Michel Houellebecq, La carte et le territoire
Posté : mar. sept. 28, 2010 12:13 am
Je suis en train de lire La carte et le territoire, j'en suis à peu près à la moitié et c'est trop bien, top génial.
Et je suis tout à fait sincère. Il m'est arrivé de rire tout seul dans le métro et mes voisins m'ont considéré d'un air gêné.
Je ne comprends absolument pas les critiques qu'on lui fait. Il écrit remarquablement bien et me fait penser tantôt à Pérec, celui des Choses, tantôt à Voltaire.
Certes, il ironise sur deux milieux que je connais assez bien ce qui n'est pas forcément le cas de tous ses lecteurs, Mais ses piques sont tellement justes ou plutôt si bien ajustées qu'il me fait aussi penser au meilleur Molière, ou à Swift.
Autant Plateforme m'avait laissé froid et La Possibilité d'une île assez sceptique, autant celui-ci m'emballe tout comme naguère Extension et les Particules.
Je finis, j'en suis à la moitié et je reviens livrer mes impressions. Mais le rapport à la science-fiction (et le mot est même employé dans le texte) est évident comme il l'était dans les Choses (voir mon article de Fiction)..
NB: comme bien des choses dans ce roman, le resto de la rue d'Arras existe. J'y suis allé plusieurs fois et il correspond tout à fait à la description sauf que je n'y retourne plus parce que le serveur s'est montré vraiment trop désagréable. Ce que ne dit pas MH dans un évident élan de pitié. Par ailleurs, on y mangeait très bien et le décor faufreluches était assez drôle.
Et je suis tout à fait sincère. Il m'est arrivé de rire tout seul dans le métro et mes voisins m'ont considéré d'un air gêné.
Je ne comprends absolument pas les critiques qu'on lui fait. Il écrit remarquablement bien et me fait penser tantôt à Pérec, celui des Choses, tantôt à Voltaire.
Certes, il ironise sur deux milieux que je connais assez bien ce qui n'est pas forcément le cas de tous ses lecteurs, Mais ses piques sont tellement justes ou plutôt si bien ajustées qu'il me fait aussi penser au meilleur Molière, ou à Swift.
Autant Plateforme m'avait laissé froid et La Possibilité d'une île assez sceptique, autant celui-ci m'emballe tout comme naguère Extension et les Particules.
Je finis, j'en suis à la moitié et je reviens livrer mes impressions. Mais le rapport à la science-fiction (et le mot est même employé dans le texte) est évident comme il l'était dans les Choses (voir mon article de Fiction)..
NB: comme bien des choses dans ce roman, le resto de la rue d'Arras existe. J'y suis allé plusieurs fois et il correspond tout à fait à la description sauf que je n'y retourne plus parce que le serveur s'est montré vraiment trop désagréable. Ce que ne dit pas MH dans un évident élan de pitié. Par ailleurs, on y mangeait très bien et le décor faufreluches était assez drôle.