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Ouf, ça a été plus épuisant que les stations du calvaire.

http://quoideneufsurmapile.blogspot.fr/ ... ypnol.html

Ok , pour l'instant , ça ne me fait pas envie , j'attends d'autres avis .
N.B. : la couverture...

Zendegi est le meilleur roman de Greg Egan.

Ok, c'est absurde de dire cela. Les romans d'Egan sont trop différents les uns des autres pour que l'on puisse les comparer ainsi.

Son précédent roman, Incandescence, était particulièrement exigeant envers le lecteur. Il réclamait de lui une solide culture scientifique, des efforts constant pour suivre chacun des raisonnements et une ouverture d'esprit pour accepter une expérimentation audacieuse vis à vis de la forme du roman. Sur ce plan, Zendegi est à l'opposé d'Incandescence. C'est le roman d'Egan le plus accessible.

La première partie est de la politique-fiction presque contemporaine sur une révolution douce en Iran, avec l'accent sur l'effet des technologies de communication sur le mouvement. Cela peut sembler une évidence maintenant, après le printemps arabe. Il faut se souvenir que le mouvement tunisien avait été précédé en 2009 par la "révolution twitter" en Iran, avec moins de succès. Egan était alors bien avancé dans l'écriture de Zendegi et c'est fait rattraper par la réalité à peine quelques mois avant publication.

La seconde partie se situe une quinzaine d'année plus tard. Il est question de la numérisation de l'esprit humain. Egan à déjà largement largement exploré les implications de cette technonologie dans la cité des permutants. Ici il s'intéresse à sa mise au point. Le premier chapitre du roman, où il est question de transfert sur mp3 d'une collection de disques vinyles, est une métaphore du reste du roman. Ce n'est pas si facile de transposer un phénomène physique en chiffres. Un aspect original et passionnant de cette histoire vient de la motivation du cobaye.

Voilà, voilà. Zendegi est un roman magistral de Greg Egan. Il est moins radical que d'habitude, mais aborde toujours autant les thèmes chers à l'auteur. En résumé : c'est une lecture absolument indispensable.

Matthieu a écrit :Le premier chapitre du roman, où il est question de transfert sur mp3 d'une collection de disques vinyles, est une métaphore du reste du roman.

Le mp3 c'est tout pourri.

Roland C. Wagner a écrit :

Matthieu a écrit :Le premier chapitre du roman, où il est question de transfert sur mp3 d'une collection de disques vinyles, est une métaphore du reste du roman.

Le mp3 c'est tout pourri.

En plus, ça ne sert à rien : un vinyle a une durée de vie dix fois plus longue qu'un disque dur.

Pete Bondurant a écrit :

Roland C. Wagner a écrit :

Matthieu a écrit :Le premier chapitre du roman, où il est question de transfert sur mp3 d'une collection de disques vinyles, est une métaphore du reste du roman.

Le mp3 c'est tout pourri.

En plus, ça ne sert à rien : un vinyle a une durée de vie dix fois plus longue qu'un disque dur.

C'est clair que les rares vinyles que j'ai ne risquent pas de se déteriorer.

Matthieu

Pete Bondurant a écrit :En plus, ça ne sert à rien : un vinyle a une durée de vie dix fois plus longue qu'un disque dur.

Mais le contenu d'un DD, on peut en faire des copies de sauvegarde.

Eons a écrit :

Pete Bondurant a écrit :En plus, ça ne sert à rien : un vinyle a une durée de vie dix fois plus longue qu'un disque dur.

Mais le contenu d'un DD, on peut en faire des copies de sauvegarde.

C'est ce que tout le monde dit et ne fait jamais, avant que le disque dur ne lâche brutalement.

Pete Bondurant a écrit :

Mais le contenu d'un DD, on peut en faire des copies de sauvegarde.

C'est ce que tout le monde dit et ne fait jamais, avant que le disque dur ne lâche brutalement.

Moi, si. Du coup, jamais un disque dur ne m'a lâché. (impossible de me nuire… )

Une chronique de Zendegi dans le Carnet particulier de Philippe Curval, sur le site des Quarante-Deux:

http://www.quarante-deux.org/cosmos/cur ... 06/Zendegi

Je suis dedans, c'est une bombe.

Alors, évite de péter.