Kurt STEINER - Ortog et les ténèbres

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Sylvaner
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Message par Sylvaner » ven. janv. 04, 2013 9:49 am

Lensman a écrit :
silramil a écrit :
Néanmoins, la démarche de Nébal n'est pas une démarche critique. C'est un compte rendu assorti d'un jugement de goût. .
Cela résume bien la question.

Oncle Joe
Ou du moins l'ambiguité de tout débat sur le sujet : pour qui un critique écrit-il ?

Est-ce un serviteur de la chose littéraire, qui devra donc obéir à des règles (dont la contextualisation pourra, ou non, faire partie - là je pense à "Contre Sainte-Beuve" mais j'abuse sans doute un peu).
Son rôle sera alors de servir les "bons textes" sans en léser, et de sanctionner les "mauvais textes", toute subjectivité incluse évidemment... Ce critique aura tendance a être lu par des gens qui connaissent aussi le livre ou ont déjà décidé le le lire, et qui se forgeront un avis SUR la critique à partir du livre.

Ou le critique est-il un serviteur des lecteurs potentiels ? et dans ce cas, foin des règles, de la contextualisation et de tout ça : si le critique dit "je pense que ce texte est (aujourd'hui) bon, mauvais, illisible..." en précisant éventuellement "par telle ou telle catégorie de lecteurs", son avis reste bien sûr subjectif et sujet à caution, mais il n'est que peu discutable au sens strict.
Je lis que Nébal a critiqué Ortog en le qualifiant de "chiant", ce qu'on ne peut transcrire autrement que par "je me suis ennuyé", j'accorde personnellement un coefficient de 0,2 aux avis de Nébal, j'en déduis donc que si je relisais Ortog je le trouverais peut-être "un peu longuet".
La contextualisation est alors mon travail, en tant que lecteur, si le critique n'a pas choisi de la faire.

Ce que je trouve discutable, c'est finalement le déclassement de la seconde forme de critique en "compte-rendu de lecture". Pourquoi une critique fondée sur le ressenti immédiat serait moins une critique qu'une autre, fondée sur un corpus de textes reliés par une filiation, etc ?

En revanche, l'intérêt d'une telle critique pourrait être discuté. (mais chacun fait fait fait...) Je n'ai pas connaissance d'un nouveau lancement ou d'une réédition récente d'Ortog et les ténèbres, des lecteurs risquent donc assez peu de prendre un risque en tombant sur ce livre et en ne l'aimant pas. Quel intérêt, alors, de sortir ce poche de 81 d'un rayon de bouquiniste et d'en faire une critique peu enthousiaste ? Pour le livre, l'éditeur, l'auteur, il n'y a pas d'intérêt. Pour le lecteur potentiel, il y en a peu - qui va lire Ortog cet année, à moins d'une recommandation directe ou d'une volonté d'exhaustivité ?
L'intérêt principal, à mon avis, est dans l'étalonnage du critique. Nébal est un individu qui s'ennuie à la lecture d'Ortog et les ténèbres (et qui n'aime pas AEVV), voilà un critique selon mon coeur / qui ne me convient pas.

C'est donc une démarche altruiste de Nébal, qui pousse le dévouement jusqu'à s'ennuyer à la lecture de classiques pour nous aider à mieux appréhender des critiques sur des nouveautés - bravo et merci à lui !
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Lensman
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Message par Lensman » ven. janv. 04, 2013 10:08 am

Sylvaner a écrit : C'est donc une démarche altruiste de Nébal, qui pousse le dévouement jusqu'à s'ennuyer à la lecture de classiques pour nous aider à mieux appréhender des critiques sur des nouveautés - bravo et merci à lui !
Excellente manière de voir les choses ! Les uns verront dans cette appréciation une juste reconnaissance des efforts de l'ami Nébal, les autres (ceux du genre mauvais esprits, s'il y en a...) y verront un jugement teinté de persifflage... Tout le monde sera satisfait, c'est la paix des ménages assurée! On en avait besoin...

