Le dernier loup-garou de Glen Duncan
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Bonsoir
Je viens de terminer Le dernier Loup-Garou et souhaite, en espérant ne pas être impolie, apporter une note moins joyeuse.
Glen Duncan a essayé l'impossible mélange entre le gore, le sexe, le journal intime et la dissertation philosophique sur l'homme et sa solitude . Cette tentative novatrice, ce mélange impossible conduit au final à un patchwork de scènes dont les enchainements se font soit mal soit à coup de Deus Ex Machina. Ainsi, l'intervention des vampires est totalement gratuite et donne lieu à des combats puérils digne de Stéphanie Meyer. L'arrivée de la femme-garou est ridicule. Fenimore Cooper (Le dernier des Mohicans) ou Visconti (Le Guépard) ont quand même démontré que l'on peut faire infiniment mieux.
Le mélange entre l'humain et l'animal est exploré avec intelligence et Duncan essaye, avec des mots parfois crus, mais qui sonnent vrais, de nous faire partager les sens extraordinairement développés du loup-garou. Par contre, que diable allait-il faire dans cette sodomie ? La fascination pour la merde et l'anus est amusante la première fois, lassante la deuxième et désagréable la troisième. Pourquoi cette insistance qui en devient lourde et maladroite ?
Au final, l'auteur s'évertue à nous rendre sympathique le héros, tout immoral ou plutôt amoral, qu'il soit ? Il me semble que Duncan véhicule, de façon subliminale, un message étrange qui est que le surhomme a plus de droits que l'homme. La vie du monstre est présentée sous son meilleur éclairage : Jake Marlowe fait partie des "bons" et ses rares aveux n'ont pour but que de déclencher la commisération. De toute façon, il est le narrateur et a donc toute liberté pour orienter les spots !
Le style de l'auteur oscille entre le bebop et la musique classique. Phrases courtes et percutantes puis phrases longues et se voulant explicatives. Mais n'est pas Ravel ou Prokofiev qui veut ! On ne peut que rendre hommage à Michelle Charrier dont la qualité de la traduction est au final le seul vrai atout de ce livre.
Au final, je déconseille Le dernier Loup-garou, livre se résumant à la mise-en-scène d'un ego surdimensionné, au pathos et au thanatos asphyxiants.
Cordialement
Eléanore-clo
Je viens de terminer Le dernier Loup-Garou et souhaite, en espérant ne pas être impolie, apporter une note moins joyeuse.
Glen Duncan a essayé l'impossible mélange entre le gore, le sexe, le journal intime et la dissertation philosophique sur l'homme et sa solitude . Cette tentative novatrice, ce mélange impossible conduit au final à un patchwork de scènes dont les enchainements se font soit mal soit à coup de Deus Ex Machina. Ainsi, l'intervention des vampires est totalement gratuite et donne lieu à des combats puérils digne de Stéphanie Meyer. L'arrivée de la femme-garou est ridicule. Fenimore Cooper (Le dernier des Mohicans) ou Visconti (Le Guépard) ont quand même démontré que l'on peut faire infiniment mieux.
Le mélange entre l'humain et l'animal est exploré avec intelligence et Duncan essaye, avec des mots parfois crus, mais qui sonnent vrais, de nous faire partager les sens extraordinairement développés du loup-garou. Par contre, que diable allait-il faire dans cette sodomie ? La fascination pour la merde et l'anus est amusante la première fois, lassante la deuxième et désagréable la troisième. Pourquoi cette insistance qui en devient lourde et maladroite ?
Au final, l'auteur s'évertue à nous rendre sympathique le héros, tout immoral ou plutôt amoral, qu'il soit ? Il me semble que Duncan véhicule, de façon subliminale, un message étrange qui est que le surhomme a plus de droits que l'homme. La vie du monstre est présentée sous son meilleur éclairage : Jake Marlowe fait partie des "bons" et ses rares aveux n'ont pour but que de déclencher la commisération. De toute façon, il est le narrateur et a donc toute liberté pour orienter les spots !
Le style de l'auteur oscille entre le bebop et la musique classique. Phrases courtes et percutantes puis phrases longues et se voulant explicatives. Mais n'est pas Ravel ou Prokofiev qui veut ! On ne peut que rendre hommage à Michelle Charrier dont la qualité de la traduction est au final le seul vrai atout de ce livre.
Au final, je déconseille Le dernier Loup-garou, livre se résumant à la mise-en-scène d'un ego surdimensionné, au pathos et au thanatos asphyxiants.
Cordialement
Eléanore-clo
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