Ces romans s'inscrivent dans une tradition toute britannique des romans catastrophes mais pour mieux la miner de l'intérieur avec des textes dans lesquels la catastrophe agit comme métaphore du cataclysme intérieur qu'expérimentent les personnages.Papageno a écrit :D’ailleurs, il s’intéresse nettement plus aux névroses de ses personnages qu’aux cataclysmes par eux-mêmes qui lui servent seulement de décor et de révélateur.
La catastrophe n'est pas un décor, elle est à un niveau métaphorique une matérialisation physique de ce qui se passe à l'intérieur des personnages.
Le vent de nulle part est le seul des quatre que je n'ai pas lu, mais si comme il est suggéré plus haut, il ne porte pas encore à maturité la démarche ballardienne de réappropriation du roman catastrophe, il n'est guère étonnant qu'il tienne à ce qu'il ne soit pas réédité.
(ceci dit, je viens de commander Le vent de nulle part sur priceminister et je vais pouvoir bientôt juger sur pièce)