Oncle Joe

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silramil
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Message par silramil » ven. janv. 04, 2013 10:28 am

Sylvaner a écrit : Ce que je trouve discutable, c'est finalement le déclassement de la seconde forme de critique en "compte-rendu de lecture". Pourquoi une critique fondée sur le ressenti immédiat serait moins une critique qu'une autre, fondée sur un corpus de textes reliés par une filiation, etc ?
Ce n'est pas nécessairement un déclassement, mais plutôt une précision. Comme je l'évoquais plus haut, on peut diviser au moins en 3 les types de critiques :
La critique parlée, des journalistes, des blogueurs - on lit ce type de critique pour se faire une idée d'un livre, pour voir s'il vaut le coup. C'est pour cela que je parle de compte rendu de lecture : on rend compte de ce qu'on a lu et de ce que ça a produit comme effet sur nous.
La critique artiste, des écrivains - on lit ce type de critique pour retrouver aussi l'auteur qui écrit, et les remarques et analyses d'un écrivain sont celles d'une personne ayant prouvé qu'elle maîtrisait, dans une certaine mesure, le métier et l'art d'écrire. Attention, il ne suffit pas d'être un écrivain pour produire une critique artiste, il faut vouloir (et savoir) le faire. Tous les écrivains n'ont pas automatiquement des choses intéressantes à dire sur l'oeuvre des autres, mais ils sont mieux à même de sentir comment leur collègue s'y est pris.
La critique universitaire, érudite, "des professeurs" - on lit ce type de critique pour trouver des éléments de sens supplémentaires, que ce soit des éléments externes ou internes.

Aucune de ces critiques n'est "meilleure" qu'une autre : chacune remplit sa fonction. Une critique de professeur ne se donne pas pour objectif de donner envie de lire un livre - il est acquis qu'il faut avoir lu le livre pour vraiment profiter de cette critique. Une critique de journaliste ne prétend pas apporter des éclaircissements spectaculaires sur le livre, mais bien en rendre compte honnêtement pour les lecteurs usuels de ses critiques.

Tout cela est bel et bon, mais n'explique pas le fond du problème. Il n'y a pas ici un simple malentendu, qui demanderait à Nébal, blogueur, de se comporter en professeur ou en artiste.

Comme Sylvaner le souligne, le fait de chroniquer des oeuvres anciennes n'est pas la même démarche que de chroniquer des oeuvres contemporaines. Ce que reprochent les détracteurs de Nébal, je crois, est surtout de pratiquer un nivellement chronologique : tous les livres sont égaux ici et maintenant, chacun doit me procurer un plaisir évalué selon les mêmes critères. C'est une démarche qui n'est pourtant pas dénuée d'intérêt, pour deux raisons au moins : elle est "scientifique" (tous les livres sont ramenés à un même critère) ; elle permet de distinguer parmi les oeuvres anciennes celles qui tiennent le coup, voire dépassent encore les oeuvres contemporaines.

Néanmoins, ce nivellement chronologique est en soi un peu forcé. Nébal s'adresse à des lecteurs potentiels. Il se trouve sans doute parmi ses habitués des lecteurs ayant un principe de lecture similaire (tous les livres sont produits ici et maintenant), mais est-ce une attitude habituelle? Les lecteurs n'ont-ils pas, au contraire, tendance à adapter leurs attentes en fonction du texte qu'ils pensent avoir en face d'eux (quitte à être surpris, émerveillés ou déçus si leurs attentes sont en décalage)?

Au moment de choisir un livre dans une librairie, je vois bien s'il s'agit d'un livre ancien ou récent, à de nombreux indices. Il est probable que l'ancienneté est un critère de choix, au même titre que le nom de l'auteur, le type de texte, le sujet de l'histoire, la beauté ou la laideur de la couverture, etc. Critère de choix positif (tiens, que faisait-on à l'époque?) ou négatif (ouh-là, c'est sûrement une vieillerie sans intérêt). Et au moment de commencer la lecture, on s'adapte (plus ou moins bien, selon ses talents, sa plasticité, et bien sûr la qualité du livre) à des protocoles d'écriture plus anciens. Ce n'est pas la même chose de lire Victor Hugo ou Shakespeare, Camus ou Wagner. Je modifie mon rapport à l'oeuvre en fonction de cette distance qui s'est établie entre son moment d'écriture et son moment de lecture.
Tout le monde s'efforce de faire ça - chacun est plus ou moins doué pour y parvenir.

