Dans les veines - Morgane Caussarieu
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Dans les veines - Morgane Caussarieu
Une première chronique pour le roman de Morgane Caussarieu, Dans les veines.
- Vladkergan
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Je profite de la chronique de Gromovar pour signaler l'interview de Morgane Caussarieu sur le site Obsküre.
Extrait :
Extrait :
Dans Les Veines est un roman splatterpunk, très noir, qui explore ce qui est communément interprété comme des déviances, et qui, de manière naturelle, se déroule dans les ténèbres, la violence et la tristesse. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment tu te positionnes par rapport à la violence en littérature ; quel est ton point de vue sur ce goût littéraire pour le dérangeant et le sulfureux ? Tu rejoins, justement, l’idée de Poppy sur la « poésie de la violence » ?
Évidemment, la poésie de la violence, l’esthétique de l’horreur, sont des choses qui m’attirent, me fascinent. Mais la violence de Dans les Veines participe aussi à un processus réflexif impliquant le lecteur. Lorsqu’on achète un livre de vampires, généralement, c’est parce qu’on recherche — de manière plus ou moins consciente — deux choses : du cul et de l’hémoglobine ! Le vampire connaît cette success story car il mélange très naturellement les deux.
Dans les Veines ne se fout pas de la gueule du lecteur à ce niveau là. Le bouquin comble ses attentes malsaines à l’excès, jusqu’à la nausée, jusqu’à renvoyer au lecteur son propre voyeurisme. On m’a plusieurs fois reproché la surenchère de gore, et le côté parfois un peu série B qui en découle. Mais tout ceci est assumé. Le vampire tue pour survivre ; un livre de vampires devrait intrinsèquement être insupportable et c’est que je tente de signifier… Marre du vampire aseptisé !