
Vikar, sorti d'un milieu religieux intégriste, a laissé tombé son école d'architecte (ou il dessinait une église sans porte) pour rejoindre hollywood et travailler dans le cinéma, q'uil a découvert tard (interdit par sa famille religieuse) et dont il devient fou : sur son crane rasé il tatoue d'un coté montgomery clift et de l'autres elizabeth taylor, le couple d'une "une place au soleil", et rien ne l'énerve plus qu'on les confonde avec james dean/nathalie wood dans "la fureur de vivre" (il peut casse la gueule de son interlocuteur quand on lui dit ca).
D'abord décorateur, il devient monteur et son travail commence à être renommé à holywood...
Ce roman est totalement centré sur le personnage de vikar. A moitié autiste, à moitié génial et totalement cinglé de cinéma, il est absolument fabuleux, ca fait longtemps que je n'avais pas vu un tel personnage dans un roman. Prenant tout au premier degré et au sérieux (il ne comprend pas les comédies, il rigole pendant l'exorciste, se faisant sortir du cinéma), sa non compréhension du reste du monde le fait par moment ressembler au Luis fernandez des guignols (la conférence de presse au festival de cannes est hilarante). Sa découverte du punk au CBGB de NYC est le seul moment ou il se mèle vraiment à la foule, à la recherche du "Son", allant jusqu'à hésiter antre le cinéma et la musique.
On retrouve dans ce moment une passion totale du cinéma (un peu comme dans certaines scènes de "la conspiration des ténèbres") qui devrait exciter tous les cinéphiles.
Un bouquin absolument impossible à lacher (j'ai lu les 350 pages dans la journée), une de mes meilleures lectures de l'année.
PS : comme l'indique mon résumé, c'est à peu près HS ici, mais en faisant un effort on peut voir un peu de fantastique dans les 5 dernières pages.