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Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Je m'incruste deux petites secondes, juste pour dire que je viens de lire Des parasites comme nous d'Adam Johnson, et que bof.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
I.G.H., de J.G. Ballard. Bah j'ai adoré.
Glauque, terrifiant et tristement pertinent...
Ceci dit, c'est un petit peu longuet...
Au final, je crois que c'est le volume de la "Trilogie de béton" qui m'a le plus parlé (Crash! est magnifiquement écrit, sans doute mieux que celui-ci, mais il m'a paru quand même assez chiant...).
Faudra que je m'attaque à Vermillion Sands, un de ces jours, mais petite pause pour le moment, quand même...
Glauque, terrifiant et tristement pertinent...
Ceci dit, c'est un petit peu longuet...
Au final, je crois que c'est le volume de la "Trilogie de béton" qui m'a le plus parlé (Crash! est magnifiquement écrit, sans doute mieux que celui-ci, mais il m'a paru quand même assez chiant...).
Faudra que je m'attaque à Vermillion Sands, un de ces jours, mais petite pause pour le moment, quand même...
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- Eric
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+1
Très beau recueil.
Après plusieurs essais infructueux, j'en suis arrivé à la conclusion que Ballard n'est pas pour moi. J'ai par exemple trouvé IGH tout simplement risible. Mais Vermillion Sands est très atypique dans son œuvre, et pas loin d'être tout simplement magnifique.
Très beau recueil.
Après plusieurs essais infructueux, j'en suis arrivé à la conclusion que Ballard n'est pas pour moi. J'ai par exemple trouvé IGH tout simplement risible. Mais Vermillion Sands est très atypique dans son œuvre, et pas loin d'être tout simplement magnifique.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Cher Nébal, je ne sais pas où tu en es te tes lectures de Ballard, mais il y a aussi la série des cataclysmes "classiques", à savoir "Le monde englouti", "La forêt de cristal", "sècheresse", "Le vent de nulle part".... Tout cela va être (ou a déjà été repris? j'ai une notion du temps à la Jeury...) en Lune d'Encre, en un gros volume, avec trados revues (sauf "Le vent de nulle part", texte magnifique que Ballard ne veut pas voir repris, pour des raisons que je ne connais pas). J'aime beaucoup ces variations "catastrophistes", écrites dans un ton "classique" qui n'est pas exactement le même que celui des Ballard "catastrophistes" plus récents (enfin, à mes yeux de vieillard) comme "IGH" ou bien sûr l'extrémiste "Crash".
Il y a des périodes Ballard. L'actuelle me séduit beaucoup moins, mais ma fascination reste intacte.
Il y a des périodes Ballard. L'actuelle me séduit beaucoup moins, mais ma fascination reste intacte.
Merci de ces conseils et infos ! Je ne crois pas avoir vu de gros Ballard en Lunes d'encre, mais je ne manquerais pas d'y jeter un coup d'oeil (en même temps, j'ai La Forêt de cristal qui me fait de l'oeil depuis quelques temps...). Sinon, pour ce qui est de cet auteur, je débute... En-dehors de la "Trilogie de béton", je n'ai lu que son "livre d'or de la SF", qui m'avait bien plu dans l'ensemble, mais dans lequel on pouvait déjà constater d'importants changements de styles et de thématiques...Lensman a écrit :Cher Nébal, je ne sais pas où tu en es te tes lectures de Ballard, mais il y a aussi la série des cataclysmes "classiques", à savoir "Le monde englouti", "La forêt de cristal", "sècheresse", "Le vent de nulle part".... Tout cela va être (ou a déjà été repris? j'ai une notion du temps à la Jeury...) en Lune d'Encre, en un gros volume, avec trados revues (sauf "Le vent de nulle part", texte magnifique que Ballard ne veut pas voir repris, pour des raisons que je ne connais pas). J'aime beaucoup ces variations "catastrophistes", écrites dans un ton "classique" qui n'est pas exactement le même que celui des Ballard "catastrophistes" plus récents (enfin, à mes yeux de vieillard) comme "IGH" ou bien sûr l'extrémiste "Crash".
Il y a des périodes Ballard. L'actuelle me séduit beaucoup moins, mais ma fascination reste intacte.
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Cela montre bien que les créateurs ont parfois de droles de jugements sur leurs oeuvres...
Donc, je recommande à tous de lire "Le vent de nulle part", jadis publié en Casterman, puis en Livre de Poche SF (la première série, dirigée par le regretté Demuth)... ça ne fera pas double emploi avec le futur volume Lune d'Encre, et le livre va devenir rare et recherché... Par goût de la contradiction, ou pour faire les intéressants, certains critiques finiront même par dire que c'est le meilleur Ballard! Je n'irai pas jusque là, mais il est excellent, pour moi.
Cette manie de "retravailler" un truc déjà fait est curieuse aussi... Ah, ces créateurs!
Oncle Joe
PS: la trado de "La forêt de cristal" n'est pas à la hauteur. Mieux vaut attendre le LdE ou essayer de le lire dans la langue de Ballard...
Donc, je recommande à tous de lire "Le vent de nulle part", jadis publié en Casterman, puis en Livre de Poche SF (la première série, dirigée par le regretté Demuth)... ça ne fera pas double emploi avec le futur volume Lune d'Encre, et le livre va devenir rare et recherché... Par goût de la contradiction, ou pour faire les intéressants, certains critiques finiront même par dire que c'est le meilleur Ballard! Je n'irai pas jusque là, mais il est excellent, pour moi.
