2053 le réveil (trilogie 3) de TREVOR NARG
Posté : mar. mai 29, 2007 5:34 pm
Bonjour Marc,
Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt votre
critique de 2053, le réveil de Trevor Narg. Je ne le
cacherai pas, avec une certaine émotion, celle
que l’on partage quelque fois en des circonstances
particulières. Ici pour avoir lu ce roman, l’avoir
savouré, même si nous n’en avons pas fait exactement
la même lecture (je parle du fond), probablement pour
être entrés dans la Trilogie autrement : vous avec
2053, moi avec 5021 puis 5022.
Ceci ajoute à mon intérêt pour vos appréciations.
Je les partage totalement sur l’écriture, tant dans la
forme que dans l’effet sur le contenu, vous avez su
trouver des « répliques à la hauteur du texte et de ce
qu’il ose. Les deux premiers romans avaient ouvert la
voie, le style accentuant les ambiances et l’évolution
psychologique de Lucas. Mais pourquoi en dire plus ?
Sur le fond, l’histoire et les personnages, je crains
que le contenu des 2 premiers romans n’ait manqué à
votre lecture, du moins sur ce terrain-là, car ce
manque semble orienter l’histoire autrement : nous n’y
trouvons pas le même développement, la même fin, ni le
même effet sur l’ensemble de la Trilogie. Tant mieux,
c’est peut-être d’ailleurs ce qu’a voulu l’auteur.
Déjà, à propos de 5021, il annonçait « autant de
lectures …».
De plus l’aboutissement de 2053 remet en question le
contexte de 5021 et 5022, donc leur lecture. Avec
malice, Narg écrit aussi quelque part sur un de ses
sites, que l’on peut commencer par l’un des trois,
qu’alors seule la « coloration » change je crois. Je
pense un peu plus, à vous lire. Mais encore une fois
tant mieux.
Plus de légèreté dans le dernier apparemment en
commençant par lui, mais dans ce cas n’a-t-on pas
envie d’en savoir plus ? 5021 et 5022 en deviennent
des « annexes » à découvrir (je ne sais si Trevor Narg
aimeraient ce terme).
Les personnages par exemple, Dou, puisque vous dites
que Lucas l’a connu en Egypte. Certes, en chair et en
os ( c’est cela qu’on dit ?), mais en fait, c’est une
longue histoire, comme celles des autres , cités eux
aussi. Dou a été recommandé à Lucas par son «
grand-père » (lui-même tout une histoire), dans une
note que ce dernier lui avait confiée avant de
disparaître, alors que Lucas était encore enfant, seul
dans sa case. Cette note, seule trace concrète du seul
être qui l'a aimé, donc essentielle dans sa vie, lui
permet de « survivre » à une épreuve déterminante
également ; après bien des péripéties, une nouvelle
rencontre, bientôt essentielle aussi, lui permettra de
la comprendre, puis de partir à la recherche de
l’archéologue. Les télécommunications les mettent en
rapport et les liens se nouent jusqu’à la promesse un
jour de se retrouver en Egypte… L’expérience et la
culture de ce personnage sur l’Afrique, l’Egypte, leur
rapport avec l’histoire, la civilisation et les «
actualités », celles de leur monde et celles du nôtre,
changeraient, je pense, votre appréciation sur le fond
et l’histoire.
L’histoire de la Trilogie se vit en effet tout au long
de cette « aventure », elle ne se révèle vraiment qu’à
sa toute fin, et là le « conte philosophique » prend
toute sa signification. Vous utilisez le mot «
pathologie », ne s’agit-il pas plutôt d’un remède à
l’un des grands maux de notre époque ?
Une agréable médecine à prescrire plutôt, sans plus
tarder.
Nath
Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt votre
critique de 2053, le réveil de Trevor Narg. Je ne le
cacherai pas, avec une certaine émotion, celle
que l’on partage quelque fois en des circonstances
particulières. Ici pour avoir lu ce roman, l’avoir
savouré, même si nous n’en avons pas fait exactement
la même lecture (je parle du fond), probablement pour
être entrés dans la Trilogie autrement : vous avec
2053, moi avec 5021 puis 5022.
Ceci ajoute à mon intérêt pour vos appréciations.
Je les partage totalement sur l’écriture, tant dans la
forme que dans l’effet sur le contenu, vous avez su
trouver des « répliques à la hauteur du texte et de ce
qu’il ose. Les deux premiers romans avaient ouvert la
voie, le style accentuant les ambiances et l’évolution
psychologique de Lucas. Mais pourquoi en dire plus ?
Sur le fond, l’histoire et les personnages, je crains
que le contenu des 2 premiers romans n’ait manqué à
votre lecture, du moins sur ce terrain-là, car ce
manque semble orienter l’histoire autrement : nous n’y
trouvons pas le même développement, la même fin, ni le
même effet sur l’ensemble de la Trilogie. Tant mieux,
c’est peut-être d’ailleurs ce qu’a voulu l’auteur.
Déjà, à propos de 5021, il annonçait « autant de
lectures …».
De plus l’aboutissement de 2053 remet en question le
contexte de 5021 et 5022, donc leur lecture. Avec
malice, Narg écrit aussi quelque part sur un de ses
sites, que l’on peut commencer par l’un des trois,
qu’alors seule la « coloration » change je crois. Je
pense un peu plus, à vous lire. Mais encore une fois
tant mieux.
Plus de légèreté dans le dernier apparemment en
commençant par lui, mais dans ce cas n’a-t-on pas
envie d’en savoir plus ? 5021 et 5022 en deviennent
des « annexes » à découvrir (je ne sais si Trevor Narg
aimeraient ce terme).
Les personnages par exemple, Dou, puisque vous dites
que Lucas l’a connu en Egypte. Certes, en chair et en
os ( c’est cela qu’on dit ?), mais en fait, c’est une
longue histoire, comme celles des autres , cités eux
aussi. Dou a été recommandé à Lucas par son «
grand-père » (lui-même tout une histoire), dans une
note que ce dernier lui avait confiée avant de
disparaître, alors que Lucas était encore enfant, seul
dans sa case. Cette note, seule trace concrète du seul
être qui l'a aimé, donc essentielle dans sa vie, lui
permet de « survivre » à une épreuve déterminante
également ; après bien des péripéties, une nouvelle
rencontre, bientôt essentielle aussi, lui permettra de
la comprendre, puis de partir à la recherche de
l’archéologue. Les télécommunications les mettent en
rapport et les liens se nouent jusqu’à la promesse un
jour de se retrouver en Egypte… L’expérience et la
culture de ce personnage sur l’Afrique, l’Egypte, leur
rapport avec l’histoire, la civilisation et les «
actualités », celles de leur monde et celles du nôtre,
changeraient, je pense, votre appréciation sur le fond
et l’histoire.
L’histoire de la Trilogie se vit en effet tout au long
de cette « aventure », elle ne se révèle vraiment qu’à
sa toute fin, et là le « conte philosophique » prend
toute sa signification. Vous utilisez le mot «
pathologie », ne s’agit-il pas plutôt d’un remède à
l’un des grands maux de notre époque ?
Une agréable médecine à prescrire plutôt, sans plus
tarder.
Nath