oh mon dieu...thomasday a écrit :@ Lensman
(C'est l'histoire d'un homme qui marche vers un trou signalé par des bandes plastiques de couleur vive, on le prévient qu'il y a un trou, mais il continue de marcher, passe les bandes de plastique, tombe.)
Plus sérieusement, si ce livre s'adressait aux lecteurs qui ont tout lu en SF, je l'aurais publié en Lunes d'encre. Mais c'est un livre qui s'adresse à un large public. Je le trouve facile d'accès, lisible, prenant et je maintiens que pour de la SF GRAND PUBLIC il est d'une grande ambition. Maintenant, je ne me fais aucune illusion, qui dit "SF grand public" dit commentaires (au mieux) désobligeants sur les sites spécialisés.
La couverture du livre, la façon dont il a été commercialisé donnent à mon avis une bonne idée de ce qu'il contient... Quand RMD (que tu connais) a réagi sur le blog Lunes d'encre en disant (je cite de mémoire) "Je sens que ce livre n'est pas pour moi", j'ai répondu très franchement "En effet, je ne crois pas que tu appartiennes au public visé". En fait, ce n'est pas "je ne crois pas" c'est : "j'en suis sûr".
C'est un livre pour le public de Bernard Werber, je ne l'ai jamais caché, et je suis content quand un libraire m'appelle pour me dire qu'il l'a lu et qu'il trouve que c'est mieux que les livres de Werber, ce qui lui permet d'avoir une bonne alternative pour ses lecteurs à la recherche de ce genre de livres.
Par ailleurs, ce livre a une qualité trop rare en ce moment, AMHA, il est optimiste (je n'ai pas dit naïf), comme pouvait l'être Isaac Asimov en son temps.
Les choix graphiques de la couverture... c'est pas l'éditeur qui s'est planté, c'est l'éditeur qui vise (et espère) toucher le public concerné. Je suis étonné que les gens qui connaissent ce business, sous-estiment encore aujourd'hui le côté signifiant d'une couverture.
Bien à toi,
GD.
PS : (Flûte, je me suis trompé d'avatar)
on peut encadrer ça quelque part ?