Christophe THILL (dir.) - HPL 2007

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Nébal
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Christophe THILL (dir.) - HPL 2007

Message par Nébal » ven. mars 18, 2011 12:04 pm

Hop.

Howard Phillips Lovecraft fut sans conteste le plus grand écrivain d’horreur du XXe siècle.

Là, c’est dit.

(Bonjour le lieu commun.)

Préférons ce terme « d’horreur » à tout autre, ça nous évitera des débats stériles. Mais notons ceci : si Lovecraft a révolutionné le genre, c’est en en développant des aspects tellement personnels et en même temps tellement codifiés que la citation, irrésistible, ne peut être qu’explicite. Devant tel ou tel texte d’horreur, on aura envie de dire : « C’est du Lovecraft. ». Mais, souvent, l’auteur même nous y incitera en employant, non seulement les codes et thèmes du Maître de Providence, mais jusqu’à ses propres références… ou son vocabulaire, comme en clin d’œil.

Il y a tout un art du pastiche lovecraftien, qui s’est développé du vivant même de Lovecraft (je ne vous ferai pas l’insulte de citer des noms…). Mais, justement, c’est un art. Beaucoup s’y sont essayés, et nombreux (presque autant ?) s’y sont cassés les dents. Il n’est, pour s’en rendre compte, que de parcourir les plus « officielles » de ces compilations de pastiches, les « Légendes du Mythe de Cthulhu » rassemblées par August Derleth : déjà, des fois, ça ne tient franchement pas la comparaison. Alors a fortiori ce qui a été fait par la suite…

C’est qu’il y a un piège, dans le genre lovecraftien. Disons-le tout net : Lovecraft (que j’adule, pour ceux qui en douteraient) fait généralement dans le grotesque, dans tous les sens du terme, et ses textes se caractérisent par l’excès permanent. Aussi est-on généralement, jusque voire surtout dans ses meilleurs textes, sur une mince ligne de crête qui sépare le sublime du ridicule : un pas de côté et tout se pète la gueule. Pour que ses textes fonctionnent dans de pareilles conditions, Lovecraft devait déployer un remarquable sens de l’architecture et de la narration, et user, y’a pas d’autre mot, d’un style, avec une maestria certaine.

Ce que nombre de ses imitateurs semblent s’acharner à ne pas comprendre. Comme si c’était « simple » de « faire du Lovecraft »… Allez, hop, un monstre répugnant ici, un grimoire impie là, on case aussi souvent que possible « indicible » et « cyclopéen » pour la bonne bouche, et TA-DAA ! c’est du Lovecraft.

Ben non.

C’est du Canada Dry.

Howard Phillips Lovecraft est mort d’un cancer en 1937. Pour commémorer les soixante-dix ans de son décès, l’idée fut lancée de réunir une anthologie de nouvelles lovecraftiennes francophones, ce qui déboucha sur cet HPL 2007 sous la direction de Christophe Thill, publié par Malpertuis… dans la collection « Lovecraftiana » (ou « Lovecratiana », ça dépend si on se fie à la première ou à la quatrième de couv’ ; quoi qu’il en soit, ça fait un peu porno tentaculaire, non ?). On nous dit que ce recueil démontre « que la jeune fiction lovecraftienne francophone existe, et qu’elle est même en pleine forme ». Moi, je ne demandais qu’à être convaincu, hein.

Grand naïf que je suis…

On nous dit aussi que ces 22 (tout de même) nouvelles ont été « sélectionnées ». Et ça, j’ai du mal à le croire. Parce qu’il faut bien reconnaître que cet HPL 2007 contient tout et n’importe quoi, mais quand même essentiellement de la merde.

Commençons par le bon, ça ira plus vite.

Un texte, un auteur, dominent les autres d’une bonne tête, voire deux, voire d’un corps entier : Léo Henry, avec « En mémoire d’un ami pnakotique » (pp. 227-238). On n’y aborde pourtant la thématique lovecraftienne que par la marge (d’aucuns hurleraient sans doute à l’escroquerie), mais voilà : c’est original, c’est beau, c’est profond (sans mauvais jeu de mot), c’est très bon. C’est du Léo Henry.

