Destination ténèbres de Frank M. Robinson

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Omnibus
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Message par Omnibus » ven. mai 18, 2012 9:25 pm

Bein en même temps, si je n'ai pas saisi les subtilités, c'est normal que je ne le trouve pas subtil.

Mais oui, j'en ai particulièrement après Les guerriers du silence, que je trouve super simpliste. Chacun ses petits manies hein. Je n'exclus pas d'avoir raté quelque chose ou que ça devienne plus intéressant par la suite, mais après le premier volume, je n'ai jamais eu envie de poursuivre.

PierrePaul
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Message par PierrePaul » sam. mai 19, 2012 2:09 am

Pour en revenir au bouquin de Robinson, je trouve que c'est intéressant de poursuivre la comparaison avec le Bordage, notamment en termes économiques.

Les guerriers du silence a paru en avril 1993 ; il coûtait 149 FF pour 704 pages. Une réimpression chez l'Atalante en 1998, dans un format plus grand, pesait 576 pages pour 22,50€ (ce qui correspond à peu près à 149 FF).

Destination Ténèbres a paru en avril 2011 ; il coûte 23,50€ pour 496 pages, dans un format comparable à celui de la réimpression 1998 du Bordage.

En utilisant un calculateur d'inflation en ligne, j'obtiens une augmentation des prix de 32,9% pour la période de 18 ans entre les deux éditions originales de ces bouquins. Le Bordage, aujourd'hui, serait ainsi censé coûter 30€. Le Robinson, sans même parler du fait que sa parution française induit des frais de traduction (réalité économique dont le lecteur n'a pas à tenir compte -- c'est l'affaire de l'éditeur), apparaît donc moins cher que le Bordage, même avec 80 pages de moins à format égal.

Je crois qu'il n'est pas plus difficile à lire. Que sa couverture est tout à fait adéquate. Qu'il se positionne sur le même segment du lectorat (je déteste parler comme ça, mais tant pis) : c'est un space op. Il aurait donc dû, sinon trouver le même public (d'après noosfere, Les guerriers a eu quatre [!] éditions chez l'Atalante, et sept chez J'ai Lu, ce qui doit signifier des ventes qui peuvent flirter à l'aise avec les 100.000 ex, et je pense que je suis pessimiste -- je note au passage qu'il a connu une première réimpression à l'Atalante au bout de dix-huit mois), en tout cas plus de 2500 ex.

En 1993, il n'y avait même plus de revue de SF dans ce pays. Il n'y avait pas encore d'internet grand public. (Perso, pour me tenir régulièrement au courant des parutions et découvrir des trucs, j'avais la chronique de RCW dans Casus Belli.) Aujourd'hui il y a deux revues semipro, certes assez peu diffusées, des tonnes de blogs et de sites d'infos et critiques.

On lit moins, même dans notre milieu ? (Télé, web, jeux vidéo, etc.) Peut-être.

Par contre, je n'ai pas les chiffres : combien il se publiait de bouquins dans nos genres, en 1993 ? (Déjà, il n'y avait pas l'armada Bragelonne/Milady ; le FNA ne devait même pas compenser.) Et combien aujourd'hui ? Et va-t-on continuer à saturer le marché, à vendre le même volume général (ou moindre) de bouquins répartis sur un nombre de titres sans doute très, très supérieur ? (Argument que brandit, à juste titre, Gérard Klein depuis déjà un... temps certain.)

Sorry, I'm rambling. Mais ça m'intrigue, cette histoire.

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Lensman
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Message par Lensman » sam. mai 19, 2012 7:38 am

PierrePaul a écrit :
Par contre, je n'ai pas les chiffres : combien il se publiait de bouquins dans nos genres, en 1993 ? (Déjà, il n'y avait pas l'armada Bragelonne/Milady ; le FNA ne devait même pas compenser.) Et combien aujourd'hui ? Et va-t-on continuer à saturer le marché, à vendre le même volume général (ou moindre) de bouquins répartis sur un nombre de titres sans doute très, très supérieur ? (Argument que brandit, à juste titre, Gérard Klein depuis déjà un... temps certain.)

Sorry, I'm rambling. Mais ça m'intrigue, cette histoire.
Le problème de la "visibilité" est sans doute fondamental. Il suffit de regarder les étalages et les rayons chez les libraires, il y a effectivement trop de de livres, qui tournent très vite. Dans le temps (si j'ose écrire), il y avait des "nouveautés" qui frappaient (paf!) le lecteur et coulaient son portefeuille d'un coup au but net, précis et sans rémission. Il LUI fallait le livre, et le libraire ricanant savait bien que sa proie allait craquer. De nos jours, c'est un mitraillage intensif, voire un bombardement en tapis (volant), mais bof, on s'en fout un peu car rien ne ressort vraiment, et tout est noyé dans un grand flou, sur des tables surchargées des nièmes volumes de la nième section du nième cycle du retour des nouvelles nièmes aventures du chevalier zombie qui a perdu sa nième petite amie vampire. Enfin, c'est l'impression que j'ai.

