Les mémoires d'un Pandoravirus

[Gérard Klein]

En 1967, dans une nouvelle Les virus ne parlent pas, publiée d'abord dans Fiction puis reprise dans la Loi du talion, j'ai fait preuve d'une intuition géniale dont, à vrai dire, je suis coutumier, en proposant que nous avions été créés par des petits dieux, les ancêtres des virus, qui ont tristement dégénéré.

Voici que la découverte du Pandoravirus, un virus géant, dans les eaux australiennes, qui, de plus a un ADN à 95% complètement étranger à ceux de toutes les formes de vie connues, vient conforter mon intuition.

Et quand on pense que certains, ici-même, ou sur un autre site, ont osé contester mon droit à obtenir le prix Nobel de science-fiction, que dis-je, l'obligation de cette Institution à me le décerner.

[Gérard Klein]

Il y a en effet des travaux récents et très intéressants sur le fécalome et plus généralement la flore et faune de notre système digestif qui compte entre dix et cent fois plus de cellules que notre corps par ailleurs.Environ deux kilogrammes de passagers. Des innovations thérapeutiques peuvent en découler

Je présume que c'est à ces travaux que Lorindil fait allusion.

[Soleil vert]

En 1967, dans une nouvelle Les virus ne parlent pas, publiée d'abord dans Fiction puis reprise dans la Loi du talion, j'ai fait preuve d'une intuition géniale dont, à vrai dire, je suis coutumier, en proposant que nous avions été créés par des petits dieux, les ancêtres des virus, qui ont tristement dégénéré.

Voici que la découverte du Pandoravirus, un virus géant, dans les eaux australiennes, qui, de plus a un ADN à 95% complètement étranger à ceux de toutes les formes de vie connues, vient conforter mon intuition.

Et quand on pense que certains, ici-même, ou sur un autre site, ont osé contester mon droit à obtenir le prix Nobel de science-fiction, que dis-je, l'obligation de cette Institution à me le décerner.

Starfish de Peter Watts aborde le sujet.