CLEER de L.&L. Kloetzer
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Film Formerly Known As Without a Title.
Tu n'es pas beaucoup plus avancé sur le fond de l'histoire, mais tu as déjà l'explication du sigle "Fifo"...
Tu n'es pas beaucoup plus avancé sur le fond de l'histoire, mais tu as déjà l'explication du sigle "Fifo"...
"Oph n'est pas un lézard, mais elle présente d'autres atouts."
– Laurent Whale & Jean Millemann
eul' crédit photo !
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- dracosolis
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Tiens ? J'ignorais que tu étais au courant. (Je ne me souviens pas avoir évoqué le sujet avec toi, alors qu'Oph était là à la génèse du truc − et détestait cordialement le terme d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons.)dracosolis a écrit :en même temps, je m'apprétais à délater aussi, t'avais aucune chance...Fifokaswiti a écrit :Damn, le secret est éventé.
Ç'aurait été amusant.(mais pas avant de les avoir lancé un moment sur la piste scandinave et de les avoir regardé longuement mariner^^
Bon, ceci dit, y'a plus intéressant comme sujet de discussion, non ?
- dracosolis
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tu as vendu toi-même la mèche sur le forum de P&T y'a trois mille ansFifokaswiti a écrit :Tiens ? J'ignorais que tu étais au courant. (Je ne me souviens pas avoir évoqué le sujet avec toi, alors qu'Oph était là à la génèse du truc − et détestait cordialement le terme d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons.)dracosolis a écrit :en même temps, je m'apprétais à délater aussi, t'avais aucune chance...Fifokaswiti a écrit :Damn, le secret est éventé.Ç'aurait été amusant.(mais pas avant de les avoir lancé un moment sur la piste scandinave et de les avoir regardé longuement mariner^^
Bon, ceci dit, y'a plus intéressant comme sujet de discussion, non ?
Alors, CLEER, hum.
Ça démarre plutôt très bien : le rythme est prenant, le style élégant, à la fois raffiné et sobre (deux trois phrases qui font un peu la nique à la grammaire, mais là-dessus, on en laisse presque tous passer quelques unes), les personnages bien campés, l'histoire est construite avec beaucoup de lignes de force, même si, prises individuellement, les missions peuvent être résumées à peu, mais ce n'est pas l'important.
Durant les trois quarts du bouquin, la part du Fantastique est menée avec élégance, en nous tenant toujours à la lisière du questionnement (Fantastique ? Ou simple manipulation mentale, jeu de l'esprit analytique ?)
Puis on arrive à la mission finale.
Et là, moi, je cane.
D'abord, la narration s'embourbe, ça devient lourd, voire un (gros) poil chiant.
Et surtout, la part fantastique s'emballe, prend des proportions qui pèsent des tonnes, et la symbolique devient aussi discrète qu'un camion de trente tonnes. Le final, à mes yeux, prend même des allures d'acmé ridicule et gâche l'effet, de mon point de vue, du propos pourtant intéressant.
Ma came pendant trois quarts, clairement pas ma came pour finir. Le final plaira, par contre, aux adeptes de la philosophie de bazar. Oui, je sais, c'est pas gentil.
Ils ont trop fréquenté Kremski, au Moulin, les Kloetzer, ou quoi ? (Ça non plus c'est pas gentil. Je l'aime bien le Kremski, mais quand même, il me fait rire, hein ?)
Ça démarre plutôt très bien : le rythme est prenant, le style élégant, à la fois raffiné et sobre (deux trois phrases qui font un peu la nique à la grammaire, mais là-dessus, on en laisse presque tous passer quelques unes), les personnages bien campés, l'histoire est construite avec beaucoup de lignes de force, même si, prises individuellement, les missions peuvent être résumées à peu, mais ce n'est pas l'important.
Durant les trois quarts du bouquin, la part du Fantastique est menée avec élégance, en nous tenant toujours à la lisière du questionnement (Fantastique ? Ou simple manipulation mentale, jeu de l'esprit analytique ?)
Puis on arrive à la mission finale.
Et là, moi, je cane.
D'abord, la narration s'embourbe, ça devient lourd, voire un (gros) poil chiant.
Et surtout, la part fantastique s'emballe, prend des proportions qui pèsent des tonnes, et la symbolique devient aussi discrète qu'un camion de trente tonnes. Le final, à mes yeux, prend même des allures d'acmé ridicule et gâche l'effet, de mon point de vue, du propos pourtant intéressant.
