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D'Or et d'émeraude, d'Eric Holstein

Posté : jeu. mai 12, 2011 11:21 pm
par Pete Bondurant
(C'est moi ou il n'y a aucun fil ouvert sur ce livre ? Depuis le temps qu'on en parle...)

Lu hier et aujourd'hui, en quasi-continu. Ai loupé deux fois ma station de métro au milieu de la seconde partie.

Vraiment du bon boulot. Une gueule de bête à concours, façon Déchronologue.

J'hésite à arracher la couverture pour le faire lire à mes amis.

Posté : ven. mai 13, 2011 7:04 am
par Lensman
C'est pas toi, mais tu sais comment sont les gens: des fois, ils préfèrent donner de brefs avis péremptoires et méprisants sur les livres sans les avoir lus. Je sais, ça paraît incroyable, ...
Je suis en train de lire le bouquin d'Eric Holstein, qui est prenant. Compte rendu dans quelques jours, pour ma part.

Oncle Joe

Posté : ven. mai 13, 2011 9:30 am
par bormandg
Il est sur ma PAL, pas trop loin du sommet.... 8)

Posté : ven. mai 13, 2011 3:53 pm
par Pete Bondurant
Lensman a écrit : tu sais comment sont les gens: des fois, ils préfèrent donner de brefs avis péremptoires et méprisants sur les livres sans les avoir lus.
Je sais, les chroniqueurs ont le même problème...

Posté : ven. mai 13, 2011 10:13 pm
par Lhisbei
Pete Bondurant a écrit :
Lensman a écrit : tu sais comment sont les gens: des fois, ils préfèrent donner de brefs avis péremptoires et méprisants sur les livres sans les avoir lus.
Je sais, les chroniqueurs ont le même problème...
et parfois les chroniqueurs chroniquent et vite ... (le 17 avril). en plus ils en disent du bien parfois
:roll:

Posté : lun. mai 16, 2011 2:00 pm
par bormandg
J'avance et j'aime, mais j'attendrai d'avoir fini pour commenter. 8)

Posté : sam. mai 28, 2011 8:27 pm
par Lensman
Décrire une Amérique du Sud uchronique, c’est un défi pour le moins audacieux, surtout quand il s’agit de faire apprécier le résultat par un public qui n’a souvent (c’est en tout cas mon cas) qu’une connaissance bien floue de son état actuel. Heureusement, il y a dans D’Or et d’émeraude des fils conducteurs et des points d’ancrages solides, qui évitent au lecteur dilettante de perdre pied. La fascination (malsaine ? je parle pour moi…) pour l’épopée des conquistadors, tout imprégnée d’avidité et de massacres, toute destructrice de civilisations qu’elle fut, fait le reste.
Le récit expose par le menu comment la conquête espagnole de l’Amérique du Sud a été enrayée, et comment les civilisations indiennes ont nous seulement survécu au colonialisme occidental, mais se sont développées et sont entrées dans la modernité à leur manière. Il s’articule autour d’une histoire de voyage dans le temps fantastique (une suspension d’incrédulité à assumer…(*)) et astucieusement paradoxale, laquelle le fait d’ailleurs basculer du côté du monde parallèle ou divergent résultant de la manipulation temporelle, plutôt que dans celui de l’uchronie pure et dure, au point de divergence choisi arbitrairement. On pourrait s’attendre à un règlement de compte : gentils Indiens contre méchants Espagnols, mais il n’en est rien. C’est que Eric Holstein privilégie toujours l’humanité de ses personnages, jusque dans les scènes les plus violentes, et il y en a ! A mon sens, le portrait le plus réussi, étonnant de vérité psychologique, est celui du conquistador Quesada, bouleversant dans ses incertitudes.
A souligner les savoureux appendices, vrai régal pour l’amateur d’uchronie.
Un roman exaltant, émouvant, et porteur d’un message humaniste et intelligent.

Oncle Joe

(*) J’ai pensé au procédé employé par Javier Negrete dans son extraordinaire Alexandre le Grand et les aigles de Rome.

Posté : sam. mai 28, 2011 10:00 pm
par Hoêl
Merci Tonton , j'hésitais... j'achète !

Posté : dim. mai 29, 2011 6:19 am
par Lensman
Hoêl a écrit :Merci Tonton , j'hésitais... j'achète !
Je pense que tu ne seras pas déçu !
J'aurais pu ajouter que ce roman propose une autre approche de la Colombie qui nous change de l'écho souvent déprimant renvoyé par l'actualité.
Le camarade Pete n'a pas aimé la couv, puisqu'il préfère l'arracher, à l'instar de Lovecraft qui, prétendument, enlevait les couvs de Weird Tales pour lire la revue dans les transports en commun... Pour ma part, je trouve l'illustration en elle-même tout à fait réussie, et en résonance parfaite avec le roman. En revanche, je ne suis pas convaincu par la maquette, qui manque de sobriété.

Oncle Joe

Posté : mer. août 03, 2011 9:39 pm
par Lhisbei
J'hésite à nourrir ce fil (et j'espère ne pas réveiller de fantômes) mais je signale tout de même la chronique d'Efelle

Posté : jeu. août 04, 2011 10:47 am
par bormandg
Lhisbei a écrit :J'hésite à nourrir ce fil (et j'espère ne pas réveiller de fantômes) mais je signale tout de même la chronique d'Efelle
Tant qu'à réveiller le fil: http://www.phenixweb.net/HOLSTEIN-Eric- ... d-emeraude

Posté : jeu. oct. 06, 2011 6:43 am
par thomasday

Posté : jeu. oct. 20, 2011 7:59 am
par Jacques Ah !
Très beau titre en tout cas, un peu dans le genre des titres de Nathalie Henneberg. 8)