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Un ancien activiste de l'ira, pour fuir son passé, accepte un poste de meteorologue qui l'envoie seul sur une ile deserte proche de l'antartique pour faire des mesures pendant un an.

Arrivé sur l'ile, le précédent méteorologue a disparu, son logement est saccadé, et le seul autre habitant de l'ile, le gardien du phare, semble être un fou dangereux.

Lors de la premiere nuit, l'abri du méteorologue est attaqué par une horde de créatures humanoides à la peau froide, visiblement d'origine aquatique. Il ne survit à cette nuit que de justesse, et il ne lui reste qu'à aller demander de l'aide au gardien de phare dont il comprend un peu mieux la folie. Il découvre alors que celui-ci vit avec une femelle humanoide à la peau froide, et que ca va pas être simple de passer l'année enfermé dans le phare avec ce couple...


Ce bouquin, paru chez acte sud, me semble etre passé inapercu dans notre milieu, malgré une bonne critique dans bifrost. Et pourtant, c'est un sacré bon bouquin!
Les personnages sont réussis (le narrateur est d'une froideur exemplaire au milieu de ce qui arrive), leurs relations bien rendues, le rythme particulièrement vif.

Il est maintenant dispo en babel, la collection de poche d'acte sud, alors ca serait vraiment domage de rater ce truc.

http://www.noosfere.org/icarus/livres/n ... 2146570074

ca fait tout de même très mix entre Lovecraft, James Herbert et un film d'horreur dont le nom m'échappe...

PEREKAAN a écrit :ca fait tout de même très mix entre Lovecraft, James Herbert et un film d'horreur dont le nom m'échappe...

L'ambiance peut faire penser à Lovecraft au début, mais il n'y a pas du tout d'horreur.

Conseillé par une amie libraire, j'ai lu cette 'Peau froide', et je n'ai pas aimé.
Sur un thème finalement assez classique (une ile, deux hommes forcés à cohabiter, une femme - zarbi, certes - entre les deux), l'auteur nous raconte surtout une grosse histoire de cul.
Ce qui est le plus rageant, c'est que cet ouvrage ait été publié chez Actes Sud, alors qu'il aurait mieux eu sa place chez Fleuve Noir.
(Oui, je sais, j'exagère ; c'est un peu fait exprès - mais le livre reste une grosse déception, critique positive de Bifrost ou non)

Tu simplifie à l'excès, mon cher Virprudens. Moi, j'ai adoré ! J'ai trouvé beaucoup de profondeur à cette "grosse histoire de cul" (hin hin hin... Désolé... C'est le retour des vacances, j'me calmerai plus tard !) En plus, il y a d'excellents bouquins chez Fleuve Noir, ces derniers temps...

J'ai eu un gros plaisir de lecture, et c'est déjà bien. Ce qui commence comme une histoire de pervers zoophiles se termine par une relation adultérine tout à fait originale puisque les deux amants ne se comprendront jamais, le concept d'amour étant peut-être très différent entre les deux espèces. C'est un peu un thème Farmerien, quoi...

Les personnages sont bien vus, à mon avis, et intelligement caricaturaux jusque dans les détails (le gardien de phare hyper poilu contre les faces-de-crapaud entièrement glabres, l'opposition entre le météorologue intello et le gardien inculte, parallèle entre le météorologue qui a quitté ses compagnons de lutte et la fille-crapaud qui, pour des raisons mystérieuses, ne tentera jamais de rejoindre les siens...)

Seul bémol, au cours de la narration, lors des scène d'action lorsque le narrateur passe brusquement au présent de l'indicatif, ce qui n'était pas nécessaire à mon avis et "casse l'ambiance" (mais c'est évidemment l'effet souhaité). Le côté "faites l'amour, pas la guerre" est assez original, dans ce genre d'histoire mettant en scène des hommes aux prises avec des créatures abyssales (quoique, les histoires de sirènes... et celle que j'ai lue dans un Fiction récent, entre une vieille fille de l'époque victorienne et un triton, mais avec moins de sexe...)

Franchement, ça m'a donné envie d'en lire d'autres du même auteur, et de me procurer l'anthologie espagnole de Rivière Blanche histoire de voir si la SF ibérique était du même niveau.

Moi, je le recommande chaudement, ce livre !