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Posté : dim. févr. 24, 2013 5:17 pm
par bormandg
MF a écrit :Mouhahahahaha !!!!! Simon Bréan cité en même temps que Guillaume Musso

bon, ce serait pas con d'expliquer à Baptiste Liger la différence entre uchronie et voyage dans le temps...
Et un certain nombre d'autres choses, comme l'"Histoire secrète" 8)

Posté : dim. févr. 24, 2013 5:38 pm
par silramil
Oh, je trouve que l'article n'est pas mal du tout. Il s'adresse à un grand public aux préoccupations assez éloignées de l'uchronie. Comme tel, il me semble livrer des informations essentielles et bien organisées.
Je le trouve plus précis que ce texte, par exemple...

Le journaliste n'avait pas la place d'utiliser toutes les infos données par Eric Henriet ou moi, mais il donne beaucoup de détails, quand même.

Voici ce que j'avais indiqué concernant les points soulevés :
L’uchronie comprend tout texte fictionnel postulant une divergence autonome des événements historiques, par rapport à ce que nous en savons. Il faut donc la distinguer des récits de voyages dans le temps (qui présentent des modifications provoquées par des voyageurs temporels, volontairement ou non) et des récits d’histoire secrète (qui imaginent que des événements, importants ou mineurs, se sont déroulés sans qu’aucun historien n’en ait trouvé la trace, par exemple l’enlèvement de Louis XIV imaginé par Dumas dans Le Vicomte de Bragelonne). Elle partage des traits communs avec le steampunk (récit situé dans une ambiance XIXe siècle, et postulant des avancées techniques fondées sur l’acier et la vapeur), mais ne se confond pas avec lui.
Mais je dois dire qu'une définition trop rigide de l'uchronie est regrettable - l'intervention d'un voyageur temporel qui donne lieu à une modification étudiée en détail me semble pouvoir entrer dans une même catégorie.

Posté : dim. févr. 24, 2013 5:56 pm
par MF
silramil a écrit :Oh, je trouve que l'article n'est pas trop mal. Il s'adresse à un grand public aux préoccupations assez éloignées de l'uchronie. Comme tel, il me semble livrer des informations essentielles et bien organisées.
Je le trouve plus précis que ce texte, par exemple...
nous sommes d'accord, Assouline a, me semble-t-il, simplement voulu répondre à Liger

Mais je dois dire qu'une définition trop rigide de l'uchronie est regrettable - l'intervention d'un voyageur temporel qui donne lieu à une modification étudiée en détail me semble pouvoir entrer dans une même catégorie.
sauf qu'il me semble bien que ce n'est pas ce que fait Stephen King, pour ne citer que lui...

... et puis ce n'est pas tant l'examen dans le détail que la "réalité" de la divergence qui me semble important ; plutôt l'émergence d'un "monde de référence" crédible

Posté : dim. févr. 24, 2013 6:12 pm
par silramil
Je ne suis pas sûr de saisir le sens de ta dernière phrase.

Posté : dim. févr. 24, 2013 8:11 pm
par bormandg
Personnellement je tiens à limiter l'uchronie de façon assez stricte (partir de l'Histoire connue et étudier les conséquences d'une divergence), et je refuse d'y inclure aussi bien les interventions de voyageurs temporels (ex. D'Or et d'émeraude), que les mondes parallèles (type Sliders), ou les cas d'histoires alternatives construits à partir du monde désiré (type Millecrabe), et surtout les "Histoires inconnues" (Lady Di a fait semblant de mourir, par exemple). Il est déjà assez difficile de séparer les oeuvres qui appartiennent à la fiction spéculative et celles qui sont écrites pour la littgen; si on se met à mettre tout et n'importe quoi sous le label, on finira par y inclure la totalité de l'oeuvre d'Alexandre Dumas. Voire la totalité de la fiction... 8)

Posté : lun. févr. 25, 2013 11:57 pm
par Jacques Ah !
personnellement, je tiens à lire de bonnes histoires et "Les guerriers du silence", que je suis en train de lire en est une ; la revue Galaxies 21 est aussi au nombre de mes lecture et contient de bonnes choses (dont un dossier sur Daniel Walther) ; ludwing ;

Image

:wink:

Posté : jeu. févr. 28, 2013 12:01 pm
par dracosolis
silramil a écrit :Oh, je trouve que l'article n'est pas mal du tout. Il s'adresse à un grand public aux préoccupations assez éloignées de l'uchronie. Comme tel, il me semble livrer des informations essentielles et bien organisées.
Je le trouve plus précis que ce texte, par exemple...

.
putain quel pisse froid méprisant celui là ! (je parle de l'auteur de "ce texte"^^)

donc le jeu de l'esprit (déjà) ça n'a aucun intérêt ?
ben il doit aimer la sf aussi...

Posté : jeu. févr. 28, 2013 12:24 pm
par bormandg
dracosolis a écrit :
silramil a écrit :Oh, je trouve que l'article n'est pas mal du tout. Il s'adresse à un grand public aux préoccupations assez éloignées de l'uchronie. Comme tel, il me semble livrer des informations essentielles et bien organisées.
Je le trouve plus précis que ce texte, par exemple...

