Lensman a écrit :Enfin une vente!!!
Bonjour,
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Va falloir creuser la question.Vor-Teks a écrit :... La première histoire du futur...
Je soupçonne un faux!Gérard Klein a écrit :J'ai publié dans Le Rocambole un court article sur l'idée d'une sorte d'histoire universelle en m'appuyant sur la classification que Rosny lui-même proposait de ses œuvres dans un "du même auteur" figurant dans un de ses romans réalistes.
Pas le numéro sous la main, mais ça doit se trouver aisément.
D'après mes p'tites notes :Gérard Klein a écrit :J'ai publié dans Le Rocambole un court article sur l'idée d'une sorte d'histoire universelle en m'appuyant sur la classification que Rosny lui-même proposait de ses œuvres dans un "du même auteur" figurant dans un de ses romans réalistes.
Pas le numéro sous la main, mais ça doit se trouver aisément.
Vor-Teks parlait du domaine francophone, je suppose...JDB a écrit :Va falloir creuser la question.Vor-Teks a écrit :... La première histoire du futur...
Préface de Robert Cromie à son roman The Next Crusade (1896) :
"An author's preface is so rarely looked at by readers with well-trained novel-reading minds that I am obliged to ask for special attention to the following necessary information. When in For England's Sake I wrote the story of the coming struggle between Russia and England in Asia, I did not foresee that the tremendous conflict was to be soon renewed in another Continent. The period of this story is, therefore, placed at a date closely following that of my former work. I make no apology for taking upon myself to write the history of the future. This method has already many students; and certainly some advantages over that of writing the history of the past. It can hardly be so full of errors."
Etonnant, non ?
JDB
Je citais S. Lehman en fait, mais j'aurais tendance à rejoindre cette théorie qui dit que les écrits de J.-H. Rosny (par contre je précise : en solo ET/OU avec son frère) font parti d'un seul et même cycle.Lensman a écrit :Vor-Teks parlait du domaine francophone, je suppose... Je me trompe ? Oncle Joe
et il citeSerge Lehman a écrit :mon impression selon laquelle toute l'oeuvre de Rosny était en quelque sorte résumée dans ses deux essais [La Légende sceptique / Les Compagnons de l'univers], qu'un conception unique du monde et de l'homme y était exposée (en termes obscurs, certes) et que cette conception gouvernait l'ensemble de son oeuvre spéculative, du premier au dernier texte.
ainsi quePierre Versin a écrit :J.-H. Rosny a (...) l'avantage de n'avoir composé qu'un seul livre et qui mieux est, un roman dont la préface serait La Légende sceptique et la conclusion Les Compagnons de l'univers
S. Lehman ne précise pas si l'idée de "première histoire du futur" se limite au domaine francophone ou non (ou alors ce passage m'a échappé...).Gérard Klein a écrit :"l'histoire totale" rosnienne ne se limitait pas à ses textes préhistoriques et SF mais incluait aussi sans doute aussi son oeuvre réaliste
P. 44 de "Jacques Bergier : L'aube du magicien" de Joseph AltairacLensman a écrit :C'était aussi ce qu'en pensait Jacques Bergier (il doit y avoir un texte de lui, tiré d'un vieux Bibliothèque Mondiale où il expliquait ça dans les années cinquante, et que je crois avoir repris quelque part dans un volume hommage, mais il faut que je remette ma mémoire en ordre. Oncle Joe
et voici l'opinion de Pierre Moreau dans son introduction à "Choix de textes de J.-H. Rosny aîné" (1961)Jacques Bergier a écrit :Rosny est généralement comparé par les historiens de la littérature mondiale au grand romancier anglais H.G. Wells. Celui-ci cependant n'a jamais donné de fresques aussi vastes et aussi cohérentes de tout l'avenir de l'humanité.
Cette théorie revient donc régulièrement depuis une soixantaine d'annéePierre Moreau a écrit :Le présent, à la lumière terne, ne lui suffisait pas. D'instinct, il allait aux évocations lointaines, au passé enseveli dans l'oubli, aux anticipations, aux aventures (...) Elles enveloppent toute une fresque de l'histoire humaine rêvée des origines préhistoriques jusqu'à la fin du monde.
