J'ai lu Une Part d'Éternité, d'ailleurs pas sans mal.
Le récit est assez complexe avec un personnage principal qui nage dans la choucroute et tous ces meurtres de la première partie du livre qui, sans motif apparent, deviennent pesants.
Cette incapacité qu'a la police de protéger le cercle du personnage principal rend perplexe. On imagine évidemment l'importance du phénomène mais de là à admettre qu'il est impossible d'assurer une protection raisonnable : je suis dubitatif.
Enfin en SF on peut tout faire !
La deuxième partie est carrément ésotérique, on nage dans un univers au temporel renversant.
Dans tout cela notre Gabriel (« Force de Dieu » ou « Dieu est ma force » ) en voit de toutes les couleurs en héritant et d'une aptitude exceptionnelle et d'une immense responsabilité.
Eleanor a du cogiter un peu pour traduire, bravo.
Mon impression première est que ce livre devrait être réécrit. il ressemble à un premier jet où l'auteur n'a pas toujours vérifié une certaine vraisemblance et cohérence dans le déroulement des actions.
Je relis actuellement des livres de science-fiction, que l'on intitulait Anticipation Fiction en 1967 (Editions Fleuve Noir), et je m'aperçois qu'à l'époque les auteurs fumaient également la moquette (de leur salon). à noter que le papier a bien jauni.
Ne soyons pas trop exigeant, des textes comme celui de La Justice de l'Ancillaire (450 pages chez Nouveaux Millénaires, nième avatar des Editions J'ai Lu ) couvert d'éloges et de Prix en 2014 (Hugo, Arthur C. Clarke, Locus) et en 2013 (Nebula, British Science Fiction) etc etc...ne dépassent guère Une Part d'Éternité (211 pages, North Star Ed New York) en ésotérisme (pur ?) .
Bien sur les blessures atroces se guérissent en 3 jours, les médicaments font des miracles, les membres repoussent, les individus vivent multiples et les vaisseaux ont un cerveau qui contrôle des exécutants soldats lesquels pensent simultanément ensemble (et tirent sur tout ce qui bouge, sur ordre quand même !)
Au moins Une Part d'Éternité (201 pages) est plus digeste !
à noter que le livre n'annonce pas de copyright ©