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Mordred, Justine Niogret

Posté : mar. sept. 03, 2013 11:12 am
par thomasday
Je dirai tout le bien que je pense de ce court roman dans le n°73 de la revue Bifrost (en janvier '14 !), mais n'attendez pas : achetez les yeux fermés (si vous aimez les textes allusifs, profonds et puissants).

TD

Posté : mar. sept. 10, 2013 9:23 am
par bormandg
En cours de lecture

Posté : jeu. sept. 19, 2013 11:22 am
par marie.m
Quelques chroniques :

Un article dans Le Monde :
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Elbakin.net
Et si vous parvenez à vous laisser emporter par cette lente marée douce-amère, vous découvrirez un roman à la hauteur des précédents ouvrages de son auteur et qui mérite incontestablement que l’on s’y attarde, rentrée ou pas !

Mes Imaginaires :
L’atmosphère générale est plus à la contemplation qu’à l’action. L’écriture poétique de Justine Niogret invite à la rêverie sauvage.

Temps de livres :
Les héros de Justine Niogret sont rarement innocents. En choisissant Mordred, elle fait de ce personnage un héros maudit. Une épopée tragique écrite avec talent.

Blog-o-Livres :
La plume de l’auteur se révèle vraiment efficace, dense, soignée et vient coller parfaitement à l’univers et à l’histoire, avec un style mélangeant habilement le côté rude avec toute la retenue liée au personnage et ces relations. L’auteur joue tout du long de son roman avec les zones d’ombres, les non-dits et l’ambiguïté de cette histoire.

Des avis sur Babelio, Goodreads et Amazon

Posté : jeu. sept. 26, 2013 9:39 am
par marie.m
D'autres avis :

Coup de cœur des vendeurs Fnac :
Peut-on comprendre le traitre avant de lui imposer un rôle dans l'Histoire ? C'est dans le matériau brut des légendes que Niogret forge son livre, refondant le mythe arthurien avec toute la force et la finesse qu'on lui connait : le sang, le corps, les tripes mais aussi l'âme. Tout est livré, sans fard... Sublime !

La librairie L'Antre-monde ;
Une vraie curiosité pour tous les fans des aventures légendaires d' Arthur et ses chevaliers !

Le blog de Lullaby :
Un portrait qui, une fois la dernière page tournée, laisse une impression d’inéluctabilité, de tristesse aussi.
Vraiment, un gros coup de coeur pour ce roman qui ravira notamment les passionnés du cycle arthurien (...).


Forum Le Sanctum :
Un bon coup de cœur et un 5/5 pour cette plongée dans un univers fait de légendes, de mystère, de rêves retranscrit avec brio. Bravo !

Le blog Le Bibliocosme :
Un roman sans aucun doute atypique, tant de part le choix de son protagoniste que par l’ambiance très particulière dans lequel il plonge le lecteur. La trop grande brièveté de l’ouvrage ainsi qu’une trop grande pudeur dans le traitement des relations entre les personnages empêchent toutefois le roman de véritablement décoller.

Le blog Monstres et merveilles :
« Mordred » est un récit qui marque.

Posté : mar. oct. 15, 2013 6:22 am
par jerome
Une nouvelle interview de Justine sur Elbakin.net

Vous avez opté pour une approche très sobre, très détachée du caractère « épique » que l’on associe souvent à la geste arthurienne. Était-ce une volonté de départ ou est-ce venu avec le temps ?
Je n’aurais pas posé ces mots-là sur la démarche au départ, mais oui, c’était « voulu », ou choisi, disons. Une chose étrange à écrire, sur ce livre, c’est que tout le monde connait la fin. Tout le monde connait sa Table Ronde, tout le monde en a sa représentation au creux de la tête. Je n’avais pas envie d’écrire là-dessus, déjà parce que les combats et la rage, j’en ai parlé dans Chien du heaume et Mordre le bouclier, mais aussi et surtout parce que la geste Arthurienne a déjà été travaillée par tant de gens passionnés, savants et doués, que je n’avais absolument rien à ajouter à leur travail, pas sur ce qui avait déjà été abordé, et que je n’avais, en plus, pas cette prétention. Je ne pouvais que raconter la fin secrète, ou plutôt le secret sous la fin déjà connue. Le reste, des gens bien plus talentueux que moi l’ont fait. De plus, j’ai la sensation, et je ne dois pas être la seule, d’appartenir à une époque assez vulgaire, dans le sens où on montre tout et n’importe quoi, et qu’on oublie une pudeur parfois agréable. Je ne pense pas qu’on vomisse ses échecs et ses peurs dans la vraie vie, qu’on inonde ses amis et son entourage avec. On peut garder des choses pour soi. On peut avoir des secrets, des choses qu’on ne peut pas dire, parce que les mots leur feraient du mal. Je pense que le moyen-âge est une belle époque pour rester pudique.

Posté : dim. févr. 26, 2017 12:33 am
par Soleil vert