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critiques scandaleuses de Spin !!!

Posté : mar. févr. 20, 2007 6:28 pm
par kibu
C'est une blague.

Ah ah ! J'ai honte.

PS : C'est AK qui va être content.

Posté : mar. févr. 20, 2007 6:30 pm
par Eric
C'est bien ! J'aime l'humour. C'est même ce que je préfère avec l'infanterie et les pieds-paquets.

Posté : mer. févr. 21, 2007 3:29 pm
par Magda Dorner
Ouais, d'autant que c'est moi et Jérôme qui avons fait les chroniques...
:D

Posté : mer. févr. 21, 2007 3:39 pm
par Eric
Cela dit je tiens tout de même à saluer publiquement le courage de l'éditeur pour avoir publié un ouvrage qu'ils avaient aimé.

Posté : mer. févr. 21, 2007 3:53 pm
par DuncanI
Eric a écrit :Cela dit je tiens tout de même à saluer publiquement le courage de l'éditeur pour avoir publié un ouvrage qu'ils avaient aimé.
Arf, oui ! Sans compter que Wilson n'est pas tendre avec les excès des petites chapelles protestantes américaines. La critique des religions est si peu appréciée de nos jours.

Posté : mer. févr. 21, 2007 4:14 pm
par Eric
Peut-être qu'une postface n'aurait pas été inutile ?

Posté : mer. févr. 21, 2007 6:43 pm
par gutboy
D'autant que dans ce roman la fin du monde arrive à grands pas, et de façon scientifiquement mesurable. Il prend des risques le Wilson. Les procès pour concurrence déloyale, vol d'idées, vol de techniques marketing, espionnage industriel, etc... des sectes/religions apocalyptiques ne sauraient tarder. Quand j'écris sectes/religions, ce n'est pas que pour signaler que je ne fais pas de différence. Au Canada, la loi non plus ne fait pas de différence.

Posté : mer. févr. 21, 2007 6:46 pm
par Eric
Mais je me demande si finalement il n'a pas eu un traitement trop extérieur par rapport à la fin du monde.

Quasi inhumain pour ainsi dire...

Posté : mer. févr. 21, 2007 6:59 pm
par gutboy
Je n'ai pas eu cette impression.
Sans spolier trop, la fin du monde est à la fois rapide à l'échelle de l'espèce (une génération) et lente à l'échelle individuelle (une génération). Du coup, que l'humanité ne parte pas en vrille dans une grande flambée immédiate et hyper violente est assez logique.
La fin de tout est toujours présente en arrière plan, et chaque personnage vit sa vie à l'intérieur de ça.
Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.

J'ajouterais que le sentiment de "fin de partie" est tout à fait présent le long du livre. Plus on avance, plus on sent bien que la récré est bientôt terminée. Il y a, je ne sais pas, une sorte de nostalgie, qui m'a touché.

Posté : mer. févr. 21, 2007 8:23 pm
par jerome
gutboy a écrit :Quand j'écris sectes/religions, ce n'est pas que pour signaler que je ne fais pas de différence. Au Canada, la loi non plus ne fait pas de différence.

Nathalie Gettlife s'en souvient.

Posté : mer. févr. 21, 2007 8:29 pm
par jerome
gutboy a écrit : Je n'ai pas eu cette impression.
Sans spolier trop, la fin du monde est à la fois rapide à l'échelle de l'espèce (une génération) et lente à l'échelle individuelle (une génération). Du coup, que l'humanité ne parte pas en vrille dans une grande flambée immédiate et hyper violente est assez logique.
La fin de tout est toujours présente en arrière plan, et chaque personnage vit sa vie à l'intérieur de ça.
Oué, c'est l'idée géniale du Spin. Comment vivre quand on sait, en gros, que la fin est pour dans 30-40 ans ? Ca modifie pas mal de truc quand on y réfléchit. ce n'est pas assez près pour tout lacher et s'offrir une dernière fiesta, mais en même c'est pas assez loin pour continuer à se reproduire et faire comme si de rien n'était. Le décalage est interessant
gutboy a écrit :
Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.
Sauf, que j'ai pas l'impression que la fin soit si brutale et si rapide pour nous. OK dérèglement climatique, pollution, grippe aviaire... Mais rien qui n'affiche "attention, fin de l'humanité dans 40 ans". Du coup on fait encore des momes. Plein.
gutboy a écrit :
J'ajouterais que le sentiment de "fin de partie" est tout à fait présent le long du livre. Plus on avance, plus on sent bien que la récré est bientôt terminée. Il y a, je ne sais pas, une sorte de nostalgie, qui m'a touché.
Attention spoiler


Je ne sais pas toi, mais il y a des scènes qui m'ont particulièrement touché, notamment celle du retour des étoiles. Il y a quelques choses d'effrayant et en même temps de très fort lorsqu'il est dans le motel avec le tenancier et sa fille.

Pas contre, comment tu trouves la fin avec cette histoire de monde paralèlle ? C'est pas un peu facile comme échapatoir ?

Posté : jeu. févr. 22, 2007 8:44 pm
par gutboy
Pas facile de répondre au spoiler sans en faire. Disons que ça m'a plu au contraire.

Posté : ven. févr. 23, 2007 1:17 pm
par Fred Combo
gutboy a écrit:

Quand on y réfléchit, la fin du monde à l'échelle d'une génération, c'est ce qui attend chacun d'entre nous. Et on vit avec, le plus extérieurement possible. C'est là et on continue. Dans le roman aussi, ça m'a parut assez cohérent.
Jérome a répondu
Sauf, que j'ai pas l'impression que la fin soit si brutale et si rapide pour nous. OK dérèglement climatique, pollution, grippe aviaire... Mais rien qui n'affiche "attention, fin de l'humanité dans 40 ans". Du coup on fait encore des momes. Plein.
Je crois que ce dont Gutboy voulait parler, c'était plus notre fin personnelle, plutôt qu'une fin générale du monde entier... C'est vrai que pour vous autres, les jeunots, c'est certainement assez lointain...
Mais pour les vieux comme moi, on entend presque la fameuse voix sépulcrale qui dit :
JE SELLE MON CHEVAL ET J'ARRIVE !
:lol:

Posté : ven. févr. 23, 2007 4:32 pm
par gutboy
Fred Combo a écrit :Je crois que ce dont Gutboy voulait parler, c'était plus notre fin personnelle, plutôt qu'une fin générale du monde entier...
Oui. Subjectivement il n'y a aucune différence.

Posté : ven. févr. 23, 2007 5:09 pm
par DuncanI
Je n'ai pas du tout ressenti la fin comme une échappatoire. Fin ouverte, bien sûr mais j'en ai connues des plus frustrantes même fermées (Reynolds... ). Ceci dit, ma perception de la fin a peut-être été faussée par la lecture préalable de l'interview de Wilson dans Bifrost dans laquelle il explique que Spin, tout achevé et satisfaisant qu'il soit, connaîtra deux suites.