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Un billet de Philippe Curval sur le dernier roman de Paolo Bacigalupi, Ferrailleurs des mers.

Je le trouve bien dur , j'ai bien aimé , même si la trajectoire narrative est nettement moins complexe que dans La fille automate .

Moi , j'aime bien les histoires de pirates , d'abordage et tout ça...

Attention à la mention "jeunesse" , c'est très violent et très cru par moments .

Concernant la "littérature jeunesse" j'applaudis la charge de Philippe.

Je me souviens que la "jeunesse" fut un jour le temps où on rêvait de devenir adulte, et où on sautait sur chaque occasion d'avoir une activité d'adulte (la littérature étant l'un des moyens les plus accessibles de ce faire), tant elles étaient séduisantes.

Autre temps, autres moeurs Nous côtoyons une "jeunesse" qui s'aime tellement qu'elle ne veut rien d'autres que rester dans son propre univers le plus longtemps possible.

akhenatonej a écrit : Autre temps, autres moeurs Nous côtoyons une "jeunesse" qui s'aime tellement qu'elle ne veut rien d'autres que rester dans son propre univers le plus longtemps possible.

Tu confonds ce qu'est la jeunesse et ce que les sociétés d'abétissement veulent en faire. mais comme ce sont les dites sociétés qui éditent et vendent les livres...

La domination s'exerce toujours en partie avec la complicité objective des dominés.

akhenatonej a écrit :La domination s'exerce toujours en partie avec la complicité objective des dominés.

La "complicité objective" n'est pas de la complicité; c'est une fausse excuse des coupables REELS.
Et il n'y a pas davantage de complicité REELLE des auteurs utilisés.

Toujours bien aimé "Le loup et le chien" moi.

La question est alors de se demander s'il y a dans la fable complicité ACTIVE et non "objective"... D'ailleurs notre ami Jean n'avait pas encore imaginé cette possibilité si souvent invoquée de nos jours par les avocats des "non-coupables"...