.
putain quel pisse froid méprisant celui là ! (je parle de l'auteur de "ce texte"^^)

donc le jeu de l'esprit (déjà) ça n'a aucun intérêt ?
ben il doit aimer la sf aussi...
Le texte d'Assouline serait tout à fait acceptable si son titre n'était pas incomplet: le "vain gadget de l'uchronie" concerné est l'usage de l'uchronie par Pierre Bayard dans le livre critiqué. Tel qu'il est écrit, l'article d'Assouline n'attaque pas l'uchronie, mais bien exclusivement son emploi dans le livre concerné. Que les réactions prétendent généraliser l'attaque et répondre sur les autres oeuvres de la branche prouve, seulement, que Assouline aurait dû intituler son article "De l'emploi de l'uchronie comme un vain gadget par certain auteur".

Posté : jeu. févr. 28, 2013 12:59 pm
par dracosolis
bon je relirai, Georges mais là c'est pas l'heure 8)

Posté : jeu. févr. 28, 2013 1:02 pm
par bormandg
dracosolis a écrit :bon je relirai, Georges mais là c'est pas l'heure 8)
Tu as bien raison. A table! :lol:

Posté : jeu. févr. 28, 2013 3:13 pm
par bormandg
bormandg a écrit :
dracosolis a écrit :bon je relirai, Georges mais là c'est pas l'heure 8)
Tu as bien raison. A table! :lol:
Correctif après relecture. Il y a bien dans le texte d'Assouline des généralisations à toute l'uchronie des défauts du seul texte critiqué. Exactement comme dans une regrettable critique par notre académipithecantrope exécré.d'un roman d'Houellebecq dont il généralisait à toute la SF les défauts qui, justement, faisaient rejeter le dit roman par les amateurs de SF. Au temps pour moi et ne tiens pas compte de ma défense imméritée de l'article. :oops: :oops: :oops: :oops:

Posté : sam. mars 23, 2013 8:48 pm
par Pontiac
J'ai acheté le livre hier. C'est un assez gros pavé. L'illustration est laide. Mais j'ai confiance pour le contenu, il sera passionnant. C'est bien de connaître l'histoire de la SF nationale avant d'en écrire.

Posté : mar. avr. 23, 2013 12:54 am
par Soleil vert
On peut croire en effet que, dans l’ordre de la complexité, il y a déjà suffisamment à faire avec ce qui se passe et ce qui s’est passé pour ne avoir à se demander en plus comment cela aurait pu se passer.(P.A)
C'est justement en se demandant comment cela aurait pu se passer que l'on cherche à comprendre comment cela s'est passé. En termes techniques cela s'appelle une simulation.

Posté : mer. avr. 24, 2013 7:34 pm
par Gérard Klein
J'écrirai même: que l'on parvient à comprendre ce qui s'est passé.

Par ailleurs toute modélisation est génératrice d'uchronies en puissance. En faisant varier certains paramètres, on explore une pluralité de possibles, qu'il s'agisse de physique ou d'économie.
Et on peut aussi bien le faire pour une situation du passé. Je ne m'étendrai pas sur les absurdités philosophiques selon lesquelles rien d'autre n'aurait pu se passer que ce qui s'est passé. Mais l'uchronie, parfois rebaptisée rétroprospective (Jacques Lesourne), devrait être un instrument essentiel des historiens.

Posté : mer. avr. 24, 2013 8:58 pm
par bormandg
Gérard Klein a écrit :J'écrirai même: que l'on parvient à comprendre ce qui s'est passé.

Par ailleurs toute modélisation est génératrice d'uchronies en puissance. En faisant varier certains paramètres, on explore une pluralité de possibles, qu'il s'agisse de physique ou d'économie.
Et on peut aussi bien le faire pour une situation du passé. Je ne m'étendrai pas sur les absurdités philosophiques selon lesquelles rien d'autre n'aurait pu se passer que ce qui s'est passé. Mais l'uchronie, parfois rebaptisée rétroprospective (Jacques Lesourne), devrait être un instrument essentiel des historiens.
Traiter d'absurdité philosophique toute la théorie du déterminisme, de la prédestination (et de TA volonté) est peut-être un peu rapide; ceci étant l'uchronie présente différentes variantes plus ou moins vraisemblables, suivant qu'on s'attaque aux faits considérés comme déterminants majeurs (par exemple la mort de Richard Plantagenet à Caylus) en prétendant que les changements qui en auraient découlé auraient été majeurs ou qu'on prétend discerner un courant historique qui aurait résisté au changement d'un tel fait... Derrière toute uchronie, il y a une vision de l'importance relative des faits et de celle des tendances qui rend l'exercice vide pour qui a une vision différente.
Ceci étant, c'est comme en physique: l'expérience tranche. Et en histoire, on ne la refait pas. Il y a un fil qui est composé de toutes les expériences réalisées...