Porcelaine d'Estelle Faye
Posté : jeu. janv. 24, 2013 11:42 pm
Je l'ai terminé hier , c'est un roman tenant du conte , du multihommage , de la légende , bref , de tout ce qui se rapporte à la relecture , comme Tanith Lee le fit si bien en son temps . C'est publié par Les moutons électriques et le volume est d'un peu moins de 400 pages .
Bon , c'est clair , dès l'argument , on n'est pas dans la S.F. , pas l'Heroic Fantasy non plus , plutôt dans la reprise d'histoires archirebattues et revisitées .
Ce qui m'a séduit dans un premier temps , c'est la multiplicité des allusions , parfois fort fugaces , aussi bien d'origine européennes qu'asiatiques , c'est léger , subtil et fort plaisant .
Mais ce qui m'a convaincu , c'est la langue (je n'ose pas dire le style) , précise , économe et soutenue par un présent de narration dont , d'ordinaire , je ne suis pas friand , mais qui , ici , soutient un propos dont l'essence est l'effritement de l'existence , de l'essence face au temps .
Car il s'agit au final d'une réflexion à plusieurs voix sur ce qu'est la mémoire , la nostalgie , et la possibilité de la survie face aux érosions du flux inexorable .
De la poésie avant toute chose ! c'est ce qu'Estelle Faye nous propose , et elle m'a convaincu .
Un défaut ?
Non , une déception : la présentation annonce une couverture et des illustrations d'Amandine Labarre or la couverture est fort belle et évocatrice mais d'illustrations point ... c'est bien dommage car l'ouvrage en eût mérité et la miss eût sans doute été à la hauteur de la tâche .
Pour faire simple , amateurs de mythes , de poésie et d'exotisme parfois si proche , foncez !
Bon , c'est clair , dès l'argument , on n'est pas dans la S.F. , pas l'Heroic Fantasy non plus , plutôt dans la reprise d'histoires archirebattues et revisitées .
Ce qui m'a séduit dans un premier temps , c'est la multiplicité des allusions , parfois fort fugaces , aussi bien d'origine européennes qu'asiatiques , c'est léger , subtil et fort plaisant .
Mais ce qui m'a convaincu , c'est la langue (je n'ose pas dire le style) , précise , économe et soutenue par un présent de narration dont , d'ordinaire , je ne suis pas friand , mais qui , ici , soutient un propos dont l'essence est l'effritement de l'existence , de l'essence face au temps .
Car il s'agit au final d'une réflexion à plusieurs voix sur ce qu'est la mémoire , la nostalgie , et la possibilité de la survie face aux érosions du flux inexorable .
De la poésie avant toute chose ! c'est ce qu'Estelle Faye nous propose , et elle m'a convaincu .
Un défaut ?
Non , une déception : la présentation annonce une couverture et des illustrations d'Amandine Labarre or la couverture est fort belle et évocatrice mais d'illustrations point ... c'est bien dommage car l'ouvrage en eût mérité et la miss eût sans doute été à la hauteur de la tâche .
Pour faire simple , amateurs de mythes , de poésie et d'exotisme parfois si proche , foncez !