Ma came pendant trois quarts, clairement pas ma came pour finir. Le final plaira, par contre, aux adeptes de la philosophie de bazar. Oui, je sais, c'est pas gentil.
Ils ont trop fréquenté Kremski, au Moulin, les Kloetzer, ou quoi ? (Ça non plus c'est pas gentil. Je l'aime bien le Kremski, mais quand même, il me fait rire, hein ?)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Merci pour ton avis, Le Navire
Je voudrais dire que signaler des aspects négatifs à ses yeux n'est pas forcément négatif pour le livre-
(moi, la philo ... le niveau bazar colle bien, il suffit que ça ne sente pas le caniveau )
Et il semble que le jury du "prix numérique" n'ait pas percuté du tout ....
alors, la taille des sabots ...
Mais si j'hésite à me lancer dans la lecture, c'est seulement que je crains la déprime ...
(Oui-Oui ? - Bisounours -? êtes-vous là ? )
Je voudrais dire que signaler des aspects négatifs à ses yeux n'est pas forcément négatif pour le livre-
(moi, la philo ... le niveau bazar colle bien, il suffit que ça ne sente pas le caniveau )
Et il semble que le jury du "prix numérique" n'ait pas percuté du tout ....
alors, la taille des sabots ...
Mais si j'hésite à me lancer dans la lecture, c'est seulement que je crains la déprime ...
(Oui-Oui ? - Bisounours -? êtes-vous là ? )
- jlavadou
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Je confirme ce que dit Le Navire au sujet de la déprime : il n'y a aucune raison que tu en arrives là. Mais il faut être conscient que le monde décrit par les Kloetzer est quand même bien déshumanisé (voir la discussion plus haut, c'est un aspect que Cachou par exemple n'a pas apprécié).arsenie a écrit :Mais si j'hésite à me lancer dans la lecture, c'est seulement que je crains la déprime ...
En revanche je trouve la fin réussie, pour des raisons dont je ne peux parler sans la dévoiler...
Déshumanisé, oui. Mais déprimant, non, effectivement. Ou alors déprimant au second degré pour ceux qui n'ont pas apprécié la manière dont les contextes ou les personnages sont traités, mais ça, c'est tout à fait autre chose ;-p.jlavadou a écrit :Je confirme ce que dit Le Navire au sujet de la déprime : il n'y a aucune raison que tu en arrives là. Mais il faut être conscient que le monde décrit par les Kloetzer est quand même bien déshumanisé (voir la discussion plus haut, c'est un aspect que Cachou par exemple n'a pas apprécié).arsenie a écrit :Mais si j'hésite à me lancer dans la lecture, c'est seulement que je crains la déprime ...
En revanche je trouve la fin réussie, pour des raisons dont je ne peux parler sans la dévoiler...
Tiens , c'es étrange , le dernier chapitre m'a plutôt réconcilié avec une intrigue que je pensais dériver vers l'ésotérique (pour ne pas employer un mot qui commence par M...) , comme quoi , les ressentis doivent venir des expériences ou croyances de chacun... (inutile de souligner l'euphémisme) .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Embêtant, d'essayer de parler à mots couverts d'une fin sans en dire trop...
N'étant pas là depuis longtemps, je me demande de quel M tu parles, Hoêl ? (un mot à haut potentiel trollesque ?)
Si cet ésotérisme, c'était encore le doute et la lisière d'un surnaturel, alors oui, effectivement, avec la fin on bascule dans des certitudes qui amoindrissent un peu la portée du reste.
Après c'est tout à fait normal que chacun le lise différemment...
N'étant pas là depuis longtemps, je me demande de quel M tu parles, Hoêl ? (un mot à haut potentiel trollesque ?)
Si cet ésotérisme, c'était encore le doute et la lisière d'un surnaturel, alors oui, effectivement, avec la fin on bascule dans des certitudes qui amoindrissent un peu la portée du reste.
Après c'est tout à fait normal que chacun le lise différemment...
There, above the branch, the first song you hear in the morning
http://www.actusf.com/forum/viewtopic.p ... 50&start=0de quel M tu parles, Hoêl ? (un mot à haut potentiel trollesque ?)
Bonne lecture !
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"