Il me semble que ce qui cause le scandale est que Nébal affecte de ne pas pratiquer du tout cette adaptation, alors même qu'il est parfaitement au courant des données nécessaires. En ce sens, il produit une lecture décalée par rapport à l'expérience de lecture de beaucoup de monde : atteint-il vraiment l'objectif de produire une critique journalistique pertinente?
Nébal, à cet égard, n'est sans doute pas le seul parmi les blogueurs et journalistes à pratiquer un tel nivellement, mais il le revendique assez fort pour cristalliser les passions. Et le fait de passer en revue de nombreux livres plus anciens, initiative que je salue sans réserve, a rendu cette particularité plus visible encore.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.

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Lensman
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Message par Lensman » ven. janv. 04, 2013 10:39 am

silramil a écrit :
Au moment de choisir un livre dans une librairie, je vois bien s'il s'agit d'un livre ancien ou récent, à de nombreux indices. Il est probable que l'ancienneté est un critère de choix, au même titre que le nom de l'auteur, le type de texte, le sujet de l'histoire, la beauté ou la laideur de la couverture, etc. Critère de choix positif (tiens, que faisait-on à l'époque?) ou négatif (ouh-là, c'est sûrement une vieillerie sans intérêt). Et au moment de commencer la lecture, on s'adapte (plus ou moins bien, selon ses talents, sa plasticité, et bien sûr la qualité du livre) à des protocoles d'écriture plus anciens. Ce n'est pas la même chose de lire Victor Hugo ou Shakespeare, Camus ou Wagner. Je modifie mon rapport à l'oeuvre en fonction de cette distance qui s'est établie entre son moment d'écriture et son moment de lecture.
Tout le monde s'efforce de faire ça - chacun est plus ou moins doué pour y parvenir.

Il me semble que ce qui cause le scandale est que Nébal affecte de ne pas pratiquer du tout cette adaptation, alors même qu'il est parfaitement au courant des données nécessaires. En ce sens, il produit une lecture décalée par rapport à l'expérience de lecture de beaucoup de monde : atteint-il vraiment l'objectif de produire une critique journalistique pertinente?
Nébal, à cet égard, n'est sans doute pas le seul parmi les blogueurs et journalistes à pratiquer un tel nivellement, mais il le revendique assez fort pour cristalliser les passions. Et le fait de passer en revue de nombreux livres plus anciens, initiative que je salue sans réserve, a rendu cette particularité plus visible encore.
Quand on lit ça, on se dit que l'université parvient aussi à produire des gens qui savent raisonner et exposer clairement leurs raisonnements...

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Message par bormandg » ven. janv. 04, 2013 11:59 am

Erion a écrit : D'où le fait, quand on émet un avis, de garder ça en tête.
D'ou LA NECESSITE... S'il s'agissait d'un fait, ce fil n'aurait pas lieu d'être.
Et, comme je lis après postage de la ligne précédente le message ci-dessus, pour préciser un peu plus: Ce qui a déclenché ma réaction, c'est effectivement qu'il semble que Nebal AFFECTE de refuser le dit fait alors qu'il dispose des données nécessaires.
Modifié en dernier par bormandg le ven. janv. 04, 2013 12:03 pm, modifié 1 fois.
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Message par Lensman » ven. janv. 04, 2013 12:02 pm

bormandg a écrit : D'ou LA NECESSITE... S'il s'agissait d'un fait, ce fil n'aurait pas lieu d'être.
Ah ! Un peu de logique dans un monde de brutes...

Oncle Joe

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Message par bormandg » ven. janv. 04, 2013 12:24 pm

Sylvaner a écrit : La contextualisation est alors mon travail, en tant que lecteur, si le critique n'a pas choisi de la faire.

Ce que je trouve discutable, c'est finalement le déclassement de la seconde forme de critique en "compte-rendu de lecture". Pourquoi une critique fondée sur le ressenti immédiat serait moins une critique qu'une autre, fondée sur un corpus de textes reliés par une filiation, etc ?
En clair et pour plussoyer le long exposé de Simon: le "compte-rendu" de lecture est une forme de critique qui n'a pas à être déclassée par rapport aux autres, et je crois que mes propres recensions veulent, en général, rentrer dans ce cadre. Seulement, dans le cas d'un livre ancien, l'absence de contextualisation, le fait de la laisser au lecteur, est une manière, que personnellement je trouve presque insultante pour le lecteur, de lui dire que ce critère de jugement serait sans valeur. Le lecteur a, normalement, une approche différente envers un livre récent (auquel il a le droit de demander la prise en compte de tout ce qui est paru avant lui) et un livre ancien, dont il doit savoir que les parutions plus récentes ne peuvent lui servir de références. ET, dans la mesure où il sait que le critique a les données nécessaires pour faire la différence, il attend cette prise en compte, aussi, dans une critique de ressenti.
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Message par MF » ven. janv. 04, 2013 1:01 pm