On trouve ensuite une catégorie plus ou moins floue allant du « médiocre plus, parce qu’au fond je suis gentil » au « correct, voire bon, parce que je suis gentil, donc ». Dans l’ordre : Timothée Rey, avec « La Providence du reclus » (pp. 17-32) nous livre un pastiche correct, qui fait plus sourire que frémir, mais qui fonctionne, c’est déjà ça (j’ai longtemps trouvé que c’était le seul texte de l’anthologie méritant le qualificatif de « bon »). Nicolas Chapperon, dans « Klèsin » (pp. 196-204) fait dans le court et classique, mais ça marche. Sébastien Castelbou, avec « L’Envers du miroir » (pp. 205-210), est à la limite du hors-sujet, mais après avoir vanté Léo Henry, je peux difficilement le lui reprocher ; assez touchant. Karim Berrouka figure également dans cette liste pour « Soleil noir » (pp. 239-255), un texte assez classique à nouveau, mais pas trop mal ficelé. Reste enfin Simon Sanahujas pour « L’Ère humaine » (pp. 287-296), texte à la fois très personnel et imprégné (sans surprise) de réminiscences howardiennes.



Bon, je vais faire une catégorie « médiocre moins » à « simplement mauvais », on va dire que c’est les « repêches ». Adonc, commençons par Meddy Ligner, avec « Manuscrit trouvé dans une malle d’Estrémadure » (pp. 33-47) ; ça expérimente maladroitement, c’est plutôt lourd, mais ça en reste au stade du médiocre. Christian Perrot, dans « Secrets de famille » (pp. 65-75) use d’un style très médiocre, justement, mais ça reste lisible… « Le Puits » (pp. 103-119) d’Adam Joffrain est classique et atrocement téléphoné, mais on va dire que par rapport au reste… Un cas-limite avec « De feu et d’acier » (pp. 121-140) de Ghislain Morel : c’est écrit avec les tentacules et un peu maladroit, mais il y a de temps à autre une ambiance plutôt correcte. Franck Ferric, avec « Les Pas du golem » (pp. 141-153) fait dans le vainement grandiloquent (mais il y a pire, voyez plus bas) et plutôt maladroit… Reste « Le Dernier Jour du monde » (pp. 297-301) de Bertrand Bouton, texte plutôt inutile et qui ne respecte pas la doxa lovecraftienne (hérétique !) ; mais bon, pourquoi pas…



Et maintenant ne reste plus que la grosse bouse. Soit près de la moitié des textes de l’anthologie, tout de même, c’est dire le niveau. On commence avec Li-Cam pour « Maudite Providence » (pp. 5-16), qui ouvre le recueil en fanfare. On lui reconnaîtra une certaine honnêteté (p. 10 ; Lovecraft est le narrateur) :

« […] j’ai perdu mon habilité à écrire, pour preuve le style « navrant », sans emphase, sans caractère, que je me vois contraint d’utiliser pour vous livrer ce témoignage. Vous m’en voyez désolé. »

Cela aurait presque pu lui valoir l’indulgence du jury. Sauf que non… Parce que comment peut-on prendre au sérieux un texte « lovecraftien », texte « d’introduction » qui plus est, qui contient ça (p. 16) :

« Je suis désormais LOVECRAFT le bien nommé, expurgé de mes travers, et j’appelle mon compagnon HATECRAFT, l’indicible abomination. »

