critiques scandaleuses de Spin !!!
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critiques scandaleuses de Spin !!!
C'est une blague.
Ah ah ! J'ai honte.
PS : C'est AK qui va être content.
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Arf, oui ! Sans compter que Wilson n'est pas tendre avec les excès des petites chapelles protestantes américaines. La critique des religions est si peu appréciée de nos jours.Eric a écrit :Cela dit je tiens tout de même à saluer publiquement le courage de l'éditeur pour avoir publié un ouvrage qu'ils avaient aimé.
D'autant que dans ce roman la fin du monde arrive à grands pas, et de façon scientifiquement mesurable. Il prend des risques le Wilson. Les procès pour concurrence déloyale, vol d'idées, vol de techniques marketing, espionnage industriel, etc... des sectes/religions apocalyptiques ne sauraient tarder. Quand j'écris sectes/religions, ce n'est pas que pour signaler que je ne fais pas de différence. Au Canada, la loi non plus ne fait pas de différence.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Je n'ai pas eu cette impression.
Sans spolier trop, la fin du monde est à la fois rapide à l'échelle de l'espèce (une génération) et lente à l'échelle individuelle (une génération). Du coup, que l'humanité ne parte pas en vrille dans une grande flambée immédiate et hyper violente est assez logique.
La fin de tout est toujours présente en arrière plan, et chaque personnage vit sa vie à l'intérieur de ça.
Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.
J'ajouterais que le sentiment de "fin de partie" est tout à fait présent le long du livre. Plus on avance, plus on sent bien que la récré est bientôt terminée. Il y a, je ne sais pas, une sorte de nostalgie, qui m'a touché.
Sans spolier trop, la fin du monde est à la fois rapide à l'échelle de l'espèce (une génération) et lente à l'échelle individuelle (une génération). Du coup, que l'humanité ne parte pas en vrille dans une grande flambée immédiate et hyper violente est assez logique.
La fin de tout est toujours présente en arrière plan, et chaque personnage vit sa vie à l'intérieur de ça.
Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.
J'ajouterais que le sentiment de "fin de partie" est tout à fait présent le long du livre. Plus on avance, plus on sent bien que la récré est bientôt terminée. Il y a, je ne sais pas, une sorte de nostalgie, qui m'a touché.
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Oué, c'est l'idée géniale du Spin. Comment vivre quand on sait, en gros, que la fin est pour dans 30-40 ans ? Ca modifie pas mal de truc quand on y réfléchit. ce n'est pas assez près pour tout lacher et s'offrir une dernière fiesta, mais en même c'est pas assez loin pour continuer à se reproduire et faire comme si de rien n'était. Le décalage est interessantgutboy a écrit : Je n'ai pas eu cette impression.
Sans spolier trop, la fin du monde est à la fois rapide à l'échelle de l'espèce (une génération) et lente à l'échelle individuelle (une génération). Du coup, que l'humanité ne parte pas en vrille dans une grande flambée immédiate et hyper violente est assez logique.
La fin de tout est toujours présente en arrière plan, et chaque personnage vit sa vie à l'intérieur de ça.
Sauf, que j'ai pas l'impression que la fin soit si brutale et si rapide pour nous. OK dérèglement climatique, pollution, grippe aviaire... Mais rien qui n'affiche "attention, fin de l'humanité dans 40 ans". Du coup on fait encore des momes. Plein.gutboy a écrit :
Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.
Attention spoilergutboy a écrit :
J'ajouterais que le sentiment de "fin de partie" est tout à fait présent le long du livre. Plus on avance, plus on sent bien que la récré est bientôt terminée. Il y a, je ne sais pas, une sorte de nostalgie, qui m'a touché.
Je ne sais pas toi, mais il y a des scènes qui m'ont particulièrement touché, notamment celle du retour des étoiles. Il y a quelques choses d'effrayant et en même temps de très fort lorsqu'il est dans le motel avec le tenancier et sa fille.
Pas contre, comment tu trouves la fin avec cette histoire de monde paralèlle ? C'est pas un peu facile comme échapatoir ?
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Pas facile de répondre au spoiler sans en faire. Disons que ça m'a plu au contraire.
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- Fred Combo
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Jérome a répondugutboy a écrit:
Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.
Je crois que ce dont Gutboy voulait parler, c'était plus notre fin personnelle, plutôt qu'une fin générale du monde entier... C'est vrai que pour vous autres, les jeunots, c'est certainement assez lointain...Sauf, que j'ai pas l'impression que la fin soit si brutale et si rapide pour nous. OK dérèglement climatique, pollution, grippe aviaire... Mais rien qui n'affiche "attention, fin de l'humanité dans 40 ans". Du coup on fait encore des momes. Plein.
Mais pour les vieux comme moi, on entend presque la fameuse voix sépulcrale qui dit :
JE SELLE MON CHEVAL ET J'ARRIVE !

Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
Oui. Subjectivement il n'y a aucune différence.Fred Combo a écrit :Je crois que ce dont Gutboy voulait parler, c'était plus notre fin personnelle, plutôt qu'une fin générale du monde entier...
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Je n'ai pas du tout ressenti la fin comme une échappatoire. Fin ouverte, bien sûr mais j'en ai connues des plus frustrantes même fermées (Reynolds... ). Ceci dit, ma perception de la fin a peut-être été faussée par la lecture préalable de l'interview de Wilson dans Bifrost dans laquelle il explique que Spin, tout achevé et satisfaisant qu'il soit, connaîtra deux suites.