bormandg a écrit :Seulement, dans le cas d'un livre ancien, l'absence de contextualisation, le fait de la laisser au lecteur, est une manière, que personnellement je trouve presque insultante pour le lecteur, de lui dire que ce critère de jugement serait sans valeur. Le lecteur a, normalement, une approche différente envers un livre récent (auquel il a le droit de demander la prise en compte de tout ce qui est paru avant lui) et un livre ancien, dont il doit savoir que les parutions plus récentes ne peuvent lui servir de références. ET, dans la mesure où il sait que le critique a les données nécessaires pour faire la différence, il attend cette prise en compte, aussi, dans une critique de ressenti.
tu sais ce qu'il te dit, LE lecteur ?
Les droits imprescriptibles du lecteur

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par Lensman » ven. janv. 04, 2013 1:11 pm

MF a écrit : Les droits imprescriptibles du lecteur

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
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Tant qu'il achète le livre, tout va bien !

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Message par Eons » ven. janv. 04, 2013 2:24 pm

Lensman a écrit :Tant qu'il achète le livre, tout va bien !
Il y en a qui se contentent d'emprunter.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Message par bormandg » ven. janv. 04, 2013 2:50 pm

MF a écrit :
bormandg a écrit :Seulement, dans le cas d'un livre ancien, l'absence de contextualisation, le fait de la laisser au lecteur, est une manière, que personnellement je trouve presque insultante pour le lecteur, de lui dire que ce critère de jugement serait sans valeur. Le lecteur a, normalement, une approche différente envers un livre récent (auquel il a le droit de demander la prise en compte de tout ce qui est paru avant lui) et un livre ancien, dont il doit savoir que les parutions plus récentes ne peuvent lui servir de références. ET, dans la mesure où il sait que le critique a les données nécessaires pour faire la différence, il attend cette prise en compte, aussi, dans une critique de ressenti.
tu sais ce qu'il te dit, LE lecteur ?
Les droits imprescriptibles du lecteur

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.
S'applique au lecteur DE LA CRITIQUE?
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Message par MF » ven. janv. 04, 2013 3:20 pm

bormandg a écrit :S'applique au lecteur DE LA CRITIQUE?
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:


ah, pardon, c'était involontaire ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par bormandg » ven. janv. 04, 2013 3:25 pm

MF a écrit :
bormandg a écrit :S'applique au lecteur DE LA CRITIQUE?
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:


ah, pardon, c'était involontaire ?
Mission remplie. 8)
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Message par Aldaran » ven. janv. 04, 2013 4:22 pm

bormandg a écrit :
Sylvaner a écrit : La contextualisation est alors mon travail, en tant que lecteur, si le critique n'a pas choisi de la faire.
Seulement, dans le cas d'un livre ancien, l'absence de contextualisation, le fait de la laisser au lecteur, est une manière, que personnellement je trouve presque insultante pour le lecteur, de lui dire que ce critère de jugement serait sans valeur.
Insultant ?
L'âge du bouquin indiqué, le lecteur du blog est assez grand pour faire la part des choses et la contextualisation de l'œuvre est à sa portée si l'envie s'en fait sentir.
Tu sembles estimer que les lecteurs sont des cons qu'il faut prendre par la main et, à mon sens, c'est cela qui est insultant.
Ce n'est pas la critique de Nébal, qui te pose un problème, dirait-on, mais plutôt la réception qu'elle peut obtenir. Si des personnes sont assez peu intelligentes pour prendre tout ce que dit [n'importe qui] sans un minimum de réflexion et de recul, je ne vois pas bien pourquoi on se préoccuperait de la réception qu'elles réservent aux critiques ou à quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs.

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Message par MF » ven. janv. 04, 2013 4:40 pm

bormandg a écrit :Mission remplie. :?:
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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