'on découvre qu'il n'était en rien un dieu et que tous ses prétendus pouvoirs étaient liés à la technologie et à la science.

Et il intitule son ouvrage : le faux-dieu.

Est-ce que, dans l'hypothèse Lem, cela signifierait que cet auteur fait la promotion des divinités et des religions parce qu'il a utilisé le mot "dieu" ?
Et l'Homme créa un Dieu, par exemple?
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » mar. mars 02, 2010 8:16 am

Lem a écrit :
Lensman a écrit :C'est plutôt souvent l'inverse: la SF supprime la notion même d'enchantement du monde.
Quelle étrange affirmation.
"L'enchantement" n'est pas une donnée objective – une chose qu'on pourrait observer au microscope. C'est une expérience subjective.
Qu'on fasse remonter la SF moderne au merveilleux-scientifique de Renard ou à la première génération de pulps – Amazing, Astournding, Wonder, Miracle, Marvel, etc – c'est bien cette expérience qui est promise.
Ré-enchanter le monde, ce n'est pas restaurer un surnaturel "à l'ancienne" ; c'est discerner dans l'univers scientifiquement plausible (éventuellement projeté dans le futur) tous les "au-delà", les "autres mondes", les entités god-like et les surhommes immortels dont l'esprit a besoin pour s'émerveiller.
Pourquoi parler de "réenchantement"? Le spectacle du monde est un spectacle qui passionne. Relis l'extrait de de Régiis Messac que j'ai donné il y a peu, et dont tu avais surligné un passage frappant (c'est tiré de son essai "Micromégas").
Quelle drôle d'idée de "réenchanter" un monde qui est un spectacle en lui-même. Qui donc aurait perdu le plaisir de ce spectacle? A part ça, l'artiste peut utiliser son imagination pour ses créations, l'auteur de SF peut spéculer, chacun peut porter son propre regard, etc. Je ne vois bien ce que c'est que cette histoire de "réenchantement", qui laisserait entendre que l'"enchantement" aurait à moment donné disparu. De quel "enchantement" qui aurait disparu parles-tu, si ce n'est pas le "surnaturel" (qu'il soit "à l'ancienne" ou "à la moderne", d'ailleurs?)
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mar. mars 02, 2010 9:00 am, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » mar. mars 02, 2010 8:38 am

Lem a écrit :
MF a écrit :J'ai de plus en plus l'impression que la notion de "dieu" est totalement inadaptée...
C'est évidemment un point très délicat. Mais je pense qu'avant toute discussion sur les critères objectifs – ou disons : hypothétiquement consensuels – d'attribution du nom "dieu" à telle ou telle entité, il faut garder en tête que la SF, c'est de la littérature. Qu'il y a des auteurs qui choisissent soigneusement leur lexique. La remarque de Clute & Nicholls ne peut pas être ignorée : "Le nom Dieu ou dieux est l'un de ceux dont la fréquence d'apparition dans les titres des œuvres SF est la plus élevée." On ne peut pas dire : tous ces auteurs se sont trompés ou ont manipulé le vocabulaire à mauvais escient. Herbert aurait dû titrer : "L'homme-ver de Dune" au lieu de "L'empereur-Dieu de Dune". Farmer aurait dû titrer : "Les extraterrestres omnipotents du Fleuve" au lieu de etc. (Je ne reprends pas l'exemple de Dick puisque le Dieu centaurien est une invention française. Par contre, il a bien écrit "Deus Irae" et non "Atomic wrath" ).
Il y a un effet qui est délibérément recherché ici et cet effet fait partie intégrante de la SF – ne serait-ce que parce que le mainstream n'y recourt pour ainsi dire jamais.
Je ne vois rien de délicat. Le terme "dieu" est utilisé pour majorer l'effet. Les auteurs ne sont pas manipulés ou trompés,évidemment, ils utilisent le vocabulaire dont ils disposent. On ne compte plus les navires appelés "Invincible" qui ont été coulés…
Oncle Joe

Avatar du membre
Lensman
Messages : 20391
Enregistré le : mer. janv. 24, 2007 10:46 am

Message par Lensman » mar. mars 02, 2010 8:57 am

Lem a écrit :
Je te cite un texte lumineux de Zweig qui parle de ça : de cette foi perdue, et tu me réponds "à côté de la plaque".
Qu'est-ce que tu vois de "lumineux" dans le texte de ce type désespéré et exilé? C'est juste une expression bien compréhensible de désespoir.
Oncle Joe

Avatar du membre
Aldaran
Messages : 1911
Enregistré le : dim. sept. 23, 2007 10:25 am

Message par Aldaran » mar. mars 02, 2010 9:05 am

Lem a écrit : Il y a un effet qui est délibérément recherché ici et cet effet fait partie intégrante de la SF – ne serait-ce que parce que le mainstream n'y recourt pour ainsi dire jamais.
Est-ce que quelqu'un a tenté de dresser une liste des titres de romans pas SF comportant le mot "dieu" ? Et si ce mot n'est pas attribué à telle ou telle entité, quel est l'effet recherché par leurs auteurs ?