Franchement ? Style nul, histoire risible, fond ridicule : à chier. Un cas spécial, ensuite, avec « Horreur au Ward Institute » (pp. 49-64) d’Éric Pouthé. Bon, dans tous les cas, c’est nul. Mais voilà : c’est un texte atrocement (j’assume le terme ; pourtant, je suis loin d’être bégueule en temps normal) pulp, au style ampoulé à l’extrême, et d’un ridicule achevé. D’où, j’espère que c’est une blague (auquel cas elle est ratée, mais bon, OK). Sinon, c’est grave : le monsieur, qui a visiblement raté son jet de SAN, ferait bien de séjourner quelque temps dans l’institution qu’il décrit dans sa m… nouvelle. On passera vite sur « La Pendule » (pp. 77-91) de Cyril Castelbou, qui n’est jamais qu’une rédaction de collégien. On ne s’attardera pas davantage sur « La Goulue » (pp. 93-101) de Vanessa Lamazère, texte ampoulé au possible (bis) et d’une maladresse rare. Jean-Michel Calvez, avec « Liquid moon » (pp. 155-172) livre un texte écrit avec les pseudopodes, mais alors vraiment à vomir (là-dedans, s’il vous plait). Marija Nielsen décroche le jackpot avec « Re-Animator revisited » (pp. 173-181), nouvelle lourde, mal écrite, mal construite, ridicule, j’en passe et des pires… Suit « L’Invasion » (pp. 183-196) de Sébastien Tomassini, un autre texte « honnête », le narrateur se disant (p. 185) « obsédé par des rêves de grandeur littéraire que – je le crains – mon maigre talent ne me permettra pas de conquérir ». S’il faut en juger par le style atroce et ridicule de cette histoire de goules, c’est en effet probable. Remarquez, il y a de la concurrence : tenez, Sébastien Soubré-Lanabère, par exemple, lequel, avec « Rien de plus beau au monde » (pp. 211-225), pose pour sa part son narrateur en écrivain fantastique renommé (p. 214), ce qui ne l’empêche pas d’adopter un style pourri à un point difficilement imaginable et de balancer de « l’indicible » toutes les trois pages. Ridicule. Un de mes chouchous, ensuite : « La Cité indicible » (justement ; pp. 257-267) de François Fierobe. L’approche sword’n’sorcery, vaguement « Contrées du Rêve », aurait pu être intéressante, elle est en tout cas originale… mais c’est sans compter sur un style lourd au possible, saturé de tics, à tel point que ça en devient une caricature : j’ai compté, sur les neuf pages de la nouvelle, quatre fois « indicible » (titre inclus), trois fois « cyclopéen » et trois fois « géométries étranges » ; je vous épargne les variantes… Et de conclure sur un autre « cas », avec Pierre de Beauvillé pour « R’lyeh » (pp. 269-285 ; un point pour l’originalité du titre) : ça commence comme un thriller ésotérique d’une connerie abyssale, ça se prolonge dans la connerie abyssale. Là encore, j’espère que c’est une blague… mais elle n’est pas drôle.

Bref : ne commettez pas mon erreur, n’achetez pas cette merde. Parce que bon : d’accord, Lovecraft était un salaud ; mais quand même : il ne méritait pas ça.

Personne ne mérite ça.

rmd
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Message par rmd » ven. mars 18, 2011 12:53 pm

A propos de lovecrafteries, tu as lu la cité dans l'oeuf, de michel tremblay ?
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.

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Nébal
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Message par Nébal » ven. mars 18, 2011 12:57 pm

Nope... ?

rmd
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Message par rmd » ven. mars 18, 2011 1:02 pm

Bon, si je le retrouve, je te le prête (ca n'a pas été édité en france je crois).
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.

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bormandg
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Message par bormandg » ven. mars 18, 2011 1:05 pm

rmd a écrit :Bon, si je le retrouve, je te le prête (ca n'a pas été édité en france je crois).
N'exagère pas, les livres de la BQ sont correctement distribués. Ceci étant, je ne vois pas les mots "inspiration lovecraftienne" dans la critique...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Sand
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Message par Sand » ven. mars 18, 2011 1:13 pm

Je n'aime pas beaucoup lovecratf ni les lovecrafteries, j'ai soigneusement évité cette antho.

Par curiosité, j'ai quand même tenté le "père spirituel" en la forme du "roi en jaune" (même éditeur que HPL 2007). Toujours pas ma tasse de thé stylistiquement et thématiquement parlant, mais très intéressant du point de vue héritage et grands anciens.

Si tu n'es pas dégoûté à tout jamais, ça pourrait t'intéresser.

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Lensman
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Message par Lensman » ven. mars 18, 2011 1:18 pm

Sand a écrit :Je n'aime pas beaucoup lovecratf ni les lovecrafteries, j'ai soigneusement évité cette antho.

Par curiosité, j'ai quand même tenté le "père spirituel" en la forme du "roi en jaune" (même éditeur que HPL 2007). Toujours pas ma tasse de thé stylistiquement et thématiquement parlant, mais très intéressant du point de vue héritage et grands anciens.

Si tu n'es pas dégoûté à tout jamais, ça pourrait t'intéresser.
A mon avis aussi, Robert Chambers, ça plaira à Nébal. C'est du beau fantastique "classique".

