Fantômes : Histoires troublantes.- Joe Hill
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- McCorjeag
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Fantômes : Histoires troublantes.- Joe Hill
C'est bel et bien un bon recueil de ghost stories en série que voici ! Je dirais même que pour partir en vacances il est pas mal du tout (en tout cas j'imagine très bien, des personnes en camping la nuit dans la moiteur agréable d'une toile de tente bourrée de moustiques la frontale glissant sur le nez, le lire)
J'ai tout particulièrement aimé la nouvelle sur le cinéma hanté et celle intitulée La cape
En revanche je m'interroge sur les titres des nouvelles qui sont tous plus mauvais les uns que les autres alors que les nouvelles en elles même sont très bonnes (il serait plus agréable de lire ce recueil en anglais pour ceux qui le peuvent). Mais j'ai passé une très bonne soirée.
J'ai tout particulièrement aimé la nouvelle sur le cinéma hanté et celle intitulée La cape
En revanche je m'interroge sur les titres des nouvelles qui sont tous plus mauvais les uns que les autres alors que les nouvelles en elles même sont très bonnes (il serait plus agréable de lire ce recueil en anglais pour ceux qui le peuvent). Mais j'ai passé une très bonne soirée.
Fantôme : Signe extérieur évident d'une frayeur interne.
Ambrose Bierce
Ambrose Bierce
Vi, enfin elle a quand même trouvé le moyen de dire que King était un gros cynique, alors qu'il sait aussi être mélancolique - voir la fin de "Ca". (Comment, vous n'êtes jamais arrivés jusque-là ? Vous ne savez pas ce que vous perdez.) ^_^
Sinon, j'ai trouvé aussi que Joe Hill ne déméritait pas face à son père, et sans trop le plagier - à part peut-être dans "Escamotage", dont le personnage principal m'a beaucoup rappelé le gosse des "TommyKnockers" (j'espère sincèrement, pour son bien-être et celui de sa famille, que Joe ne s'est pas mis dans le même état que son père pour écrire ça).
Remarquons aussi qu'il n'y a pas vraiment des fantômes au sens courant* dans toutes les histoires, mais qu'elles sont toutes bel et bien troubles. (* Au sens d'Ambrose Bierce, par contre, tout plein.)
Pour le titre des nouvelles, McCorjeag, c'est la faute à la traductrice !
Traduire "20th Century Ghosts" par un jeu de mot à deux balles que même moi je n'oserais pas faire ("La belle au ciné hantant"), ce n'est pas génial, et ça passe à côté du clin d'oeil à la "20th Century Fox", ainsi peut-être qu'à "20th century Boys", la chanson de T-Rex et l'excellent manga de Naoki Kurasawa. Garder l'original, ça aurait été un moindre mal...
Pareil sur le titre biblique de la nouvelle qui commence comme "La Métamorphose" de Kafka et finit comme un film des années 50, que la traductrice raccourcit en "Stridulations". Ce n'est pas mauvais, mais ça loupe là encore la référence.
(Et je passe sur le "poing de côté", ça doit être une coquille parce qu'ailleurs c'est bien écrit, ou sur le "laisser faire" au lieu du "laisser aller"... Faut pas confondre libéralisme et je m'enfoutisme, ce n'est pas techniquement pareil.)
Un des points forts de Joe Hill, c'est justement de bien s'en sortir avec les références. On peut lui en vouloir de passer "La Métamorphose" aux rayons X, mais il faut reconnaître que la transposition est très réussie (et puis au moins, les Ricains ont lu Kafka, voir Steve Rasnic Tem ou la HWA Horror Reading List). Tout comme la "suite" de "Dracula" dans "Fils d'Abraham" par exemple.
Donc, oui, un bon recueil pour passer sinon tout l'été, du moins un long week-end (pluvieux ou pas)...
Sinon, j'ai trouvé aussi que Joe Hill ne déméritait pas face à son père, et sans trop le plagier - à part peut-être dans "Escamotage", dont le personnage principal m'a beaucoup rappelé le gosse des "TommyKnockers" (j'espère sincèrement, pour son bien-être et celui de sa famille, que Joe ne s'est pas mis dans le même état que son père pour écrire ça).
Remarquons aussi qu'il n'y a pas vraiment des fantômes au sens courant* dans toutes les histoires, mais qu'elles sont toutes bel et bien troubles. (* Au sens d'Ambrose Bierce, par contre, tout plein.)
Pour le titre des nouvelles, McCorjeag, c'est la faute à la traductrice !
Traduire "20th Century Ghosts" par un jeu de mot à deux balles que même moi je n'oserais pas faire ("La belle au ciné hantant"), ce n'est pas génial, et ça passe à côté du clin d'oeil à la "20th Century Fox", ainsi peut-être qu'à "20th century Boys", la chanson de T-Rex et l'excellent manga de Naoki Kurasawa. Garder l'original, ça aurait été un moindre mal...
Pareil sur le titre biblique de la nouvelle qui commence comme "La Métamorphose" de Kafka et finit comme un film des années 50, que la traductrice raccourcit en "Stridulations". Ce n'est pas mauvais, mais ça loupe là encore la référence.
(Et je passe sur le "poing de côté", ça doit être une coquille parce qu'ailleurs c'est bien écrit, ou sur le "laisser faire" au lieu du "laisser aller"... Faut pas confondre libéralisme et je m'enfoutisme, ce n'est pas techniquement pareil.)
Un des points forts de Joe Hill, c'est justement de bien s'en sortir avec les références. On peut lui en vouloir de passer "La Métamorphose" aux rayons X, mais il faut reconnaître que la transposition est très réussie (et puis au moins, les Ricains ont lu Kafka, voir Steve Rasnic Tem ou la HWA Horror Reading List). Tout comme la "suite" de "Dracula" dans "Fils d'Abraham" par exemple.
Donc, oui, un bon recueil pour passer sinon tout l'été, du moins un long week-end (pluvieux ou pas)...