Cette manie de "retravailler" un truc déjà fait est curieuse aussi... Ah, ces créateurs!
Oncle Joe
PS: la trado de "La forêt de cristal" n'est pas à la hauteur. Mieux vaut attendre le LdE ou essayer de le lire dans la langue de Ballard...
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- Messages : 2270
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- Localisation : Auxerre (Yonne)
Entièrement d'accord, "le vent de nulle part" (que j'ai lu en livre de poche) n'est sans doute pas le meilleur des quatre apocalypses mais vaut largement le détour.
A cette époques Ballard écrit aussi de nombreuses nouvelles admirablement ciselées qu'on trouvent dans de recueils chez Denoêl ou chez J'ai lu.
Parfois presque Borgésiénne comme "la ville concentrationnaire" d'autre fois surréalisme et poétique comme "le jardin du temps"
je me souviens encore de "l'ultime plage", un texte désespéré, peut-être un peu hermétique, mais qu'on oubli plus jamais une fois lu, et que je considère comme un pur chef-d'oeuvre ( je l'ai lu pour la première fois dans le numéro trois d'Univers)
rien que la fin :
A cette époques Ballard écrit aussi de nombreuses nouvelles admirablement ciselées qu'on trouvent dans de recueils chez Denoêl ou chez J'ai lu.
Parfois presque Borgésiénne comme "la ville concentrationnaire" d'autre fois surréalisme et poétique comme "le jardin du temps"
je me souviens encore de "l'ultime plage", un texte désespéré, peut-être un peu hermétique, mais qu'on oubli plus jamais une fois lu, et que je considère comme un pur chef-d'oeuvre ( je l'ai lu pour la première fois dans le numéro trois d'Univers)
rien que la fin :
.....en songeant aux imposants blockhaus, dont la silhouette assise de l'archange mort gardait l'accès, tandis que s'écrasaient les vagues sur le rivage lointain et que s'abattaient au coeur de ses rêves les bombardiers en flammes.
- McCorjeag
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A propos de livres qu'on oublie plus jamais après l'avoir lu, j'ai un copain qui me tanne depuis un moment pour que je lise la Trilogie de Gromenghas. Je me prépare donc mon petit dimanche au bord de la plage pour m'attaquer au " chef d'oeuvre du grand seigneur Peake" comme le dit ce copain. Conclusion de cette lecture donc très prochainement.
Un livre continue de me hanter, j'y pense tous les jours depuis quatre ans , c'est La maison des feuilles de Mark Z. Danielewsky, chef d'oeuvre clostrophobique d'un livre qui ne donne la clef d'aucun de ses secrets, pas même du mystère de la maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extèrieur...
Un livre continue de me hanter, j'y pense tous les jours depuis quatre ans , c'est La maison des feuilles de Mark Z. Danielewsky, chef d'oeuvre clostrophobique d'un livre qui ne donne la clef d'aucun de ses secrets, pas même du mystère de la maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extèrieur...
Je peux comprendre le créateur, désireux d'obtenir une unité dans son œuvre,Lensman a écrit : Donc, je recommande à tous de lire "Le vent de nulle part", jadis publié en Casterman, puis en Livre de Poche SF (la première série, dirigée par le regretté Demuth)...Cette manie de "retravailler" un truc déjà fait est curieuse aussi... Ah, ces créateurs! ...
car j'ai l'impression que c'est le seul Ballard qui tire sur le fantastique.
Je veux dire que la fin est totalement irrationelle, même si elle est très poétique.
Hum... cela ne me paraît passi flagrant... il y a des explications (pseudo) scientifiques, et de la technologie mise en oeuvre dans "Le vent de nulle part", mi olus ni moins que dans ces autres catastrophes "classique". Cela ne me semble pas le coeur du problème. Il faudrait que Ballard précise, mais il n'en a peut-être pas envie...
Oncle Joe
Oncle Joe
- Eons
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D'accord avec Joe. Dans Le vent de nulle part, la seule invraisemblance est l'origine du vent lui-même : aucune explication sur sa cause - ni sur sa retombée.
Et il en va de même d'autres titres : dans Le monde englouti, on se demande d'ou vient toute cette eau (idem Waterworld, d'ailleurs).
Sinon, le reste tient la route.
Et il en va de même d'autres titres : dans Le monde englouti, on se demande d'ou vient toute cette eau (idem Waterworld, d'ailleurs).
Sinon, le reste tient la route.
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D’ailleurs, il s’intéresse nettement plus aux névroses de ses personnages qu’aux cataclysmes par eux-mêmes qui lui servent seulement de décor et de révélateur. Mais Peut-être est-ce un peu moins flagrant dans «le vent de nulle part » que dans ses romans suivants.
C’est d’ailleurs (a mon avis) ce glissement progressif de «l’espace extérieur» à «l’espace intérieur» (selon ses propres termes) qui le conduira peu a peu hors de la Science-fiction.
C’est d’ailleurs (a mon avis) ce glissement progressif de «l’espace extérieur» à «l’espace intérieur» (selon ses propres termes) qui le conduira peu a peu hors de la Science-fiction.