[no SF] Michael CHABON - Les Princes vagabonds
Posté : mer. août 04, 2010 4:54 pm
Hop !
Michael Chabon nous conte dans ce roman d'aventure historique le destin d'un duo de "juifs d'épées", de princes vagabonds, ou de fieffés bandits, c’est selon, composé du gringalet franc Zelikman, médecin dépressif armé d’une anachronique rapière baptisée Lancette, et du colosse Amram, aussi Noir que Juif (ça fait beaucoup pour un seul homme…), habile tacticien et terriblement dangereux quand il en vient à manier sa hache viking, répondant au nom de (j’adore) « Profanateur-de-ta-Mère ». Les deux compères écument le Moyen-Orient et le Caucase aux environs de l’an 950, et enchaînent les aventures.
Mais voilà qu’un beau jour leur tombe dans les mains un jouvenceau khazar à la langue bien pendue, héritier d’un empire usurpé de fraîche date par une ignoble fripouille comme il y en a tant. Le jeunot ne rêve que d’une chose : restaurer son frère sur le trépied d’Itil, ou à défaut le conserver en attendant, bref : en chasser l’usurpateur, Boulan. Plus facile à dire qu’à faire. Et Zelikman et Amram sont-ils prêts à se lancer dans cette folle aventure ?
Prétexte classique, on le voit, à un déferlement de rebondissements en tous genres, certains gros comme une maison – mais c’est le jeu –, et à une avalanche d’action sans répit sur 200 pages (oui, c’est assez court ; juste ce qu’il faut, en fait). C’est très adroit, très bien ficelé (tout au plus pourra-t-on trouver quelques ellipses un peu brusques vers la fin du roman), superbement écrit (Chabon fait du divertissement, certes, mais il s’applique comme d’habitude), et, surtout, surtout, c’est extrêmement drôle et tout à fait jubilatoire. On ne s’ennuie pas un seul instant tout au long de ce court roman, qui nous happe dès la première page pour ne plus nous lâcher jusqu’à la postface. Ça se lit en quelques heures à peine, mais c’est délicieux comme peu de livres le sont.
Surprenant de la part de Chabon ? Peut-être pas tant que ça en fait. Mais jubilatoire assurément.
Michael Chabon nous conte dans ce roman d'aventure historique le destin d'un duo de "juifs d'épées", de princes vagabonds, ou de fieffés bandits, c’est selon, composé du gringalet franc Zelikman, médecin dépressif armé d’une anachronique rapière baptisée Lancette, et du colosse Amram, aussi Noir que Juif (ça fait beaucoup pour un seul homme…), habile tacticien et terriblement dangereux quand il en vient à manier sa hache viking, répondant au nom de (j’adore) « Profanateur-de-ta-Mère ». Les deux compères écument le Moyen-Orient et le Caucase aux environs de l’an 950, et enchaînent les aventures.
Mais voilà qu’un beau jour leur tombe dans les mains un jouvenceau khazar à la langue bien pendue, héritier d’un empire usurpé de fraîche date par une ignoble fripouille comme il y en a tant. Le jeunot ne rêve que d’une chose : restaurer son frère sur le trépied d’Itil, ou à défaut le conserver en attendant, bref : en chasser l’usurpateur, Boulan. Plus facile à dire qu’à faire. Et Zelikman et Amram sont-ils prêts à se lancer dans cette folle aventure ?
Prétexte classique, on le voit, à un déferlement de rebondissements en tous genres, certains gros comme une maison – mais c’est le jeu –, et à une avalanche d’action sans répit sur 200 pages (oui, c’est assez court ; juste ce qu’il faut, en fait). C’est très adroit, très bien ficelé (tout au plus pourra-t-on trouver quelques ellipses un peu brusques vers la fin du roman), superbement écrit (Chabon fait du divertissement, certes, mais il s’applique comme d’habitude), et, surtout, surtout, c’est extrêmement drôle et tout à fait jubilatoire. On ne s’ennuie pas un seul instant tout au long de ce court roman, qui nous happe dès la première page pour ne plus nous lâcher jusqu’à la postface. Ça se lit en quelques heures à peine, mais c’est délicieux comme peu de livres le sont.
Surprenant de la part de Chabon ? Peut-être pas tant que ça en fait. Mais jubilatoire assurément.