Kurt STEINER - Ortog et les ténèbres
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- bormandg
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Comme tout le monde, d'ailleurs.Lensman a écrit :TU vas mourir !
Oncle Joe
Comme dit la définition: condamné à mort en deux lettres
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Je sais, y a un complot contre moi...Lensman a écrit :TU vas mourir !
Oncle Joe
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bof, d'ici que les conjurés quittent le café du commerce -et à l'heure de l'apéro c'est pas gagné- ils seront tous bourrésNébal a écrit :Je sais, y a un complot contre moi...Lensman a écrit :TU vas mourir !
Oncle Joe
d'ailleurs, je vais commander une tournée...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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- bormandg
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Café pour moi; et un autre pour Oncle, STP....MF a écrit : d'ailleurs, je vais commander une tournée...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
J'ai fait mieux, certes. M'a pas inspiré, là.
Mais c'est pas ma faute si ces vieux bouquins se lisent vite...
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- bormandg
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D'un côté ils étaient faits pour ça (être lus vite). De l'autre les lire (ou les relire) trente ans plus tard aurait demandé une lecture moins rapide. Si c'est pour en parler avec la rapidité de la lecture d'époque, il aurait fallu les lire à l'époque, en étant dans l'esprit du temps; prétendre leur infliger une critique actuelle est un contresens.Nébal a écrit :J'ai fait mieux, certes. M'a pas inspiré, là.
Mais c'est pas ma faute si ces vieux bouquins se lisent vite...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Moi je trouve d'autant mieux de les lire et critiquer en synchronie, d'un même élan.
Même si je ne rejoins pas forcément les avis de Nébal, il faut toujours être conscient que sa démarche ne consiste pas à proposer une critique valable de manière intemporelle, mais de rendre compte de l'effet actuel d'un texte donné sur une sensibilité contemporaine.
Même si je ne rejoins pas forcément les avis de Nébal, il faut toujours être conscient que sa démarche ne consiste pas à proposer une critique valable de manière intemporelle, mais de rendre compte de l'effet actuel d'un texte donné sur une sensibilité contemporaine.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.
- bormandg
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D'accord, sauf que lire un texte ancien demande de ne pas le lire comme s'il venait de paraître, sous peine d'en perdre systématiquement tout l'intérêt..
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Peut-être, mais tu ne pourras empêcher personne de les lire avec un regard actuel et, concernant Nébalounichou, après des centaines d'autres œuvres bien plus récentes.bormandg a écrit :D'accord, sauf que lire un texte ancien demande de ne pas le lire comme s'il venait de paraître, sous peine d'en perdre systématiquement tout l'intérêt..
Toi-même, tu parles d'étages dans le domaine, ben voilà, on y est...
Le lire, oui, mais quand on en fait une critique (donc lue par autre chose que les potes), il faut replacer le contexte, pour que les limites qu'on expose fassent sens. C'est d'autant plus important pour des oeuvres dans les genres populaires, qui se doivent d'être adaptées au public et au contexte de l'époque. La culture (littéraire ou historique) est là pour tempérer le ressenti, permettre de prendre du recul, et de comprendre l'oeuvre dans sa globalité.Aldaran a écrit :Peut-être, mais tu ne pourras empêcher personne de les lire avec un regard actuel et, concernant Nébalounichou, après des centaines d'autres œuvres bien plus récentes.bormandg a écrit :D'accord, sauf que lire un texte ancien demande de ne pas le lire comme s'il venait de paraître, sous peine d'en perdre systématiquement tout l'intérêt..
Toi-même, tu parles d'étages dans le domaine, ben voilà, on y est...
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Mais dans ce cas, il me semble que le critique devrait faire les deux: rendre compte de ce que ce texte pouvait signifier de son temps,et rendre compte de ce qu'il peut vouloir dire aujourd'hui ( s'il dit quelque chose) à un lecteur d'aujourd'hui , avec les attentes d' aujourd'hui. D'autant plus que l'on parle de textes conjecturaux, où la (relative) nouveauté d'une thématique ou d'un motif joue un rôle important.silramil a écrit :Moi je trouve d'autant mieux de les lire et critiquer en synchronie, d'un même élan.
Même si je ne rejoins pas forcément les avis de Nébal, il faut toujours être conscient que sa démarche ne consiste pas à proposer une critique valable de manière intemporelle, mais de rendre compte de l'effet actuel d'un texte donné sur une sensibilité contemporaine.
Le plaisir de lecture est certes lié à l'immédiateté du ressenti: "je lis ce texte maintenant et il me plaît". C'est sans doute l'essentiel pour l'immense majorité des lecteurs, et c'est bien normal. Mais on s'en fout, de ça, quand on lit une critique, nous aussi, on aimera ou pas, en lisant le texte, on s'en rend compte tout seul, on ne peut pas le faire à notre place. Ce qui nous importe, en tout cas à moi, c'est une vraie analyse.
Ces textes ont acquis une valeur de classique. Pour moi, ce n'est pas par hasard, c'est la pérennisation d'une approche critique. Cela implique, à mes yeux, une forme de respect.
J'ai l'air vieux jeu la-dessus, et pourtant moi aussi il y a des classiques que je trouve ringards. Mais le dire ("je trouve Proust bien vieilli" ou "Victor Hugo est bien emphatique" ou "on a fait mieux dans le style depuis Daniel Drode") n'a aucune valeur pour personne, c'est juste du pur ressenti personnel. Cela n'a d'intérêt que si on ressent une puissante empathie ( ou le contraire) avec le critique. Dans le cas de notre ami, cela ne marche pas pour moi : je suis souvent déconcerté par ses critiques, j'ai beaucoup de mal à les anticiper sur des textes que j'ai lus. Je serai donc beaucoup plus exigeant quant à ses analyses, je veux comprendre EN QUOI le texte "ne tient plus le coup" et non pas seulement m'entendre dire JUSTE qu'il ne tient plus le coup, ou qu'il est décevant (par rapport à quel critère est-il "décevant" , par Cthulhu ? Je veux comprendre!)
Oncle Joe