Pas d'accord ! Enfin, pas complétement... Mais je l'ai déjà dit sur un autre topic de ce forum...Lensman a écrit :Cela dit, pour la grosse, grosse partie "oeuvre réaliste", ça fait un peu peur, je préfère prévenir tout le monde... il y a des... hum... longueurs... voire, des... disons... digressions d'un intérêt... voyons... qui mériterait d'être évaluées, mais sans urgence... rien ne presse... Oncle Joe
Je veux bien: donne moi des titres. Je dois avoir à peu près tout (bon, j'exagère... 95% disons). Je ferai des choix d'extraits. On va bien rire!Vor-Teks a écrit : Pas d'accord ! Enfin, pas complétement... Mais je l'ai déjà dit sur un autre topic de ce forum...
Je pense qu'on peut extraire des phrases de leur contexte d'à peu près tout les romans existants et les trouver amusantes... Mais bon, allons-y (comme dirait un certain Docteur) :Lensman a écrit :Je veux bien: donne moi des titres. Je dois avoir à peu près tout (bon, j'exagère... 95% disons). Je ferai des choix d'extraits. On va bien rire! Oncle JoeVor-Teks a écrit :Pas d'accord ! Enfin, pas complétement... Mais je l'ai déjà dit sur un autre topic de ce forum...
Yep, c'est un texte que j'apprecie, mais comme il est cité dans des bibliographie SF il a été éliminé d'officeLensman a écrit :J'aurais plutôt mis Ambor le Loup (mais bon, des annexionnistes le mettent en SF à cause de la horde de mammouths à l'époque gauloise...)
J'ai effectivement lu ces textes dans un cadre de recherche et je ne pense pas que je les aurais lu sans un besoin précis dès le départ (je reste hermétique à Zola par exemple et je n'ai aucune envie, ni besoin, de le [re]lire). J'ai lu et relu "Le Trésor de Mérande" parce ce texte a été remanié plusieurs fois et existe dans 3 versions (texte modifié / parution sous 3 titres différents). "Au Château des loups rouges" a été traduit uniquement (en l'état actuel de mes recherches) au Japon. Pourquoi ? J'ai donc pris le temps de le relire attentivement pour tenter d'en trouver la raison. "Au temps du roi Léopold" est un roman très autobiographique, "Les Arrivistes...", un peu comme "Le Termite" est un roman à tiroir, etc... La forme de "La Vague rouge" est assez pesante, mais le fond très riche. Tout dépend de ce que l'on recherche dans la lecture...Lensman a écrit :Honnêtement, non. Tout cela est sans intérêt, pour moi en tout cas, hors étude historique de l'oeuvre, bien entendu (et dans cette optique, il y a des romans autrement plus importants, à mon sens, comme La vague rouge, par ailleurs illisible aussi...)
En clair, les lourdeurs du style rosnyen passent mieux dans le domaine de l'imaginaire (merveilleux scientifique / romans préhistoriques) que dans les romans "réalistes" si je comprends bien ? : « Ces grands tableaux de la préhistoire, Helgvor du Fleuve bleu, la Guerre du Feu, les Xipéhuz, qu'il a conçus le premier, qui n'ont jamais été égalés, et qui agissent sur nous, comme ils ont été conçus, par un prodigieux transport de l'imagination. » [Eugène Marsan « L'élément féérique » in Le Figaro (1932)]Lensman a écrit :J'irais même jusqu'à dire que, si certains romans préhistoriques sont encore un peu lisibles, c'est à cause du simple fait qu'ils sont préhistoriques, ce qui plonge le lecteur bien disposé dans une ambiance rigolote. Le rôle de ces romans me semble en revanche très important dans l'histoire de la connection science/littérature (mais c'est un autre débat).
Les anthologistes imposent une sélection de textes en fonction de leurs goûts personnels et/ou de choix éditoriaux et/ou de la notoriété des textes/auteur. De là à dire qu'ils ne se trompent guère... Le problème est que l'echelle de valeur n'est pas la même pour tout le monde. Mais bon, au final, nous sommes tous deux d'accord sur le point principal : "ce noyau suffit à faire de Rosny un écrivain génial."Lensman a écrit :Je ne sauverai vraiment que certains grands textes spéculatifs, qui sont vraiment formidables et très originaux: ce noyau suffit à faire de Rosny un écrivain génial. Les anthologistes, depuis bien longtemps, ne s'y trompent guère, d'ailleurs... Oncle Joe