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jerome
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Message par jerome » sam. mai 19, 2012 7:49 am

PierrePaul a écrit : Par contre, je n'ai pas les chiffres : combien il se publiait de bouquins dans nos genres, en 1993 ? (Déjà, il n'y avait pas l'armada Bragelonne/Milady ; le FNA ne devait même pas compenser.) Et combien aujourd'hui ? Et va-t-on continuer à saturer le marché, à vendre le même volume général (ou moindre) de bouquins répartis sur un nombre de titres sans doute très, très supérieur ? (Argument que brandit, à juste titre, Gérard Klein depuis déjà un... temps certain.)

Sorry, I'm rambling. Mais ça m'intrigue, cette histoire.
Sur les chiffres, je n'ai pas ceux de 93. En revanche selon livre hebdo on est passé pour l'Imaginaire de 476 sorties en 2002 contre 857 en 2011. Quasi le double... c'est clair qu'il y a une production bien plus importante. En même temps dans l'édito du volume 1 ou 2 d'Univers, Sadoul se plaignait déjà de la surproduction (je me fie à mes souvenirs, si quelqu'un a un le volume en question sous la main)... Ca laisse rêveur. Surtout quand on sait qu'ils ont arrêté Univers parce que les chiffres étaient passés sous les 30 000 ventes... (en 1990). Ce qui est sûr c'est que le nombre d'acteurs a fortement changé, augmenté, depuis (on parle de Bragelonne et Milady qui représentent aujourd'hui 29% du marché, mais il y a tout un tas d'autres éditeurs et collections qui sont arrivés depuis, et très peu ont disparu finalement).

Bon, ça c'est le côté déprimant. En revanche, il y a encore plus de 50 livres d'Imaginaire qui dépassent les 11 000 ventes (en 2011 selon Livre Hebdo). Mais vu la liste des titres, l'imaginaire est clairement ailleurs... et les gros succès pas franchement au Bélial, chez Denoël ou l'Atalante... Les gens lisent encore. A voir ce qu'ils lisent...

Est-ce qu'ils lisent moins sur les 18 dernières années ? Faudrait avoir le volume des ventes en 93 (année quand même de parution du premier roman de Bordage et du premier volume du Disque Monde de Pratchett...).
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Erion
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Message par Erion » sam. mai 19, 2012 8:23 am

PierrePaul a écrit : Par contre, je n'ai pas les chiffres : combien il se publiait de bouquins dans nos genres, en 1993 ? (Déjà, il n'y avait pas l'armada Bragelonne/Milady ; le FNA ne devait même pas compenser.) Et combien aujourd'hui ? Et va-t-on continuer à saturer le marché, à vendre le même volume général (ou moindre) de bouquins répartis sur un nombre de titres sans doute très, très supérieur ? (Argument que brandit, à juste titre, Gérard Klein depuis déjà un... temps certain.)
Autre élément, la "surproduction" ne se répartit pas de la même manière. Dans l'intervalle, il y a beaucoup de petits ou de micro-éditeurs qui sortent des titres à 300 ex. Si tu raisonnes en termes de nombres, ça fait une augmentation de la production, mais en terme de visibilité c'est très limité.
D'autre part, l'exemple de la bit-lit montre que la "surproduction" n'est pas un obstacle majeur pour les ventes. S'il y a un désir pour un type de littérature, les lecteurs achètent. Je ne crois pas que le fait de réduire la voilure augmente mécaniquement les ventes par titres. Si les choix éditoriaux ne plaisent pas, qu'il y ait un titre ou cinq titres par mois, ça ne changera pas grand chose.

