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Simulacron 3 - Daniel Galouye
Posté : mar. juil. 27, 2010 1:25 pm
par Stéphane
Douglas Hall est l’assistant d’Hannon Fuller, le créateur du Simulacron 3, appareil de simulation totale d’un environnement qui pourrait permettre des avancées fondamentales dans le domaine des sciences sociales. Lorsque Fuller décède, Hall prend naturellement sa place. Mais il découvre alors que les apparences sont trompeuses : Horace P. Siskin, président de la RÉACO, société propriétaire du Simulacron 3, a de grandes ambitions personnelles et voudrait utiliser l’appareil pour des objectifs bien peu altruistes ; la disparition de Fuller, entourée de faits étranges et de zones d’ombres, n’est peut-être pas accidentelle... Sans compter que dès sa promotion, Douglas Hall est le témoin de phénomènes incroyables ; incroyables seulement si on considère que les règles de notre monde sont celles qu’on a toujours cru en vigueur...
C'est bien !

Posté : mar. juil. 27, 2010 1:40 pm
par Lensman
C'est un livre remarquable, mais tu as raison, le temps a passé, et il ne peut plus surprendre comme en 1964. C'est-à-dire il y a un bon demi siècle... Essayons de nous metrtre dans la peau (comme un avatar, quoi...) d'un lecteur de l'époque. Essayons d'imaginer Dick en train de le lire...
Quand on voit que l'on s'esbaudit aujourd'hui (2010, tout de même...) en criant au génie à la vue d'un film où il y a des rêves dans les rêves (je fais allusion à Inception (1)), on se dit qu'il y a moins de passerelles qu'on le croit entre littérature et cinéma, tout au moins pour ce qui est des idées de SF...
Le film que Josef Ruznak a tiré de Simulacron 3 en 1999, Passé virtuel,(The Thirteenth Floor), n'est pas mal non plus. Mais il lui manque un petit quelque chose.
(1) Je précise le titre du film pour faire l'idiot.
Oncle Joe
PS: c'est un livre maudit, pour ce qui est des illustrations de couverture qu'on lui inflige, tout au moins en France...
Posté : mar. juil. 27, 2010 2:04 pm
par arsenie
(1) Je précise le titre du film pour faire l'idiot.
Oncle Joe

merci, Oncle Joe, d'anticiper!
je note, quand j'aurais un peu diminué ma PAL
Posté : mar. juil. 27, 2010 5:45 pm
par Eons
[quote="Lensman"en 1964. C'est-à-dire il y a un bon demi siècle...[/quote]Euh, on n'a pas encore franchi 2014.

Posté : mar. juil. 27, 2010 7:50 pm
par Lensman
Eons a écrit :[quote="Lensman"en 1964. C'est-à-dire il y a un bon demi siècle...
Euh, on n'a pas encore franchi 2014.

[/quote]Je suis en avance sur mon temps !
Il aurait d'ailleurs été dommage de dire: "il y a un mauvais demi siècle", c'est pas très classe...
Oncle Joe
Posté : mar. juil. 27, 2010 8:02 pm
par Cachou
Lensman a écrit :C'est un livre remarquable, mais tu as raison, le temps a passé, et il ne peut plus surprendre comme en 1964. C'est-à-dire il y a un bon demi siècle... Essayons de nous metrtre dans la peau (comme un avatar, quoi...) d'un lecteur de l'époque. Essayons d'imaginer Dick en train de le lire...
Quand on voit que l'on s'esbaudit aujourd'hui (2010, tout de même...) en criant au génie à la vue d'un film où il y a des rêves dans les rêves (je fais allusion à Inception (1)), on se dit qu'il y a moins de passerelles qu'on le croit entre littérature et cinéma, tout au moins pour ce qui est des idées de SF...
Le film que Josef Ruznak a tiré de Simulacron 3 en 1999, Passé virtuel,(The Thirteenth Floor), n'est pas mal non plus. Mais il lui manque un petit quelque chose.
(1) Je précise le titre du film pour faire l'idiot.
Oncle Joe
PS: c'est un livre maudit, pour ce qui est des illustrations de couverture qu'on lui inflige, tout au moins en France...
Ben je l'ai lu après "Matrix" et "Passé Virtuel" (je l'ai lu à cause de "Passé Virtuel" en fait) et ça reste un de mes souvenirs les plus forts de SF (et de lecture tout court). Donc voilà...
Posté : mar. juil. 27, 2010 9:57 pm
par Papageno
Pareil; Galouye = Merveilles
A ce propos, F Pohl avait publié une extraordinaire nouvelle sur un sujet très proche
en 1954 je crois (je ne suis pas sur de la date - mais j'ai la flemme de verifier) "Le tunnel sous l'univers", un récit , a mon avis, du niveau de Simulacron 3
On le trouve dans l'anthologie "Histoires de robots"
Mais, j'y pense! A ma connaissance, aucun recueil de nouvelle de F. Pohl n'est paru en France! Pourtant, il y aurait probablement de quoi faire !
Posté : mer. juil. 28, 2010 6:16 am
par Eons
Lensman a écrit :Eons a écrit :Lensman a écrit :en 1964. C'est-à-dire il y a un bon demi siècle...
Euh, on n'a pas encore franchi 2014.

Je suis en avance sur mon temps !
Il aurait d'ailleurs été dommage de dire: "il y a un mauvais demi siècle", c'est pas très classe...
Non, mais « presque un demi-siècle » ou équivalent eût été de bon aloi.

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:04 am
par Nébal
On s'en fout.
Simulacron 3, c'est très bien.
Posté : mer. juil. 28, 2010 9:54 am
par Cachou
Nébal a écrit :On s'en fout.
Simulacron 3, c'est très bien.
Pour une fois qu'on est d'accord sur quelque chose, je plussoie. Pourquoi chercher plus loin? Pis dans 50 ans, je suis sûre qu'il sera toujours aussi bien. Bon, décidé, à 77 ans, je le relis!
Posté : sam. sept. 11, 2010 1:26 pm
par Lune
J'ai beaucoup aimé ce roman (dommage j'avais malencontreusement vu le film Passé virtuel), et il est vrai que Monsieur Galouye a aussi écrit Le monde aveugle, que j'avais adoré.
J'ai acheté Simulacron 3 pour la médiathèque, mais j'espère juste que personne ne viendra me voir en me demandant Simulacron 1 et 2...
Posté : sam. sept. 11, 2010 1:43 pm
par Eons
Lune a écrit :J'ai acheté Simulacron 3 pour la médiathèque, mais j'espère juste que personne ne viendra me voir en me demandant Simulacron 1 et 2...

Signale-le nous quand ça se produira !
Posté : sam. sept. 11, 2010 7:46 pm
par Lhisbei
Lensman a écrit :C'est un livre remarquable, mais tu as raison, le temps a passé, et il ne peut plus surprendre comme en 1964. C'est-à-dire il y a un bon demi siècle...
Oncle Joe
PS: c'est un livre maudit, pour ce qui est des illustrations de couverture qu'on lui inflige, tout au moins en France...
+1 pour la couv'
et +1 pour le reste :
- le volet technologique prête un peu à rire (des ordinateurs qui ont besoin de buildings entiers, les bandes convoyeuses qui remplacent les trottoirs...)
- le livre est prévisible de bout en bout (alors qu'à l'époque il était le premier de son genre, plein d'auteurs se sont ensuite emparés du thème)
- le questionnement sur la réalité, la conscience reste bluffant pour l'époque