Oncle Joe

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Message par bormandg » ven. mars 18, 2011 1:48 pm

Je n'ai pas lu que Nébal n'aimait pas Lovecraft; j'ai lu qu'il n'aimait pas la manière avec laquelle HPL est traité, ce n'esyt pas la même chose.
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Lensman
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Message par Lensman » ven. mars 18, 2011 2:04 pm

D'ailleurs, il me semble que personne n'a lu que Nebal n'aimait pas Lovecraft... je me trompe?
Oncle Joe

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » ven. mars 18, 2011 2:50 pm

Vu la critique de Nébal, j'ai quelques regrets. j'ai écrit une nouvelle lovecraftienne mais beaucoup trop tard pour cette anthologie. Si j'avais pu l'écrire plus tôt, j'aurais pu être au sommaire.
Bienvenu chez Pulp Factory :
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com

Omnibus
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Message par Omnibus » ven. mars 18, 2011 3:58 pm

Tiens je ne savais pas que Tremblay avait autant écrit du fantastique. Coule.

C'était juste pour dire que le roi de jaune vêtu, c'est globalement bien, même si ça vaut surtout pour le blanchisseur de réputation. Le reste est néanmoins correct, voire correct plus plus.

Les livres fictifs me fascinent et la pièce de théâtre maudite de Chambers est une invention littéaire plutôt réussie, juste assez évoquée pour lancer l'imagination sur ce à quoi elle pourrait ressembler.

Christophe Thill
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Message par Christophe Thill » sam. mars 19, 2011 12:41 am

Je ne vais pas commenter outre mesure cette critique nébalienne, parce que bon. Il y a des gens qui font des bouquins, d'autres qui rédigent des critiques, et si on se met à critiquer les critiques, on n'en sort plus.

Je voulais juste dire d'abord que je trouve finalement assez sympa que ce ne soient pas les auteurs les plus débutants qui se fassent le plus éreinter. Car il y en a dans cette antho, ça se sent parfois (et d'ailleurs ils ne s'en cachent pas). Ce fait aussi que la démolition d'auteurs aguerris, appréciés et pour qui j'ai personnellement une grande admiration (JM Calvez, F. Fierobe...) passe d'autant plus facilement sur le chapitre des gustibus, des coloribus et de toutes ces sortes de choses... disons, des sensibilités.

Et qu'on me permette, ici même, sur ActuSF, de protester de mon honnêteté. En effet le site a consacré à ce bouquin, lors de sa sortie, une critique où il était question d'une "bonne" anthologie (oui, il y avait une précision derrière, enfin vous n'avez qu'à la lire vous-même). On pourrait maintenant s'imaginer que je les ai honteusement soudoyés pour obtenir ça. Je tiens à clamer ici, haut et fort et publiquement, que pas du tout. Je n'ai graissé aucune patte, ni antérieure ni postérieure, versé aucun pot de vin, ni blanc ni rouge ni même rosé. Que ce soit dit.

Enfin, tout cela arrive un peu tard pour nous valoir une nomination aux Razzies, ce qui est bien dommage.

Fabien Lyraud:
Vu la critique de Nébal, j'ai quelques regrets. j'ai écrit une nouvelle lovecraftienne mais beaucoup trop tard pour cette anthologie.
Euh, oui, mais là, c'est le masochiste en toi qui parle, non ? Remercie plutôt le ciel, malheureux ! :)

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Oph
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Message par Oph » sam. mars 19, 2011 11:57 am

Christophe Thill a écrit :On pourrait maintenant s'imaginer que je les ai honteusement soudoyés pour obtenir ça.
Te connaissant ? Non. :D
"Oph n'est pas un lézard, mais elle présente d'autres atouts."
– Laurent Whale & Jean Millemann

eul' crédit photo !

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Message par Lensman » sam. mars 19, 2011 11:59 am

Oph a écrit :
Christophe Thill a écrit :On pourrait maintenant s'imaginer que je les ai honteusement soudoyés pour obtenir ça.
Te connaissant ? Non. :D
C'est vrai: d'où diable tirerait-il l'argent?

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Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » lun. mars 21, 2011 2:43 am

Madoff?

Et pas mal de livres sont édités par des Madoff de l'édition.
Sont-ils vraiment indispensables?
Mon immortalité est provisoire.

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