Avatar du membre
Erion
Messages : 5025
Enregistré le : sam. oct. 21, 2006 10:46 am

Message par Erion » mar. mars 02, 2010 9:28 am

Aldaran a écrit :
Lem a écrit : Il y a un effet qui est délibérément recherché ici et cet effet fait partie intégrante de la SF – ne serait-ce que parce que le mainstream n'y recourt pour ainsi dire jamais.
Est-ce que quelqu'un a tenté de dresser une liste des titres de romans pas SF comportant le mot "dieu" ? Et si ce mot n'est pas attribué à telle ou telle entité, quel est l'effet recherché par leurs auteurs ?
Même sans aller plus loin. Souvenons-nous que le calendrier des rugbymen s'intitule "les Dieux du stade". Que peut-on en déduire sur les conceptions métaphysiques des sportifs ?
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

Avatar du membre
Aldaran
Messages : 1911
Enregistré le : dim. sept. 23, 2007 10:25 am

Message par Aldaran » mar. mars 02, 2010 9:28 am

Ah, ah !
En cherchant vaguement des titres pas SF comportant le mot "dieu", je tombe sur L'Éclat de Dieu, de Romain Sardou. Ne manquez pas les commentaires des lecteurs, tout est là.
On tient au moins un exemple "d'échec" du gommage d'étiquette SF. L'infiltration derrière la ligne de front ne va pas être si aisée...

Avatar du membre
MF
Messages : 4466
Enregistré le : jeu. déc. 28, 2006 3:36 pm
Localisation : cactus-blockhaus

Message par MF » mar. mars 02, 2010 9:38 am

Aldaran a écrit :Ah, ah !
En cherchant vaguement des titres pas SF comportant le mot "dieu", je tombe sur L'Éclat de Dieu, de Romain Sardou. Ne manquez pas les commentaires des lecteurs, tout est là.
On tient au moins un exemple "d'échec" du gommage d'étiquette SF. L'infiltration derrière la ligne de front ne va pas être si aisée...
Il faut avouer qu'il y en a de savoureux
Le passage de l'un à l'autre est nécessaire pour la conclusion de l'histoire, qui relève de la plus pure science-fiction. Comme la moitié du livre et le dénouement appartiennent à ce dernier genre, c'est donc dans celui-ci qu'il faut classer ce roman, et non pas dans la catégorie roman historique. Mais compte tenu des nombreuses incursions dans le passé (passages de bonne qualité, bien documentés et très agréables à lire), je ne suis pas certain qu'il ravira les amateurs de SF.

En bref, un livre à éviter !
Les lecteurs de SF détestent les livres bien documentés et agréables à lire...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

Avatar du membre
MF
Messages : 4466
Enregistré le : jeu. déc. 28, 2006 3:36 pm
Localisation : cactus-blockhaus

Message par MF » mar. mars 02, 2010 9:44 am

Lem a écrit :
Un lien ?
ici et .
Alors, du premier texte, je retiens
On le sait, la portée religieuse d'un texte, comme sa poétique, ne tient pas toute seule, mais à notre éducation, à notre bibliothèque intérieure, à notre expérience, à notre attente.
Un bon résumé de ces 600 pages.

Et du deuxième
Dans les ouvrages généraux : Encyclopédie, Panorama, ou encore Histoire, consacrés à la science-fiction (P. Versins, J. Van Herp, J. Sadoul) ou même plus récemment dans la Critique de la science-fiction de J Goimard, le mot réflexion n’apparaît en aucun endroit des divers index proposés. Cette absence pourrait laisser penser que les productions littéraires classées dans le genre science-fiction évitent soigneusement toute réflexion, ce qui ne ferait que conforter la sévérité des jugements portés généralement sur ce domaine.
La littérature de SF est jugée comme une littérature évitant la réflexion. Une littérature creuse et pas sérieuse...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

Répondre

Retourner vers « Vos dernières lectures »