Je te rejoins sur la description de 1993, je faisais partie des gens qui n'avaient comme connaissance des parutions QUE par la chronique de RCW dans Casus. Aujourd'hui, il faut être dans le milieu pour savoir ce qui paraît (ce qui est un paradoxe) alors qu'à l'époque en ne connaissant rien des conventions SF, en pratiquant le jeu de rôle, on pouvait se tenir au courant. J'ai déjà dit à quel point le manga a énormément bénéficié des chroniques dans les magazines de jeux vidéos pour attirer du public. Ce type de synergie a plus ou moins disparu pour la SF. Il faudrait voir ce qui se passe avec la chaîne No Life qui a une émission régulière "Rêves et Cris" sur les littératures de genre.
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jerome
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Message par jerome » sam. mai 19, 2012 9:02 am

Erion a écrit : Je te rejoins sur la description de 1993, je faisais partie des gens qui n'avaient comme connaissance des parutions QUE par la chronique de RCW dans Casus. Aujourd'hui, il faut être dans le milieu pour savoir ce qui paraît (ce qui est un paradoxe) alors qu'à l'époque en ne connaissant rien des conventions SF, en pratiquant le jeu de rôle, on pouvait se tenir au courant. J'ai déjà dit à quel point le manga a énormément bénéficié des chroniques dans les magazines de jeux vidéos pour attirer du public. Ce type de synergie a plus ou moins disparu pour la SF. Il faudrait voir ce qui se passe avec la chaîne No Life qui a une émission régulière "Rêves et Cris" sur les littératures de genre.
C'est une bonne question que celle de la visibilité dans les médias. Comment suivre l'actu de l'imaginaire aujourd'hui ? Il y a les sites spécialisés comme nous, mais aussi noosfere, elbakin, fantasy, sci fi universe etc, et vu les stats, ça va un peu au delà du "milieu". Ou alors on accepte qu'il soit constitué de plusieurs milliers de personnes. Mais on est d'accord, ce ne sont pas des médias de masse.

Parmi les autres médias, plus généralistes, il y a nolife donc, mais aussi l'émission littéraire Mille feuilles en Belgique avec Michel Dufranne (qui fait ça très bien). Il y a aussi Mauvais Genres sur France Culture, Chronic'art avec Pete, L'Ecran Fantastique avec Claude Ecken... la liste n'est pas exhaustive. Je ne sais pas s'il y a d'autres journaux ou émissions qui ont des rubriques régulières dédiées à l'imaginaire (si vous avez des idées).

Enfin, parmi les médias qui de temps en temps parlent d'Imaginaire, on a pas mal d'exemple. Si je ne parle que des éditions Actusf, en 5 ans on a eu des articles dans Libé et Le Monde, Le Parisien, Voici (si si), France Bleu et d'autres que j'oublie. Et j'ai souvenirs d'articles sur des livres chez d'autres éditeurs sur France Inter, dans Télérama, chez Michel Field (avec son interview de Xavier).

Si on rajoute la couverture des Utopiales et des Imaginales, je ne sais pas si science-fiction et fantasy manquent vraiment de visibilité dans les médias. Evidemment, je suis pour que le genre en ait encore plus, et je veux bien militer pour une rubrique régulière dans Libé ou Le Monde.

Je ne peux pas comparer à 93 bien entendu, mais il y a encore quelques possibilités au niveau presse. Je ne sais pas s'il y en a plus ou moins mais il y en a.

La question centrale au-delà de ça, c'est celui de prescription. Avoir un article c'est bien. Avoir un article qui incite des gens à acheter l'ouvrage, c'est encore mieux. Surtout s'ils sont nombreux. Et là, ça devient plus épineux comme souci. Quel est l'impact des articles dans les médias ?
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Message par Fabien Lyraud » sam. mai 19, 2012 9:05 am

Je crois qu'il n'est pas plus difficile à lire. Que sa couverture est tout à fait adéquate. Qu'il se positionne sur le même segment du lectorat (je déteste parler comme ça, mais tant pis) : c'est un space op.
C'est à la fois vrai et faux. Les deux sont du space op c'est vrai. Mais ils utilisent des langages narratifs différents. Bordage utilise le langage de l'aventure ( et même de l'aventure épique) et Robinson celui du thriller. IL est clair que le public des deux va avoir une intersection mais je pense que rien que pour cette raison il y aura aussi divergence.
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Message par Erion » sam. mai 19, 2012 9:14 am

jerome a écrit : La question centrale au-delà de ça, c'est celui de prescription. Avoir un article c'est bien. Avoir un article qui incite des gens à acheter l'ouvrage, c'est encore mieux. Surtout s'ils sont nombreux. Et là, ça devient plus épineux comme souci. Quel est l'impact des articles dans les médias ?
Très difficile à évaluer. Quand j'ai publié mon premier roman, j'ai eu des articles dans la plupart des supports de presse (Le Monde, Libé, Magazine Littéraire, et d'autres). Pour le deuxième roman, le seul article presse que j'ai eu, c'est celui de Chronic'Art. Résultat, j'ai vendu beaucoup plus du deuxième que du premier.

Mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est grâce à Chronic'Art.
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Message par Fabien Lyraud » sam. mai 19, 2012 9:30 am

@ Jérôme : La presse la plus vendue en France c'est la presse quotidienne régionale. Et là il y a sans doute beaucoup à faire. Dans le quotidien régional que je lis il n'y a absolument aucune critique concernant les littératures de l'imaginaire. J'ai proposé mes services il y a quelques années pour faire des piges dans le supplément du dimanche. Le responsable de la rubrique littéraire que j'ai eu au téléphone m'a répondu que ça ne l'intéressait.
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Message par jerome » sam. mai 19, 2012 9:44 am

Fabien Lyraud a écrit :@ Jérôme : La presse la plus vendue en France c'est la presse quotidienne régionale. Et là il y a sans doute beaucoup à faire. Dans le quotidien régional que je lis il n'y a absolument aucune critique concernant les littératures de l'imaginaire. J'ai proposé mes services il y a quelques années pour faire des piges dans le supplément du dimanche. Le responsable de la rubrique littéraire que j'ai eu au téléphone m'a répondu que ça ne l'intéressait.
Oué et en même temps j'ai plein de contre-exemple. On vient d'avoir une page dans le Dauphiné pour le lancement du numérique chez nous. Et on a eu des articles pour Sylvie Lainé dans Le Progrès.
Tu n'as de "critiques" régulières pour l'imaginaire en PQR mais ils annoncent volontiers les sorties quand ils ont l'info, surtout quand il y a en plus un évèvement (dédicaces etc). Evidemment il faut que ce soit local hein. les journaux de Rhône Alpes s'intéressent aux auteurs et aux évènements en Rhône Alpes...

C'est même presque le plus simple. En deux ans en Savoie, on a dû avoir trois articles dans le Dauphiné, deux dans La Vie Nouvelle (un hebdo local), un dans l'Echo des pays de Savoie (mensuel local plutôt orienté echo), une heure d'interview sur France Bleue (plus des coups de fil régulier pour des interventions dans une émission littéraire)... Bref, on n'a pas à se plaindre. Et si on parle livre, le recueil de Laurent Queyssi a eu les honneurs de deux radios locales et deux-trois journaux locaux. Pas mal quoi.
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Message par Papageno » sam. mai 19, 2012 10:14 am

Il y beaucoup de titres qui paraissent - c'est vrai - mais chez de tout petit éditeur, qu'on ne voit jamais en province !
Même pour moi, s'il n'y avait pas des sites comme Noosfere etc.. qui donne la liste les parutions, je n'aurait pas connaissance des nouveautés (et peu de personnes connaissent ces sites)
En province seul - Folio SF- Le livre de poche - Pockett et J'ai lu, sont présent sur les rayons des libraires (et encore en nombre réduit) (1). Parfois une nouveauté d'une collection grand format apparait, mais seulement pour quelques éditeurs (Laffont, Denoël et parfois Le Bélial, pour autres et c'est plus rare encore). Toutes les nouveautés n'y sont pas et si elles y sont, elles sont noyées dans la masse des parutions hors SF et disparaissent très vite (un moi environ!). Par exemple je n'ai jamais vu un Atalante.

Donc, en province, chez moi du moins - il faut être connaisseurs et commander, sinon le choix reste restreint. Une grande partie de la production reste ignorée et n'a aucune visibilité pour le grand public.

(1) et Milady - mais bien plus dans les super-marché qu'en librairie !

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Message par Pontiac » sam. mai 19, 2012 12:05 pm

Papageno a écrit :Il y beaucoup de titres qui paraissent - c'est vrai - mais chez de tout petit éditeur, qu'on ne voit jamais en province !
Méfait d'une centralisation archaïque.

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Erion
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Message par Erion » sam. mai 19, 2012 12:23 pm

Pontiac a écrit :
Papageno a écrit :Il y beaucoup de titres qui paraissent - c'est vrai - mais chez de tout petit éditeur, qu'on ne voit jamais en province !
Méfait d'une centralisation archaïque.
Non, c'est juste qu'en province, les gens ne lisent pas.
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Message par Papageno » sam. mai 19, 2012 12:34 pm

Méfait d'une centralisation archaïque.

A mon avis, non! Plutôt des moyens réduits! Mais les experts du site seront mieux que moi.
(Et tous les petits éditeurs ne sont pas parisien)

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Message par jerome » sam. mai 19, 2012 12:34 pm

Pontiac a écrit :
Papageno a écrit :Il y beaucoup de titres qui paraissent - c'est vrai - mais chez de tout petit éditeur, qu'on ne voit jamais en province !
Méfait d'une centralisation archaïque.
Non. Problème de taille de librairies et surtout de capacité des petits éditeurs à aller voir ces libraires... (ou de se faire représenter). Après tout dépend où on est...
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